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Extrait: ... gagner Kolyvan avant que les cavaliers usbecks, qui remontaient la rive gauche de l'Obi, y fussent arrives. La, dut-il en payer dix fois la valeur, il se procurerait des habits, un cheval, et rejoindrait la route d'Irkoutsk a travers la steppe meridionale. Il etait trois heures du matin. Les environs de Kolyvan, parfaitement calmes alors, semblaient etre absolument abandonnes. Evidemment, la population des campagnes, fuyant l'invasion, a laquelle elle ne pouvait resister, s'etait portee au nord dans les provinces de l'Yeniseisk. Michel Strogoff se dirigeait donc d'un pas rapide vers Kolyvan, lorsque des detonations lointaines arriverent jusqu'a lui. Il s'arreta et distingua nettement de sourds roulements qui ebranlaient les couches d'air, et, au-dessus, une crepitation plus seche dont la nature ne pouvait le tromper. C'est le canon c'est la fusillade se dit-il. Le petit corps russe est-il donc aux prises avec l'armee tartare Ah fasse le ciel que j'arrive avant eux a Kolyvan Michel Strogoff ne se trompait pas. Bientot, les detonations s'accentuerent peu a peu, et, en arriere, sur la gauche de Kolyvan, des vapeurs se condenserent au-dessus de l'horizon, -non pas des nuages de fumee, mais de ces grosses volutes blanchatres, tres-nettement profilees, que produisent les decharges d'artillerie. Sur la gauche de l'Obi, les cavaliers usbecks s'etaient arretes pour attendre le resultat de la bataille. De ce cote, Michel Strogoff n'avait plus rien a craindre. Aussi hata-t-il sa marche vers la ville. Cependant, les detonations redoublaient et se rapprochaient sensiblement. Ce n'etait plus un roulement confus, mais une suite de coups de canon distincts. En meme temps, la fumee, ramenee par le vent, s'elevait dans l'air, et il fut meme evident que les combattants gagnaient rapidement au sud. Kolyvan allait etre evidemment attaquee par sa partie septentrionale. Mais les Russes la defendaient-ils...… (plus d'informations)
Ce livre et son univers sont fascinants, je regrette cependant que certains éléments de l'intrigue ne soit que trop peu réalistes. C'est tout de même une aventure qui vaut le détour. ( )
L'un des plus beaux livres de Jules Verne dirons-nous pour échanger des banalités. Non plus que cela, un livre d'aventure dans un pays aux multiples facettes. L'histoire de cet envoyé du tsar en mission est passionnante, les descriptions, comme seul Jules Verne sait les faire, sont captivants. Nous rentrons à la découverte d'un paysage, de coutumes peu connues, mais qui nous attachent dès le début. Toutes les péripéties de Michel Strogoff sont impossible à résumer. Il faut le lire pour y croire. ( )
Références à cette œuvre sur des ressources externes.
Wikipédia en anglais
Aucun
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Extrait: ... gagner Kolyvan avant que les cavaliers usbecks, qui remontaient la rive gauche de l'Obi, y fussent arrives. La, dut-il en payer dix fois la valeur, il se procurerait des habits, un cheval, et rejoindrait la route d'Irkoutsk a travers la steppe meridionale. Il etait trois heures du matin. Les environs de Kolyvan, parfaitement calmes alors, semblaient etre absolument abandonnes. Evidemment, la population des campagnes, fuyant l'invasion, a laquelle elle ne pouvait resister, s'etait portee au nord dans les provinces de l'Yeniseisk. Michel Strogoff se dirigeait donc d'un pas rapide vers Kolyvan, lorsque des detonations lointaines arriverent jusqu'a lui. Il s'arreta et distingua nettement de sourds roulements qui ebranlaient les couches d'air, et, au-dessus, une crepitation plus seche dont la nature ne pouvait le tromper. C'est le canon c'est la fusillade se dit-il. Le petit corps russe est-il donc aux prises avec l'armee tartare Ah fasse le ciel que j'arrive avant eux a Kolyvan Michel Strogoff ne se trompait pas. Bientot, les detonations s'accentuerent peu a peu, et, en arriere, sur la gauche de Kolyvan, des vapeurs se condenserent au-dessus de l'horizon, -non pas des nuages de fumee, mais de ces grosses volutes blanchatres, tres-nettement profilees, que produisent les decharges d'artillerie. Sur la gauche de l'Obi, les cavaliers usbecks s'etaient arretes pour attendre le resultat de la bataille. De ce cote, Michel Strogoff n'avait plus rien a craindre. Aussi hata-t-il sa marche vers la ville. Cependant, les detonations redoublaient et se rapprochaient sensiblement. Ce n'etait plus un roulement confus, mais une suite de coups de canon distincts. En meme temps, la fumee, ramenee par le vent, s'elevait dans l'air, et il fut meme evident que les combattants gagnaient rapidement au sud. Kolyvan allait etre evidemment attaquee par sa partie septentrionale. Mais les Russes la defendaient-ils...
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