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Un nom de torero (1994)

par Luis Sepúlveda

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2801194,414 (3.35)7
This “engrossing, thoughtful noir novel” (Publishers Weekly) pits a former South american Marxist guerrilla against an ex-Stasi agent in a race to uncover the truth about a cache of medieval coins stolen during World War II. Translated by Suzanne Ruta.
  1. 00
    L'ombre de ce que nous avons été par Luis Sepúlveda (raton-liseur)
    raton-liseur: Un livre du même auteur, lui aussi sur le thème de la dictature et de l’exil. Relativement différent dans son approche et son style, il est complémentaire et montre l’évolution et la complexité des sentiments de l’auteur face au difficile passé récent de son pays.… (plus d'informations)
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Non, Ali. Je ne partirai pas d’ici, à moins d’un miracle, et les anciens guérilleros comme moi n’ont ni le temps ni l’envie de s’accrocher à de nouveaux mythes. Il n’est pas facile de veiller sur les sépultures de ceux que nous avons été. Au fond, Ali, ce dont j’ai peur, c’est de mourir dans mon lit. Des années durant, j’ai cherché, comme tant d’autres, la balle qui portait mon nom dans les rainures du canon. C’était la clef d’une mort digne, habillée du vêtement élémentaire de la croyance en quelque chose. Mais tout ça c’est fini, la croyance s’est évanouie, le dogme n’est plus qu’une anecdote puérile et je suis là, tout nu, dépouillé de la grande perspective qui a marqué les individus comme moi : mourir pour quelque chose qui s’appelait la révolution et ressemblait au paradis qui attend les pashdaran islamiques – mais sur une musique de salsa.
(p. 32, Chapitre 3, “Hambourg : joyeux anniversaire !”, Partie 1).


Juan Belmonte, c’est le nom d’un torero célèbre en son temps et ami d’Hemingway. Pour Sepúlveda, c’est un ancien guérillero, réfugié à Hambourg. Pourquoi avoir donné un nom de torero à son personnage, je me suis posée la question pendant presque tout le roman et je ne suis pas certaine d’avoir la réponse. Peut-être parce que ce personnage, qui vit avec ses fantômes et ses désillusions est aussi un homme qui se bat juste pour la sauvagerie et la beauté du geste, comme un torero qui conquiert la gloire dans des combats inégaux et vains. Peut-être bien.
En tout cas, si je ne suis pas une adepte de la corrida, j’ai beaucoup aimé le Belmonte de Sepúlveda, cet homme qui ne doit pas avoir plus de quarante ou cinquante ans mais dont la vie est déjà toute derrière lui et qui n’a plus que des regrets pour vivre. Ce troisième livre publié par Sepúlveda après [Le Vieux qui lisait des romans d’amour] et [Le Monde du bout du monde] est le premier qui s’attache à la figure d’un ancien guérillero. Les deux premiers illustraient plus le côté écolo de Sepúlveda (militant de Greenpeace dans sa phase la plus radicale et bien avant que l’écologie ne devienne à la mode), alors que celui-ci emprunte pour la première fois à son histoire d’opposant aux régimes dictatoriaux d’Amérique latine (Sepúlveda était lui-même exilé, notamment en Allemagne du fait de son passé militant). Tout cela pour dire que Sepúlveda écrit avant tout à partir de ce qu’il est, de son histoire, de son expérience, de ses engagements, et que c’est la première fois, dans ce texte qu’il aborde de façon aussi directe la question politique (l’exil était déjà présent dans [Le Monde du bout du monde]).
Et ce livre, très personnel donc, est poignant. Juan Belmonte a beaucoup perdu, et pas seulement ses idéaux. Et il se retrouve malgré lui embrigadé dans une histoire compliquée de trésor de guerre nazi, de belles pièces d’or qui attisent des convoitises de tous bords et, quelque soit le bord, les méthodes ne varient guère. Sepúlveda n’hésite pas à mettre tous les régimes sur un pied d’égalité, des nazis au bloc soviétique en passant par les dictatures conservatrices chiliennes et autres. Et même les guérillas ne sont pas exemptes de tout reproche. Luttes de pouvoir à tous les étages, et ce sont les soldats et la piétaille qui trinquent. Et n’essayez pas de trouver une rédemption dans l’économie de marché, on y trouvera les mêmes individus, et les mêmes méthodes, car après tout, le but est toujours le même : l’argent et le pouvoir.
Autour de thèmes aussi lourds, Sepúlveda tisse une intrigue à plusieurs niveaux dans laquelle on finit par se retrouver, avec une immense tendresse pour ses personnages, et pas que pour les gentils finalement. Je ne peux en dire plus sans trop en dire car il me semble bon d’entrer dans ce livre sans trop en savoir, en se laissant porter par la plume simple et nostalgique de Sepúlveda, mais cette lecture m’a remplie de cette même nostalgie et d’une certaine amertume, celle de personnages qui n’ont rien à perdre ni rien à gagner mais qui continuent tout de même à se battre, ou tout simplement à vivre, parce que c’est tout ce qu’ils savent faire.
  raton-liseur | Feb 15, 2023 |
> L'excellent policier de Sepúlveda qui se rattache à l'école prometteuse du thriller sud-américain, absorbe sans servilité l'influence des maîtres nord-américains : efficacité des constructions, rigueur du style, morale sourcilleuse du héros dont les échecs accumulés attestent la grandeur.
Jean Soublin, L'Express

> Par Soublin Jean (LEXPRESS.fr) : Un nom de torero
6 oct. 1994 ... Un nom de torero ... L'excellent policier de Sepulveda, auteur déjà très remarqué pour son charmant «Vieux qui ... PHOTO: Luis Sepulveda.
Où ont-ils donc caché les pièces d'or? En Patagonie, c'est sûr, dans ce bout du monde vide et froid où s'accrochent tant d'aventuriers aux identités brumeuses, mais où exactement? Le lecteur ne posera pas le livre avant d'avoir localisé les jaunets. L'excellent policier de Sepulveda, auteur déjà très remarqué pour son charmant « — Vieux qui lisait des romans d'amour», se rattache à l'école prometteuse du thriller sud-américain, où brillent entre autres le Mexicain Taibo II et le Brésilien Fonseca. Le Chilien, comme eux, absorbe sans servilité l'influence des maîtres nord-américains: efficacité des constructions, rigueur du style, morale sourcilleuse du héros dont les échecs accumulés attestent la grandeur. A ces règles éprouvées les Latinos ajoutent quelques condiments de leur cru - on les retrouve chez Sepulveda. Le contexte, d'abord: ceux que lassent les banlieues de Chicago découvriront avec plaisir les vents humides du détroit de Magellan et s'intéresseront au curriculum d'un guérillero professionnel sur qui tant de guerres de libération ont laissé tant de cicatrices. La légèreté, ensuite: le policier américain a engraissé en vieillissant, il devient pléthorique et parfois indigeste. On fait aussi bien, et plus court, au sud du rio Grande. Enfin, la référence littéraire, le clin d'œil au lecteur cultivé. Ce procédé n'est pas sans danger. Il peut agacer comme un tic, ou prêter à sourire comme un brevet de culture que s'attribue l'auteur. Avec élégance, Sepulveda évite ces écueils et affirme sa qualité d'écrivain décomplexé sans rompre le rythme de son histoire.
  Joop-le-philosophe | Dec 11, 2018 |
Juan Belmonte, un ex-guerillero chilien réfugié en Allemagne est contraint par un assureur à partir à la recherche d'un trésor volé par les nazis pendant la guerre et caché en Patagonie. Il se trouvera en compétition dans sa quête avec un ex-membre de la Stasi est-allemande.
A la fin du livre il ira retrouver sa fille qu'il avait du abandonner au Chili en fuyant la dictature de Pinochet, une aventure pour laquelle il se sent bien plus désarmé.

Un bon policier, toujours aussi agréable à lire, avec l'humanité caractéristique de L. Sepulveda. ( )
  yannrosko | Apr 30, 2009 |
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Luis Sepúlvedaauteur principaltoutes les éditionscalculé
Carmignani, IlideTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Épigraphe
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Prima o poi la vita mi si metterà davanti e balzerò per strada. Come un leone.
Haroldo Conti, scrittore argentino, desaparecido a Buenos Aires il 4 maggio 1976
Vivere intensamente compensa ogni sforzo e quasi ogni sacrificio. Vivere a metà è sempre stata la funzione e il castigo dei mediocri.
Rolo Diez, Una piastrella nella valle della morte
Dédicace
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Ai miei nobili amici:
Ricardo Bada (perché mi ha convinto che ero uno scrittore)
Paco Ignacio Taibo II (perché mi ha coinvolto nell'avventura del Romanzo Nero)
e Jaime Casas, alias "El Chancho" (perché ha vissuto il più nero dei romanzi e non ha mai smesso di far luce)
Premiers mots
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All'autista del Lucero de la Pampa si illuminarono gli occhi quando vide la sagoma del cavaliere sul ciglio della strada.
Citations
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Perdere è una questione di metodo
Derniers mots
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(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
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Références à cette œuvre sur des ressources externes.

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This “engrossing, thoughtful noir novel” (Publishers Weekly) pits a former South american Marxist guerrilla against an ex-Stasi agent in a race to uncover the truth about a cache of medieval coins stolen during World War II. Translated by Suzanne Ruta.

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