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Chargement... Blonde (2001)par Joyce Carol Oates
20th Century Literature (219) » 14 plus Female Protagonist (107) Female Author (180) Favorite Long Books (133) Books Read in 2023 (2,012) BBC World Book Club (66) Chargement...
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"Blonde" de Joyce Carol Oates raconte, sous forme de roman, la vie de Marilyn Monroe, enfant abandonnée par son père, délaissée par une mère psychiquement malade, placée en orphelinat puis en famille d'accueil et mariée à 16 ans, avant de connaître la gloire et la déchéance. La quête incessante d'amour est ici présentée comme la source première du mythe de l'actrice, fantasme ultime d'une période où la femme est encore souvent là pour être jolie, parler peu et servir l'homme, qu'il soit son époux, son agent ou son producteur, mais source aussi du continuel mal-être, des doutes et des angoisses qui mèneront à la chute de l'étoile blonde. Au-delà de ces aspects biographiques, on ne peut qu'admirer l'extrême précision des descriptions du milieu hollywoodien, les changements de points de vue et les variations de style qui vivifient le récit. Quelques longueurs, peut-être, mais sur 976 pages, c'est sans doute inévitable. Les premières pages de ce roman- fleuve, de même que la première partie traitant de l'enfance de Marilyn Monroe sont tellement bien écrites qu'on souhaiterait ce livre parfait. Pourtant, en dépit de sa très bonne teneur générale, l'essoufflement est bien perceptible (mais comment garder un pareil brio sur mille pages?) et on se trouve parfois un peu embarrassés d'inventions littéraires kitsch telles que celle du Dark Prince et de la Fair Princess que l'auteur use jusqu'à la corde. Un peu gênés aussi de voir exposer les entrailles de Norma Jean Baker/Marilyn Monroe dans des scènes parfois inutiles, alors que Hollywood et les médias sont précisément décrits comme un univers de chacals qui se repaît des carcasses de ceux qu'il a fabriqués. Blonde demeure néanmoins un excellent roman. La première moitié du roman est excellente, une réflexion sur la jeunesse, la beauté et la féminité à partir du personnage naissant de Maryline Monroe. Puis le rythme s'essoufle, à partir du moment où Monroe devient célebre, l'auteur n'arrive plus trop à appréhender son personnage, les anecdotes, péripéties et amants défilent sans trop de liant. On apprécie de croiser une galerie de personnages historiques, de Brando à Kennedy, et le soutien de la théorie de l'assassinat.
Gerade mit solchen fiktionalen Materialien, die in manchen Fällen nur hauchdünn neben den Originalen zu liegen scheinen, versteht es Oates, den inneren Raum der Monroe zu öffnen. Das Buch "Blond" behält also mit Sicherheit nicht nur bei der Haarfarbe recht, es ist als Ganzes gut recherchiert und es ist dort, wo es absichtsvoll von den verbürgten Fakten abweicht, fast noch besser erfunden. "Blond" ist aber vor allem gut geschrieben, und zwar deshalb, weil es über Strecken recht unkonventionell und frisch wirkt. Dramatic, provocative and unsettlingly suggestive, Blonde is as much a bombshell as its protagonist, the legendary Marilyn Monroe. Writing in highly charged, impressionistic prose, Oates creates a striking and poignant portrait of the mythic star and the society that made and failed her....Oates sees Monroe as doomed from the beginning by heredity and fate, and hurried to her death by a combination of cynical Hollywood exploitation, dependence on drugs and flawed choices of lovers and mates: JFK's cruel manipulation and shadowy intervention is the final blow to her fragile ego and her very existence. It is no surprise when, at the end, Oates subscribes to a controversial theory about Monroe's demise....In an author's note, Oates declares that her novel ""is not intended as a historic document."" Yet she illuminates the source of her subject's long emotional torment as few factual biographies ever do. Fait l'objet d'une adaptation dansPrix et récompensesListes notables
Alors, en début de soirée, ce 3 août 1962, vint la Mort, index sur la sonnette du 12305 Fifth Helena Drive. La Mort qui essuyait la sueur de son front avec sa casquette de base-ball. La Mort qui mastiquait vite, impatiente, un chewing-gum. Pas un bruit à l'intérieur. La Mort ne peut pas le laisser sur le pas de la porte, ce foutu paquet, il lui faut une signature. Elle n'entend que les vibrations ronronnantes de l'air conditionné. Ou bien... est-ce qu'elle entend une radio là ? La maison est de type espagnol, c'est une "hacienda" de plain-pied ; murs en fausses briques, toiture en tuiles orange luisantes, fenêtres aux stores tirés. On la croirait presque recouverte d'une poussière grise. Compacte et miniature comme une maison de poupée, rien de grandiose pour Brentwood. La Mort sonna à deux reprises, appuya fort la seconde. Cette fois, on ouvrit la porte. [Source : 4e de couv.] Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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> Le Livre de Poche (celiatas) : https://fr.calameo.com/books/0043038443afedcb9a996
> Il y a l'icône. Et il y a la femme, l'habitante esseulée du 12305, Fifth Elena Drive. Pour Norma Jean, par fascination pour la fille derrière l'actrice Monroe, Joyce Carol Oates a écrit un pavé de mille pages. Lourd, puissant et guerrier. Peu importe finalement que ça ressemble ou non à la «vraie vie». D'ailleurs, que peut-on en savoir, d'une vie, si on n'a pas approché le sujet ' La romancière américaine a le cerveau bien trop plein d'étincelles pour se soucier de tels détails. «70% du livre est imaginé» précise-t-elle dans tous les journaux de la planète. Si elle n'a interviewé personne, l'affabulatrice a choisi son camp. Une fois de plus, dans son trente-neuvième ouvrage, elle écrit contre ceux qui instrumentalisent les femmes. A la lire, on croit volontiers à la thèse de la beauté devenue jouet des hommes, de l'actrice née, bousillée par l'ultra-libéralisme des studios anthropophages, dévoreurs de jeunesse et avaleurs de corps. Ce qui détonne, c'est que Joyce Carol Oates écrit comme Marylin apparaît : c'est évident, hypnotique, ensorcelant. Sa forme textuelle, c'est la rage. Tout est vraisemblable et mensonger, comme une intense séance de voyance, un travail de sorcière buveuse de faux souvenirs, une analyse post-mortem. C'est Flaubert à Los Angeles, les néons remplacent la Normandie. Mais la lumière crue des réverbères montre que les âmes américaines sont un peu sales et pas seulement au temps du maccarthysme. Il fallait une féministe de 62 ans pour le crier si fort.
—Laurent Galiana, Urbuz.com
> Blonde est un livre à part dans l'oeuvre de Joyce Carol Oates, inspiré par la part d'ombre de Marilyn Monroe.
—Le Livre de Poche