À la fin des vacances de Noël, Eliot reçoit sur les réseaux sociaux une demande d'amitié d'un certain Patrice Gobeil, qui se présente comme un thanatologue originaire de la même ville que lui. N'ayant pas l'habitude d'accepter des invitations des étrangers, le héros refuse et prend ses distances avec le Web. Or, dans les semaines qui suivent, il reçoit d'étranges messages sur son téléphone cellulaire en plus de repérer un individu louche rôder autour de l'école. Son harceleur, qui porte le même nom de famille que lui, serait-il ce tueur d'enfants extrêmement dangereux qui s'est échappé du pénitencier de Roberval? [SDM]. Un roman d'horreur, rédigé dans un style populaire, qui s'achève, comme la majorité des autres titres de la collection, sur une chute ouverte laissant entendre que les ennuis ne font que commencer pour le héros. Ce dernier découvre en effet, au terme de rebondissements peu crédibles, qu'il est en fait harcelé par deux individus, dont l'évadé de prison ayant été reconnu coupable d'avoir séquestré des enfants et de leur avoir passé des fils sous la peau pour les manipuler comme des pantins. Une ambiance morbide règne donc sur ce récit plutôt tordu, au fil duquel les tempêtes hivernales qui font rage ajoutent à la sensation d'étouffement du protagoniste. Une lecture sombre et glauque, qui pourra troubler les âmes sensibles et qui est l'occasion, au passage, de stimuler la réflexion sur les dangers des réseaux sociaux. [SDM].