Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
Chargement... Neununddreißigneunzig (original 2001; édition 2001)par Frederic Beigbeder
Information sur l'oeuvre99 francs par Frédéric Beigbeder (2001)
Aucun Chargement...
Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre
Sous la forme d'un roman, il s'agit bien ici d'une attaque contre la publicité, la société de consommation et l'existence superficielle d'un certain milieu. Si le trait est parfois (on l'espère) un peu appuyé et les plaisanteries souvent grasses, les formules font mouche et le propos est on ne peut plus percutant. A lire pour réfléchir à notre mode de vie... Sans doute parce que vous le valez bien, à lui de vous faire préférer ses livres... Mais foin de copie de slogans, l'auteur n'est pas facile à suivre. Beigbeder a le goût de la formule choc, de la situation scabreuse, de la description apocalyptique. On ne peut lui retirer cette énergie vitale. Mais Dieu que tout cela est bien brouillon. Cela saute à hue et à dia, cela interpelle le lecteur, le milieu de la pub, le monde entier. Cela mélange des entreprises fictives qui ne trompent personne et des entreprises réelles. Beigbeder a la critique facile, se nourrit de cette critique, se vend avec cette critique, se vit comme une critique. Essayons d'oublier le personnage jet-setteur qu'est l'auteur pour regarder ce livre avec neutralité : c'est haché menu en diable et offre des similitudes frappantes avec American Psycho de Ellis, sans toutefois avoir cette puissance destructrice. Qui se ressemble s'inspire. Je crois que ce qui m'a le plus gêné dans ce livre est le côté emphatique qui nuit à la force du propos, lequel est basiquement la dénonciation du monde vu comme une marchandise, hommes et bêtes comprises. L'emphase des descriptions, la boursouflure dans l'excès est très fatiguante à suivre. Cela donne franchement l'impression d'un livre écrit vite fait, sans peaufinage, sans soin. Juste un draft ! Cette satire de la société de consommation et du 'marketing' est un 'must' pour tout lecteur engagé et curieux des phénomènes de société moderne. Plus qu'un roman, le ton est incisif, argumentatif et les personnages surréalistes font de ce livre une bonne provocation. Le format des chapîtres est aléatoire, entrecoupé de vrais/fausses pubs - tout ce qu'il faut pour nous, pauvres lecteurs, qui de plus en plus souffrons de manque d'attention avec le matraquage médiatique, auditif et visuel des pubs et émissions de télé-réalité. Ce livre fait l'effet d'une douche froide, qui réveille notre (in)conscient collectif. Comme je dis, c'est un 'must'. aucune critique | ajouter une critique
Prix et récompensesDistinctionsListes notables
En gros, leur id e c' tait de d truire les for ts et de les remplacer par des voitures. Ce n' tait pas un projet conscient et r fl chi: c' tait bien pire. Ils ne savaient pas du tout o ils allaient, mais y allaient en sifflotant - apr s eux, le d luge (ou plut t les pluies acides). Pour la premi re fois dans l'histoire de la plan te Terre, les humains de tous les pays avaient le m me but: gagner suffisamment d'argent pour pouvoir ressembler une publicit . Le reste tait secondaire, ils ne seraient pas l pour en subir les cons quences. F. B. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Discussion en coursAucunCouvertures populaires
Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)848Literature French and related languages Miscellaneous French writingsClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
Est-ce vous ?Devenez un(e) auteur LibraryThing. |
—Nathalie Jungerman
> 99 FRANCS, par Frederic Beigbeder. — Un homme, travaillant dans le merveilleux monde de la publicité, décide qu'il en a assez et qu'il écrit un roman dans le but se faire congédier. Le projet "Maigrelette" de "Madone" (Silhouette de Danone) est son dernier dossier… et celui qui le fera craquer.
-- Par ce Roman-réalité qui nous montre les rouages diaboliques du monde de la publicité, Beigbeder se vide le coeur. Ironiquement, à la suite de la sortie de ce roman, il s'est fait virer…
—Sylvain Giguère (ICI.Radio-Canada.ca)