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The Persae is the oldest of surviving plays and its subject matter is unique in ancient drama, since it is concerned with a recent historical event, the defeat of the Persians at Salamis; yet before the publication of this work in 1960, there had been no edition suitable for university students and scholars. This major edition - the first to be attempted on such a scale - incorporated much material that former editions had neglected, including a number of textual suggestions and elucidations. In his introduction, Dr Broadhead assesses the Persae as a work of dramatic art, considers how far Aeschylus' patriotism has coloured his presentation of the tragedy, discusses the possibility that the play is part of a tetralogy, and reviews the evidence for a Sicilian text. He also explains the principles followed in establishing the text, which is accompanied by select critical notes. There is a full-scale commentary, which takes account of the scholarship that was current when this volume was first published. The appendices form an important supplement, and include a conspectus of metres; notes on spirit raising, the tragic kommos, and Persian names; and an account of the battle of Salamis.… (plus d'informations)
Les Perses serait, d’après ce que l’on sait aujourd’hui, la plus ancienne pièce de théâtre conservée. 472 avant Jésus-Christ, c’était il y a longtemps… Et pour une première, c’est déjà plutôt pas mal… Original du moins comme procédé littéraire. Eschyle, qui a participé à la victoire des Grecs contre les Perses en 480 avant Jésus-Christ et qui a manifestement été très marqué par la bataille de Salamine à laquelle il a participé, conte cet épisode historique, mais en se plaçant du côté des vaincus, en évoquant le retour de Xerxès défait dans sa capitale de Suse. Loin de l’historiographie qui fit de cette bataille la victoire des Grecs moins nombreux mais libres sur un peuple de barbares, Eschyle, pourtant du camp des vainqueurs, évoque le désarroi des vaincus. La perte de vies, la perte de l’honneur, la perte des espoirs d’expansion. Dans cette pièce relativement courte par rapport à ce qui se fera par la suite (environ 45 minutes), il ne faut pas chercher les péripéties, le suspens. On sait déjà que le malheur sera bu jusqu’à la lie. Non, c’est un climat que peint cette pièce, une atmosphère de malheur de plus en plus opaque qui se met en place au fil des minutes. Peu de personnages, seulement la reine qui attend dans l’angoisse les premières rumeurs de la bataille, puis le messager qui fait craindre le pire, puis le fantôme de Darius, empereur battu à Marathon et qu’il s’agissait de venger en réalisant les conquêtes dont il avait rêvées ; et enfin Xerxès, son fils et successeur qui s’en revient battu. Tous ces personnages dialoguent chacun à leur tour avec la reine, personnage pivot de la pièce et incarnation de la douleur des vaincus. Une pièce qui ne correspond plus à nos canons actuels, avec ces chœurs indispensables à la tragédie grecs et omniprésents tout au long de la pièce. Une écriture assez formelle qui touche difficilement la spectatrice contemporaine que je suis, mais, si ce n’est pas l’émotion qui m’a submergée, j’ai été happée par le texte, suspendue aux lèvres de la reine, prise dans le tourbillon de l’angoisse qui monte, de la peur de la perte, dans la délivrance enfin de la nouvelle, qu’importe qu’elle soit bonne ou mauvaise puisqu’elle met fin à la douleur des spéculations pour ouvrir à la douleur des réalités. Pas d’émotion, pas d’identification aux personnages, à la situation, mais une certaine communion, par-delà les siècles et les mers pour un sentiment qui peut être celui de tous et qui montre que la nature humaine n’a pas changé. Un texte qui vaut pour sa place dans l’histoire de la littérature, mais aussi pour l’audace de son point de vue et pour l’universalité de son propos.
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Of the Persians gone/ To the land of Greece/ Here are the trusted:/ As protectors of treasure/ And of golden thrones/ We were chosen by Xerxes-/ Emperor and king,/ Son of Darius-/ In accord with age/ Guards of the country. - (tr. Benardete, 1956)
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We shall escort thee/ With mournful lament. - (tr. Benardete, 1956)
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The Persae is the oldest of surviving plays and its subject matter is unique in ancient drama, since it is concerned with a recent historical event, the defeat of the Persians at Salamis; yet before the publication of this work in 1960, there had been no edition suitable for university students and scholars. This major edition - the first to be attempted on such a scale - incorporated much material that former editions had neglected, including a number of textual suggestions and elucidations. In his introduction, Dr Broadhead assesses the Persae as a work of dramatic art, considers how far Aeschylus' patriotism has coloured his presentation of the tragedy, discusses the possibility that the play is part of a tetralogy, and reviews the evidence for a Sicilian text. He also explains the principles followed in establishing the text, which is accompanied by select critical notes. There is a full-scale commentary, which takes account of the scholarship that was current when this volume was first published. The appendices form an important supplement, and include a conspectus of metres; notes on spirit raising, the tragic kommos, and Persian names; and an account of the battle of Salamis.
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Et pour une première, c’est déjà plutôt pas mal… Original du moins comme procédé littéraire. Eschyle, qui a participé à la victoire des Grecs contre les Perses en 480 avant Jésus-Christ et qui a manifestement été très marqué par la bataille de Salamine à laquelle il a participé, conte cet épisode historique, mais en se plaçant du côté des vaincus, en évoquant le retour de Xerxès défait dans sa capitale de Suse.
Loin de l’historiographie qui fit de cette bataille la victoire des Grecs moins nombreux mais libres sur un peuple de barbares, Eschyle, pourtant du camp des vainqueurs, évoque le désarroi des vaincus. La perte de vies, la perte de l’honneur, la perte des espoirs d’expansion.
Dans cette pièce relativement courte par rapport à ce qui se fera par la suite (environ 45 minutes), il ne faut pas chercher les péripéties, le suspens. On sait déjà que le malheur sera bu jusqu’à la lie. Non, c’est un climat que peint cette pièce, une atmosphère de malheur de plus en plus opaque qui se met en place au fil des minutes. Peu de personnages, seulement la reine qui attend dans l’angoisse les premières rumeurs de la bataille, puis le messager qui fait craindre le pire, puis le fantôme de Darius, empereur battu à Marathon et qu’il s’agissait de venger en réalisant les conquêtes dont il avait rêvées ; et enfin Xerxès, son fils et successeur qui s’en revient battu. Tous ces personnages dialoguent chacun à leur tour avec la reine, personnage pivot de la pièce et incarnation de la douleur des vaincus.
Une pièce qui ne correspond plus à nos canons actuels, avec ces chœurs indispensables à la tragédie grecs et omniprésents tout au long de la pièce. Une écriture assez formelle qui touche difficilement la spectatrice contemporaine que je suis, mais, si ce n’est pas l’émotion qui m’a submergée, j’ai été happée par le texte, suspendue aux lèvres de la reine, prise dans le tourbillon de l’angoisse qui monte, de la peur de la perte, dans la délivrance enfin de la nouvelle, qu’importe qu’elle soit bonne ou mauvaise puisqu’elle met fin à la douleur des spéculations pour ouvrir à la douleur des réalités. Pas d’émotion, pas d’identification aux personnages, à la situation, mais une certaine communion, par-delà les siècles et les mers pour un sentiment qui peut être celui de tous et qui montre que la nature humaine n’a pas changé. Un texte qui vaut pour sa place dans l’histoire de la littérature, mais aussi pour l’audace de son point de vue et pour l’universalité de son propos.