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In early eighteenth-century Lisbon, Baltasar, a soldier who has lost his left hand in battle, falls in love with Blimunda, a young girl with visionary powers. From the day that he follows her home from the auto-da-fewhere her mother is burned at the stake, the two are bound body and soul by love of an unassailable strength. A third party shares their supper that evening- Padre Bartolomeu Lourenco, whose fantasy is to invent a flying machine. As the Crown and the Church clash, they purse his impossible, not to mention heretical, dream of flight.… (plus d'informations)
A partir d'une trame historique, la construction du couvent et palais de Mafra près de Lisbonne dans les années 1720, Saramago avec son style si particulier nous convie à suivre Balthazar, l'ancien soldat mutilé et Blimunda, sa compagne ayant le pouvoir de voir l'invisible en chacun des êtres vivants lorsqu'elle est à jeun. Saramago dépeint une société empesée de religiosité, tétanisée par l'inquisition et le respect des dogmes, engluée dans le décorum de la cour du roi du Portugal Joao V, exploitée jusqu'à la mort pour contribuer et subvenir aux moindres désirs du roi, de sa cour tout cela justifié par la foi et au nom de Dieu.
Balthazar et Blimunda vont rencontrer un jeune moine, Bartolomeu de Gusmao, qui a présenté au roi une machine volante et qui cherche absolument à développer cette invention pour que l'homme vole. Tout les trois vont ose lancer dans la construction de la Passarole à partir de technique, de science, d'alchimie et un peu de magie Cette démarche deviendra une réflexion sur la nature de l'homme, sa position dans ce monde, sa relation à un créateur éventuel. De nombreuses interrogation qui ne sont pas bonnes à exprimer dans cette période et qui ne pourra que leur attirer des ennuis avec l'église et les autorités.
Au-delà du roman historique, et c'est là le principal intérêt de ce livre, Saramago donne à lire un roman politique mettant le doigt sur l'exploitation des peuples par les puissants et un roman philosophique très critique sur la religion et surtout sur l'église catholique qui fait de la religion un instrument de domination et de répression. C'est également un regard ironique sur la relativité de l'histoire et du temps en décrivant ce Portugal du début du XVIII° siècle, empire dominant le monde sur les terres et les océans, devenu aujourd'hui un petit pays européen. Saramago porte un regard plein de tendresse et de compassion sur les humbles, un peuple balloté, affamé, exploité au nom d'un Dieu sois-disant d'amour et miséricordieux.
L'écriture de Saramago si particulière est la structure fondamentale du livre qui lui donne sa puissance et son universalité. C'est par ces longues phrases dans lesquelles s'insinuent ces incessantes digressions ironiques et parfois humoristiques que Saramago donne les clés de lecture du roman. "Le Dieu manchot" est le second roman de Saramago, salué par la critique pour cette écriture si novatrice. Parfois on a le sentiment que Saramago se cherche encore un peu et que pour imposer son style cela se transforme en exercice qui alourdit la phrase et le rythme. Dans les romans suivant, Saramago va apurer son écriture, alléger le style et on atteindra le sublime. Dès ce roman on retrouve tous les thèmes qui vont être les fils conducteurs de tous les livres de Saramago, la mort, le regard, Dieu, les peuples.
"Le Dieu manchot" n'est pas le meilleur roman de Saramago cependant un très beau texte à découvrir pour ce mélange de roman historique, fable , critique sociale et politique. ( )
Ah ! un nouveau plaisir absolu de lecture ! Pourtant l'histoire est au total plutôt simple et le suspens n'est pas grand. Mais tout est dans l'écriture, comme chez tous les grands auteurs. Une écriture baroque, de conteur, qui vous transporte dans un monde où souffrance et joie se mêlent, où amour et cruauté se côtoient - donc un monde pas si différent du nôtre, mais magnifié par le style de Saramago. ( )
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Een man ging naar de galg en een ander die hem tegenkwam sprak tot hem: Hoe dat nu, waarde heer, dat gij zo gaat? En de veroordeelde antwoordde: Ik ga niet, dezen hier voeren mij. Pater Manuel Velho
Je sais que je tombe dans l'inexplicable, quand j'affirme que la réalité - cette notion si flottante -, la connaissance la plus exacte possible des êtres est notre point de contact, et notre voie d'accès aux choses qui dépassent la réalité. MARGUERITE YOURCENAR
Un uomo andava alla forca: e un altro che lo incontrò gli disse: che succede signor tal dei tali, è così che vene andate? E il condannato rispose: non sono io che vado, sono loro che mi portano.
PADRE MANUEL VELHO
Dédicace
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A Isabel, perché nulla perde o ripete,
perché tutto crea e rinnova.
Premiers mots
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Don João, vijfde van die naam op de koninklijke tabel, zal zich vanavond naar het slaapvertrek van zijn vrouw begeven, Dona Maria Ana Josefa, die ruim twee jaar geleden uit Oostenrijk is gekomen om de Portugese kroon kinderen te schenken, maar die tot op heden nog niet zwang is geworden.
Don Giovanni, quinto del nome nella successione dei re, andrà questa notte in camera di sua moglie, donna Maria Anna Giuseppa, che è giunta da più di due anni dall'Austria per dare infanti alla corona portoghese e fino ad oggi non ce l'ha fatta a ingravidare.
Citations
Derniers mots
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En de wil van Baltasar Zeven-Zonnen maakte zich los maar steeg niet naar de sterren, want hij behoorde aan de aarde en aan Blimunda.
Sono undici i giustiziati. Il rogo è già molto avanti, le facce si distinguono appena. A quell'estremità brucia un uomo cui manca la mano sinistra. Forse perché ha la barba annerita, prodigio cosmetico della fuliggine, sembra più giovane. E una nuvola chiusa sta al centro del suo corpo. Allora Blimunda disse, Vieni. Si distaccò la volontà di Baltasar Sette-Soli, ma non salì alle stelle, se alla terra apparteneva Blimunda.
In early eighteenth-century Lisbon, Baltasar, a soldier who has lost his left hand in battle, falls in love with Blimunda, a young girl with visionary powers. From the day that he follows her home from the auto-da-fewhere her mother is burned at the stake, the two are bound body and soul by love of an unassailable strength. A third party shares their supper that evening- Padre Bartolomeu Lourenco, whose fantasy is to invent a flying machine. As the Crown and the Church clash, they purse his impossible, not to mention heretical, dream of flight.
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A partir d'une trame historique, la construction du couvent et palais de Mafra près de Lisbonne dans les années 1720, Saramago avec son style si particulier nous convie à suivre Balthazar, l'ancien soldat mutilé et Blimunda, sa compagne ayant le pouvoir de voir l'invisible en chacun des êtres vivants lorsqu'elle est à jeun. Saramago dépeint une société empesée de religiosité, tétanisée par l'inquisition et le respect des dogmes, engluée dans le décorum de la cour du roi du Portugal Joao V, exploitée jusqu'à la mort pour contribuer et subvenir aux moindres désirs du roi, de sa cour tout cela justifié par la foi et au nom de Dieu.
Balthazar et Blimunda vont rencontrer un jeune moine, Bartolomeu de Gusmao, qui a présenté au roi une machine volante et qui cherche absolument à développer cette invention pour que l'homme vole. Tout les trois vont ose lancer dans la construction de la Passarole à partir de technique, de science, d'alchimie et un peu de magie Cette démarche deviendra une réflexion sur la nature de l'homme, sa position dans ce monde, sa relation à un créateur éventuel. De nombreuses interrogation qui ne sont pas bonnes à exprimer dans cette période et qui ne pourra que leur attirer des ennuis avec l'église et les autorités.
Au-delà du roman historique, et c'est là le principal intérêt de ce livre, Saramago donne à lire un roman politique mettant le doigt sur l'exploitation des peuples par les puissants et un roman philosophique très critique sur la religion et surtout sur l'église catholique qui fait de la religion un instrument de domination et de répression. C'est également un regard ironique sur la relativité de l'histoire et du temps en décrivant ce Portugal du début du XVIII° siècle, empire dominant le monde sur les terres et les océans, devenu aujourd'hui un petit pays européen. Saramago porte un regard plein de tendresse et de compassion sur les humbles, un peuple balloté, affamé, exploité au nom d'un Dieu sois-disant d'amour et miséricordieux.
L'écriture de Saramago si particulière est la structure fondamentale du livre qui lui donne sa puissance et son universalité. C'est par ces longues phrases dans lesquelles s'insinuent ces incessantes digressions ironiques et parfois humoristiques que Saramago donne les clés de lecture du roman.
"Le Dieu manchot" est le second roman de Saramago, salué par la critique pour cette écriture si novatrice. Parfois on a le sentiment que Saramago se cherche encore un peu et que pour imposer son style cela se transforme en exercice qui alourdit la phrase et le rythme. Dans les romans suivant, Saramago va apurer son écriture, alléger le style et on atteindra le sublime.
Dès ce roman on retrouve tous les thèmes qui vont être les fils conducteurs de tous les livres de Saramago, la mort, le regard, Dieu, les peuples.
"Le Dieu manchot" n'est pas le meilleur roman de Saramago cependant un très beau texte à découvrir pour ce mélange de roman historique, fable , critique sociale et politique. ( )