> Trop mineur
Par Nicolas (Le blog de Menon), le 25 août 2006 (Sur Amazon.fr) 2/5 … ; (en ligne),
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Une jeune fille décide de se suicider. Elle se rate et se réveille dans un hôpital psychiatrique. A peine arrivée, elle apprend que son cocktail de somnifère a endommagé son caeur et qu'il ne lui reste plus qu'une semaine à vivre. Face à cette fatalité, et en croisant d'autres internés, elle va pourtant renaître à la vie.
Coelho est exaspérant et impressionnant dans ce livre. Exaspérant car on retrouve un travers : des dialogues qui manquent cruellement de réalisme, et des situations parfois incongrues ou peu crédibles... Toutefois, il y a aussi une force : dépeindre des souffrances, faire vivre les personnages et nous faire ressentir leurs émotions.
Mais, ce livre souffre d'un problème structurel qui le plombe : le plan. Mal construit, il met trop de temps à démarrer et souffre d'une structure en dent de scie.
Si la lecture n'en n'est pas désagréable, force est de reconnaître qu'il s'agit d'un livre anecdotique en comparaison de L'Alchimiste ou du Manuel du guerrier de la lumière.

Après son suicide raté, Veronika, jeune slovène de 24 ans, se retrouve enfermée dans un hôpital psychiatrique. Son arrivée bouleverse la vie de deux femmes pensionnaires, Maria et Zedka et d'Edouard, un schizophrène dont elle tombe amoureuse. Ce roman est une tres agréable surprise (en comparaison avec l'Alchimiste que j'avais trouvé assez décevant)!

"Sois comme la source qui déborde et non comme l'étang qui contient toujours la même eau." J'ai toujours pensé qu'il avait tort et qu'il était dangereux de déborder parce que nous risquions d'inonder des régions ou vivent des personnes qui nous sont chères, et de les noyer sous notre amour et notre enthousiasme.. Alors j'ai cherché toute ma vie à me comporter comme un étang, à ne jamais aller au-delà des limites de mes murs intérieurs. (...) mais les gens changent, et maintenant je suis en quête d'aventure. (...) Je sais que le risque d'une aventure vaut mille jours de bien-être et de confort. ( )

Un beau jour, Véronika décide que sa vie ne vaut pas la peine d'être vécue. La jeune fille Slovène fait une tentative de suicide, mais échoue et se retrouve dans un hopital psychiatrique. Elle y rencontre des gens marginaux, mais véritables, qui vont peu à peu changer sa vision du monde.
L'auteur de L'Alchimiste nous donne ici un autre roman initiatique, sur le sens de la vie. Pourquoi se jeter sur les livres de développement personnel, qui ont beaucoup de succés aujourd'hui, quand on a des romans comme celui-ci, très agréable à lire, distrayant et porteur de lessons pleines d'espoir et de sagesse ? ( )

Enfin! Un livre de Coelho que je peux recommander! Pour une fois Coelho ne se cache pas derrière des paraboles obscures et alambiquées; on enfin l'impression qu'il sait de quoi il parle, de façon honnête. Son admission d'avoir lui-même passé du temps en asile confirme l'authenticité de ses personnages. S'il ne peut pas s'empêcher d'exposer sa théorie insipide du "Vitriol", il expose clairement les préjugés associés aux maladies, malaises et troubles mentaux de toute nature. Voilà qui fait réfléchir aux obstacles que notre société impose au bien-être mental. ( )

Une après-midi d'hiver, à sa fenêtre, une jeune femme observe la ville. Pour la première fois, son regard est serein. Veronika vient d'avaler quatre boîtes de somnifères. Elle ne veut plus subir l'insupportable monotonie des jours et l'angoisse des nuits. À l'hôpital psychiatrique où elle se réveille, elle apprend que sa mort n'est retardée que d'une semaine. Durant ce sursis, elle fait la connaissance de Zedka, la rêveuse philosophe, de la douce Maria et de son syndrome de panique, et surtout d'Eduard, le schizophrène mélomane, qui écoute la jeune femme des nuits entières lorsqu'elle joue au piano. Peu à peu s'élève en Veronika le désir nouveau de se livrer, "à un homme, à la ville, à la vie". ( )