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Chargement... Disgrâce (1999)par J. M. Coetzee
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Pourquoi ce livre? J’ai choisi d’utiliser ce livre dans le cadre de ce travail, mais je n’ai pas choisi le livre en tant que tel. Ce livre m’a été remis par l’animatrice d’un club de lecture dont je fais partie. Je l’ai lu parce que je devais le faire, mais ce n’est pas un livre que j’aurais choisi, car le descriptif de l’histoire me rebutait beaucoup. Cependant, dans le cadre de ce cours, il avait l’avantage de correspondre aux critères que je recherchais. En effet, je recherchais un «objet» livre puisque j’avais déjà choisi le livre numérique et, de plus, il avait sensiblement le même nombre de pages que le livre numérique choisi. Un premier aspect qui m’a plu De toute évidence, J.M. Coetzee, avec son roman Disgrâce, souhaitait nous présenter les divers visages de la disgrâce dans l’Afrique du Sud post apartheid et il a très bien réussi. En fait, aucun personnage du roman n’y échappe, de David qui plaide coupable, sans y croire, à une plainte pour harcèlement sexuel, de sa fille Lucy, violée et enceinte de deux hommes noirs, de Bev, devenue euthanasiste en chef et jusqu’aux chiens, trop nombreux, juste bons à endormir pour l’éternité. Un second aspect qui m’a plu Un autre point va à l’auteur pour être demeurer fidèle à ses personnages. Il est rare qu’un auteur ait l’audace de raconter son histoire à travers les yeux d’un être méprisable. De toute évidence, Coetzee ne cherchait pas à écrire un «bestseller», car peu de gens peuvent endurer de suivre le périple d’un homme abject pendant près de 300 pages. Ce n’est certes pas un choix habituel, mais il faut reconnaître que c’est un choix courageux. Un aspect qui m’a moins plu Je dois dire que ce livre ne m’a procuré aucun plaisir. La raison est que le récit est une suite incessante de violences. En lisant le résumé, on apprend que l’histoire à lieu en Afrique du Sud. Malheureusement, on ne ressent pas le pays dans le livre, cela pourrait se dérouler n’importe où en occident. C’est peut-être la traduction qui enlève la couleur du lieu, mais le résultat est un livre qui se lit comme une période sombre et sans espoir dans la vie d’un homme dépravé, plutôt qu’un constat social de l’Afrique du Sud au sortir de l’apartheid. L’objet livre La version de Disgrâce que j’ai lue a été publiée dans la collection Points des Éditions du Seuil en 2001. C’est un format livre de poche ordinaire avec un papier d’entrée de gamme, une typographie courante et une couverture en carton glacé. Bref, un livre fait pour être lu, déplacé, manipulé et échangé. Comme tous les livres de poche, la couverture est illustrée. Ici c’est un paysage en teintes de gris, une inondation dans un lac de montagne. Ce panorama évoque beaucoup plus le thème de la dévastation et de la solitude causé par la disgrâce, que l’endroit où a lieu l’histoire. C’est cependant le nom de l’auteur, avec la mention «Prix Nobel de littérature», qui est mis de l’avant sur la couverture. Une mention qui donne une assurance de qualité dans l’esprit des lecteurs. Le quatrième de couverture, dans une mise en page moderne, avec accent de vert pomme, donne un résumé de l’histoire, une citation extraite du livre, la photo de l’auteur et une courte biographie, une critique élogieuse et une liste des principaux prix qu’il a reçus. Les éléments physiques de ce livre sont habituels et banals. Nous savons donc quel sera le niveau de confort pour la lecture et où nous pourrons lire ce livre. Tous ces éléments paratextuels nous mettent dans une bonne disposition envers le livre par sa présentation contemporaine et le prestigieux «Prix Nobel de littérature» reçu par l’auteur. L'histoire commence un peu à la David Lodge. Mais la deuxième partie, la disgrâce, est fascinante pour ce qu'elle fait comprendre des changements dans les rapports de pouvoir dans l'Afrique du Sud aujourd'hui. Et la structure du livre crée un effet d'écho/de miroir brouillé entre le comportement brutal du prof séducteur et la fille violée. Echo en ce qui concerne la violence (explicite/implicite) des rapports hommes-femmes (le viol/la séduction violente) mais miroir brouillé au prisme renversement du pouvoir entre les noirs et les blancs. Globalement, j'ai apprécié l'histoire de cet homme qui tombe en "disgrâce" dans la société Sud Africaine des années 90 tandis qu'au contraire, il gagne en crédit auprès du lecteur à chaque page. D'universitaire coureur de jupons orgeuilleux, il devient un vieil homme "aux chiens" (presque) émouvant ... Par contre, j'ai été très deçue par la conclusion de l'histoire de sa fille : il me semble que le personnage (du moins sur la fin) n'est pas vraiment crédible ... Une femme forte comme elle ne peut en être réduite à se vendre de la sorte ! De plus, le livre est très proche de certains romans d'André Brink : l'Afrique du Sud, un universitaire vieillissant séducteur de jeunes étudiantes ... (mais sans la dimension politique). Donc, j'ai eu beaucoup de mal à ne pas comparer les 2 auteurs ... et d'après moi, c'est Brink qui sort vainqueur ! (il y a une profondeur littéraire et culturelle dans ses écrits qui manquent chez Coetzee, selon moi)
Coetzee erweist sich als ein Autor, der ein außerordentlich feines Gespür für die Atmosphäre und Probleme seiner Heimat besitzt. Er versteht es, eine beunruhigende, kompromisslose Geschichte daraus zu entwickeln. Even though it presents an almost unrelieved series of grim moments, ''Disgrace'' isn't claustrophobic or depressing, as some of Coetzee's earlier work has been. Its grammar allows for the sublime exhilaration of accident and surprise, and so the fate of its characters -- and perhaps indeed of their country -- seems not determined but improvised. Any novel set in post-apartheid South Africa is fated to be read as a political portrait, but the fascination of Disgrace – a somewhat perverse fascination, as some will feel – is the way it both encourages and contests such a reading by holding extreme alternatives in tension. Appartient à la série éditorialeEst contenu dansFait l'objet d'une adaptation dansDisgrace par Steve Jacobs Contient un guide de lecture pour étudiantPrix et récompensesDistinctionsListes notables
A white woman is gang-raped by blacks in this novel on post-apartheid South Africa. But she understands such settling of scores is inevitable, given what whites did to blacks, and she keeps the baby. By the author of Waiting for the barbarians. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.914Literature English & Old English literatures English fiction Modern Period 1901-1999 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Réfugié auprès de sa fille Lucy, dans une ferme isolée, il tente de retrouver un sens au seul lien qui compte encore à ses yeux. Mais les temps ont changé. La fracture sociale est arrivée jusqu'au cœur de ce pays et la violence n'épargne pas les campagnes. L'idylle pastorale tourne au cauchemar.
Aussi sombre que magnifique, l'élégie cynique de J. M. Coetzee jette une lumière glacée et crépusculaire sur la nation arc-en-ciel et consigne l'avènement d'un nouvel âge de fer.
—Pauline Hamon (Culturebox)