Ce site utilise des cookies pour fournir nos services, optimiser les performances, pour les analyses, et (si vous n'êtes pas connecté) pour les publicités. En utilisant Librarything, vous reconnaissez avoir lu et compris nos conditions générales d'utilisation et de services. Votre utilisation du site et de ses services vaut acceptation de ces conditions et termes.
Résultats trouvés sur Google Books
Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
« La violence qui a présidé à l’arrangement du monde colonial, qui a rythmé inlassablement la destruction des formes sociales indigènes, démoli sans restrictions les systèmes de références de l’économie, les modes d’apparence, d’habillement, sera revendiquée et assumée par le colonisé au moment où, décidant d’être l’histoire en actes, la masse colonisée s’engouffrera dans les villes interdites. Faire sauter le monde colonial est désormais une image d’action très claire, très compréhensible et pouvant être reprise par chacun des individus constituant le peuple colonisé. » Frantz Fanon. Publié en 1961, à une époque où la violence coloniale se déchaîne avec la guerre d’Algérie, saisi à de nombreuses reprises lors de sa parution aux Éditions François Maspero, le livre Les Damnés de la terre, préfacé par Jean-Paul Sartre, a connu un destin exceptionnel. Il a servi — et sert encore aujourd'hui — d’inspiration et de référence à des générations de militants anticolonialistes. Son analyse du traumatisme du colonisé dans le cadre du système colonial et son projet utopique d’un tiers monde révolutionnaire porteur d’un « homme neuf » restent un grand classique du tiers-mondisme, l’œuvre capitale et le testament politique de Frantz Fanon. Dans cette nouvelle édition, la préface de Alice Cherki, psychiatre et psychanalyste, auteur du Portrait de Frantz Fanon (Seuil, 2000), et la postface de Mohammed Harbi, combattant de la première heure pour la libération de son pays et historien de l'Algérie contemporaine, auteur de Une vie debout. Mémoires politiques 1945-1962 (La Découverte, 2001), restituent l'importance contemporaine de la pensée de Frantz Fanon. Source : résumé site de l'éditeur… (plus d'informations)
> LES DAMNÉS DE LA TERRE, par Frantz Fanon. — Les damnées de la terre, oeuvre majeure du 20e siècle, nous aide à mieux cerner la condition des opprimés, de ces laissés-pour-compte qui, malgré le ravissement ambiant, ne cessent de compter de nouveaux infortunés. Le livre soulève une interrogation brûlante, quand et dans quelle mesure la violence est-elle légitime lorsqu'il est question d'émancipation? Voit-on poindre le discours du ressentiment qui se manifeste par l'appel aux armes? Après tout, la violence a des vertus curatives, elle débarrasse le colonisé de son désespoir, de son sentiment aliénant d’infériorité et finalement, elle « hisse le peuple à la hauteur du leader ». À l'heure où le colonialisme revêt d'autres visages, il est pertinent de consulter les oeuvres phares qui ont permis aux mentalités de progresser. Extrait : « Les peuples africains ont rapidement compris qu’il y avait une équivalence absolue entre la dignité et la souveraineté. En fait, un peuple digne et libre est un peuple souverain. » --Olivier Boisvert, Saguenay, La Baie (ICI.Radio-Canada.ca)
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
National liberation, national renaissance, the restoration of nationhood to the people, commonwealth: whatever may be the headings used or the new formulas introduced, decolonization is always a violent phenomenon.
Citations
Derniers mots
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
For Europe, for ourselves, and for humanity, comrades, we must turn over a new leaf, we must work out new concepts, and try to set afoot a new man.
« La violence qui a présidé à l’arrangement du monde colonial, qui a rythmé inlassablement la destruction des formes sociales indigènes, démoli sans restrictions les systèmes de références de l’économie, les modes d’apparence, d’habillement, sera revendiquée et assumée par le colonisé au moment où, décidant d’être l’histoire en actes, la masse colonisée s’engouffrera dans les villes interdites. Faire sauter le monde colonial est désormais une image d’action très claire, très compréhensible et pouvant être reprise par chacun des individus constituant le peuple colonisé. » Frantz Fanon. Publié en 1961, à une époque où la violence coloniale se déchaîne avec la guerre d’Algérie, saisi à de nombreuses reprises lors de sa parution aux Éditions François Maspero, le livre Les Damnés de la terre, préfacé par Jean-Paul Sartre, a connu un destin exceptionnel. Il a servi — et sert encore aujourd'hui — d’inspiration et de référence à des générations de militants anticolonialistes. Son analyse du traumatisme du colonisé dans le cadre du système colonial et son projet utopique d’un tiers monde révolutionnaire porteur d’un « homme neuf » restent un grand classique du tiers-mondisme, l’œuvre capitale et le testament politique de Frantz Fanon. Dans cette nouvelle édition, la préface de Alice Cherki, psychiatre et psychanalyste, auteur du Portrait de Frantz Fanon (Seuil, 2000), et la postface de Mohammed Harbi, combattant de la première heure pour la libération de son pays et historien de l'Algérie contemporaine, auteur de Une vie debout. Mémoires politiques 1945-1962 (La Découverte, 2001), restituent l'importance contemporaine de la pensée de Frantz Fanon. Source : résumé site de l'éditeur
▾Descriptions provenant de bibliothèques
Aucune description trouvée dans une bibliothèque
▾Description selon les utilisateurs de LibraryThing
> BAnQ : https://numerique.banq.qc.ca/rechercheExterne/encoded/TGVzIGRhbW7DqXMgZGUgbGEgdG...
> LES DAMNÉS DE LA TERRE, par Frantz Fanon. — Les damnées de la terre, oeuvre majeure du 20e siècle, nous aide à mieux cerner la condition des opprimés, de ces laissés-pour-compte qui, malgré le ravissement ambiant, ne cessent de compter de nouveaux infortunés. Le livre soulève une interrogation brûlante, quand et dans quelle mesure la violence est-elle légitime lorsqu'il est question d'émancipation? Voit-on poindre le discours du ressentiment qui se manifeste par l'appel aux armes? Après tout, la violence a des vertus curatives, elle débarrasse le colonisé de son désespoir, de son sentiment aliénant d’infériorité et finalement, elle « hisse le peuple à la hauteur du leader ». À l'heure où le colonialisme revêt d'autres visages, il est pertinent de consulter les oeuvres phares qui ont permis aux mentalités de progresser.
Extrait : « Les peuples africains ont rapidement compris qu’il y avait une équivalence absolue entre la dignité et la souveraineté. En fait, un peuple digne et libre est un peuple souverain. »
--Olivier Boisvert, Saguenay, La Baie (ICI.Radio-Canada.ca)