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Maigret et le client du samedi (1962)

par Georges Simenon

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Séries: Maigret (59)

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348974,284 (3.58)4
Un entrepreneur du quartier des Abesses menace de tuer sa femme et son amant, qui depuis deux ans s'est install dans le foyer familial...
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Un homme – un faiblard que Maigret aimerait bien secouer – vient lui annoncer après pas mal d’hésitations qu’il va bien finir par tuer sa femme et son amant qui couchent dans son lit alors que lui est relégué au salon sur un lit pliable.

Mais voilà que trois jours après, il disparaît.

Une enquête pas vraiment intéressante et qui tient avec des bouts de ficelles mais raconte une bien navrante histoire. Et si Maigret n’a pas beaucoup d’empathie pour les soumis, il semble franchement détester les forts-à-bras ( )
  noid.ch | Apr 8, 2023 |
Léonard Planchon est un homme médiocre et faible, disgracié de surcroît (il a un bec-de-lièvre), qui a repris, à la mort de son patron, une petite entreprise de peinture assez prospère. Plusieurs samedis consécutifs, on l'a vu à la P.J. faisant antichambre pour parler au commissaire Maigret, mais repartant toujours avant d'être reçu. Ce « client du samedi », comme on l'appelle au quai des Orfèvres, se présente – un samedi également – à l'appartement du commissaire ; il connaît par les journaux sa compréhension et veut s'ouvrir à lui d'une idée qui l'obsède : tuer sa femme et son amant, Roger Prou, un bel homme, avantageux et costaud, qui travaille chez Planchon où, peu à peu, il prend la place du patron. Celui-ci, qui se sent devenir étranger dans sa propre maison, la déserte pour s'attarder dans les bistrots. Comme il n'est pas résigné à perdre son entreprise et sa petite fille Isabelle, il n'a trouvé d'autre issue que celle qu'il révèle à Maigret. Dès le lendemain, Maigret s'informe de ce qui se passe rue Tholozé, là où est établi Planchon. Ce dernier, qui a promis à Maigret de lui passer un coup de fil chaque jour, ne donne plus signe de vie après le lundi. Ce qui amène le commissaire à interroger Renée Planchon qui lui apprend que, deux semaines plus tôt, Planchon aurait cédé son affaire à Prou pour 30 000 nouveaux francs, s'engageant en retour à quitter les lieux et à accepter le divorce. C'est le surlendemain de sa visite chez Maigret que Planchon, toujours d'après ce que raconte sa femme, serait parti en emportant deux valises. Où est Planchon ? Personne ne le sait. Mais on retrouve, lors d'une perquisition que Maigret a obtenue, les 30000 francs dissimulés sous le plancher de la chambre d'Isabelle ; ce qui embarrasse les deux amants qui, dès lors, commencent à s'opposer. Et une semaine plus tard, c'est le corps de Planchon que l'on retrouve, dans les eaux de la Seine, avec plusieurs coups portés à la tête. Maigret n'a plus à s'occuper de l'affaire. Celle-ci viendra aux Assises l'été suivant. On apprendra alors que l'acte de cession était un faux au bas duquel la signature de Planchon avait été imitée. Les deux amants se défendent chacun pour son compte avec l'un pour l'autre un visible sentiment de haine. La déposition de Maigret, révélant les intentions homicides de Planchon, vaudra aux accusés les circonstances atténuantes : vingt ans pour Roger Prou, huit ans pour Renée Planchon.
  vdb | Nov 12, 2010 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Simenon, Georgesauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Gruyaert, HarryArtiste de la couvertureauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Siân ReynoldsTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Titre canonique
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Épigraphe
Dédicace
Premiers mots
Certaines images, sans raison, sans que nous y soyons pour rien, se raccrochent à nous, restent obstinément dans notre souvenir alors que nous sommes à peine conscient de les avoir enregistrées et qu'elles ne correspondent à rien d'important.
Citations
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Ce fut un dimanche matin comme les autres, paresseux et vide, un peu terne. Maigret avait l'habitude, ce jour là, quand, par chance, il le passait chez lui, de faire la grasse matinée et, même s'il n'avait pas sommeil, il restait au lit, sachant bien que sa femme n'aimait pas "l'avoir dans les jambes" tant qu'elle n'avait pas fini le gros du ménage.
Presque toujours, il l'entendait se lever avec précaution, vers sept heures, se glisser hors du lit, gagner la porte sur les points des pieds: puis il entendait le déclic du commutateur dans la pièce voisine et un trait lumineux se dessinait au ras du plancher.
Il se rendormait, sans s'être éveillé tout à fait. I savait que les choses se passaient ainsi et cette certitude pénétrait son sommeil.
Ce n'était pas le sommeil des autres jours mais celui du dimanche matin et il avait une autre épaisseur, une autre saveur aussi. Par exemple, de demi-heure en demi-heure, il entendait les cloches et il était conscient du vide des rues, de l'absence des camions, de la rareté des autobus.
Il savait aussi qu'il n'avait pas de responsabilités, que rien ne le pressait, ne l'attendait dehors.
Plus tard, il y avait le ronronnement étouffé de l'aspirateur électrique dans les autres pièces; plus tard encore l'odeur du café a laquelle il était très sensible.
Tous les ménages n'pnt-ils pas ainsi leurs traditions auxquelles ils se raccrochent et qui donnent de la saveur aux journées le plus mornes?
Une main lui secouait doucement l'épaule et une voix familière prononçait le rituel:
- Il est neuf heures...
Sa femme lui tendait sa premiere tasse de café, qu'il buvait toujours avant de se lever.
- Quel temps fait-il?
- Froid. Du vent.
Elle ouvrait les rideaux, déjà fraîche et nette dans une blouse de travail bleu pâle. Le ciel etait blanc aussi, d'un blanc de glace.
En robe de chambre et en pantoufles, Maigret allait s'asseoir dans la salle à mànger où le ménage était fini. Et la matinée allait s'écouler suivant certains rites qui s'étaient établis peu à peu au cours des années.
N'en était-il pas ainsi dans le appartements qu'il apercevait de l'autre côté du boulevard Richard-Lenoir, comme dans la plupart des logement de Paris et d'ailleurs? Ces petites habitudes, ce ronron, ne répondaient-ils pas d'une certaine nécessité?
Au fond, s'il savourait la monotonie des dimanches, il savourait plus encore le moment où, le lundi matin, il reprenait possession de son bureau.
Bien plus que la place du Tertre, devenue une trappe à touristes, la place des Abesses, avec sa bouche de métro, son théâtre de l'Atelier qui avait l'air d'un jouet ou d'un décor, ses bistrots, ses boutiques, représentaient aux yeux du commissaire le vrai Montmartre populaire et il se souvenait que, quand il l'avait découverte, peu après son arrivée à Paris, par un matin frileux mais ensoleillé de printemps, il s'était cru transporté dans un tableau d'Utrillo.
Cela grouillait de petit peuple,des gens   d'alentour qui allaient et venaient comme ceux d'un gros bourg un jour de marché, et on aurait dit que, comme dans un village aussi, il existait entre eux un air de famille.
Il savait par expérience que certains, parmi les vieux, n'avaient pour ainsi dire jamais mis les pieds hors de l'arrondissment et qu'il y avait encore des boutiques qui se transmettaient de père en fils depuis plusieurs générations.
C'était [la table] où les deux maçons étaient en train de manger de l'andouillette grillée et cela faisait envie au commissaire. Certains plats paraissent meilleurs au restaurant, surtout dans les petits bistrots, que chez soi.
Derniers mots
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Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
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DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

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Un entrepreneur du quartier des Abesses menace de tuer sa femme et son amant, qui depuis deux ans s'est install dans le foyer familial...

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