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Chargement... Like a Sword Wound (The Ottoman Quartet, 1) (original 1998; édition 2018)par Ahmet Altan (Auteur), Brendan Freely (Traducteur), Yelda Türedi (Traducteur)
Information sur l'oeuvreComme une blessure de sabre par Ahmet Altan (1998)
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Appartient à la sérieOttoman Quartet (1) Appartient à la série éditorialeDal mondo [edizioni E/O] (Turchia)
A "magical, marvellous" epic of an empire in collapse: Book one in the acclaimed Ottoman Quartet by the award-winning Turkish author and political dissident (La Stampa, Italy). Tracking the decline and fall of the Ottoman empire, Ahmet Altan's Ottoman Quartet spans fifty years from the end of the nineteenth century to the post-WWI rise of Atatu¨rk as leader of the new Turkey. InLike a Sword Wound, a modern-day resident of Istanbul is visited by the ghosts of his ancestors, finally free to tell their stories "under the broad, dark wings of death." Among the characters who come to life are an Ottoman army officer; the Sultan's personal doctor; a scion of the royal house whose Western education brings him into conflict with his family's legacy; and a beguiling Turkish aristocrat who, while fond of her emancipated life in Paris, finds herself drawn to a conservative Muslim spiritual leader. As their stories of intimate desire and personal betrayal unfold, the society that spawned them is transforming and the sublime empire disintegrating. Here is a Turkish saga reminiscent ofWar and Peace, written in lively, contemporary prose that traces not only the social currents of the time but also the erotic and emotional lives of its characters. "An engrossing novel of obsessive love and oppressive tyranny, a tale of collapse that dramatizes the fateful moments of an empire and its subjects."--Publishers Weekly (starred review) Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)894.3533Literature Literature of other languages Altaic, Finno-Ugric, Uralic and Dravidian languages Turkic languages Turkish Turkish fiction 1850–2000Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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J’ai découvert Ahmet Altan par le court texte qu’il a écrit en prison en 2018, alors qu’il est condamné à perpétuité pour avoir fomenté un coup d’État et avoir passé un message subliminal (sic) à la télévision dans ce sens… Ce texte lumineux malgré l’iniquité de la peine m’avait fait forte impression et c’est les yeux fermés que j’avais acheté dans la foulée les deux seuls romans de lui qui étaient alors disponibles en français (un autre a été publié à l’automne 2021). Je me suis enfin décidée à les ouvrir, alors qu’Ahmet Altan a entre-temps été libéré, puis emprisonné à nouveau, et encore libéré en novembre dernier, avant on ne sait encore quelle péripétie.
Comme une blessure de sabre nous amène à Istanbul à la fin du XIXème siècle et au début du XXème. En suivant une galerie de personnages tous plus ou moins connectés entre eux, on pénètre dans les sphères aisées et éduquées de la société et on approche au plus près des intrigues de cours et des mesquineries de courtisans. On se retrouve plongé dans un climat de suspicion où chacun est soit espion, soit espionné, voire les deux. C’est dans ces milieux que se dessine peu à peu une opposition d’abord sourde, puis qui ose se dire, puis s’organiser et enfin agir.
C’est surtout la façon dont sont traités les personnages féminins que j’ai trouvée dérangeante : Une femme ne compte finalement que par sa beauté (ou son absence de beauté, mais celles-là sont reléguées dans le fond et ont autant de consistance que des potiches) et par sa volupté (ou son absence de volupté, mais là aussi, malheur à celles que les plaisirs de la chair ne transportent pas au septième ciel, elles devraient s’excuser d’exister). Mehparé Hamin, qui pourrait être le personnage principal de ce roman est donc belle d’une beauté inégalée et voluptueuse au-delà de toute description. La façon dont Ahmet Altan décrit ses personnages féminins m’a donc beaucoup gênée, et je ne pense pas faire preuve d’anachronisme. Que les femmes de cette époque ne soient pas, pour l’immense majorité, au fait de la chose politique, c’est compréhensible. Mais en faire des êtres uniquement préoccupées par l’assouvissement de leur jouissance personnelle, cela me paraît une psychologie un peu courte.
En définitive, et à mon grand regret, je n’ai pas aimé ce livre. Le sujet aurait pu être intéressant mais, noyé dans ces descriptions d’alcôves, il n’est traité que d’une façon superficielle qui m’a laissée sur ma faim. On sent aussi tout l’amour que l’auteur porte à sa ville, telle qu’elle est aujourd’hui et telle qu’elle était alors, mais tout cela n’est pas suffisant pour racheter le livre à mes yeux. J’ai le deuxième tome, acheté en même temps que le premier. Je me mets à le lire tout de suite, je sais que sinon je ne le lirai jamais. J’espère, sans trop y croire, que la lecture en sera plus intéressante.