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Chargement... Fausto (original 1823; édition 1961)par Johann Wolfgang von Goethe, 1749-1832 (Auteur)
Information sur l'oeuvreFaust par Johann Wolfgang von Goethe (1823)
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Dans la quête du savoir, le docte a brûlé ses plus belles années. C’est un vieillard amer qui découvre qu’il n’a rien acquis ni produit qui puisse compenser cette perte. Il est tenté par le suicide ; Méphistophélès lui apparaît et lui propose en échange de son âme de lui rendre sa jeunesse, et avec elle les mille plaisirs qui combleront ses sens. Faust accepte sans illusion : il connaît l’insatisfaction essentielle de son cœur « Le moment n’arrivera jamais où son âme totalement satisfaite pourra dire « arrête -toi ». Méphistophélès emporte Faust pour un grand voyage. Ils s’attardent dans la taverne d’Auerbach, lieu de plaisirs paillards. Mais Faust répugne à de telles bassesses. Les scènes d’orgie dans la Cuisine des sorcières le laissent également froid jusqu’au moment où une hallucination de beauté le ravit. C’est le prélude de l’épisode de Marguerite. Faust découvre la jeune fille au sortir de l’église. Modeste, pudique, elle incarne l’innocence, la force de l’espoir, l’assurance de la foi. Faust la vénère comme son contraire. Le soir Faust pénètre dans sa chambre vide. Il est d’abord plein d’un désir sensuel mais le charme de l’innocence l’emplit de pensées douces et chastes… Méphistophélès dépose un coffret rempli de somptueux bijoux dans l’armoire de Marguerite. De retour dans sa chambre, Marguerite sent dans l’air une influence étrangère. Elle découvre le coffret, pare sa jeunesse de ces trésors mais les repose bientôt, consciente qu’ils ne lui appartiennent pas ( sa Mère les rapportera au Curé !). scène de Faust, anonyme du XIXème siècleDans un jardin Faust et Marguerite se rencontrent : la jeune fille est subjuguée. Mais sa main (en effeuillant la fleur dont elle porte son nom) trace le destin de cette passion fatale.. Faust lui jure néanmoins un amour éternel. Ils s’embrassent dans un pavillon. Quand l’heure vient de se séparer, Marguerite ne connaît plus l’insouciance. L’angoisse s’est déployée en même temps que la passion. L’image de Faust hante son esprit. Elle chante mélancoliquement la paix perdue et l’angoisse qui étreint son cœur. Dans le jardin de Marthe, Faust rejoint Marguerite et se lance dans un hymne panthéiste grandiose. Marguerite peut voir que toute la création s’unit dans la gloire à l’amour divin. Mais au moment des adieux, Faust tend à Marguerite le flacon de somnifère qui devra endormir sa mère afin qu’ils puissent jouir de leur rendez-vous d’amour. Marguerite ne s’oppose pas à ce procédé ; elle est séduite. La réalité de la rumeur rattrape la jeune femme. Son frère, sentant sa famille « déshonorée», provoque en duel Faust qui, aidé des pouvoirs de Méphistophélès, le blesse à mort. Agonisant, le frère maudit la honte de sa sœur. Devenue mère, Marguerite est délaissée par Faust et abandonnée de tous comme une « fille perdue ». Méphistophélès entraîne Faust vers la nuit de Valpurgis. Sur le Blocksberg, Méphistophélès s’adonne à tous les plaisirs orgiaques au milieu des démons et des sorcières en folie. Mais Faust se sent «étranger à ces excès ; il est saisi par une apparition : « une adolescente aux yeux de morte » : il pressent la fin tragique de Marguerite. Faust se déchaîne contre Méphistophélès. Dans une course infernale ils passent devant un gibet entouré de sorcières. C’est celui qu’on prépare pour Marguerite, l’infanticide. Dans la scène suivante la jeune femme est découverte hébétée sur son lit de prison. D’abord, elle ne reconnaît pas Faust qui vient la visiter. Elle est prise de cauchemars. Ce n’est que lorsque Faust retrouve le ton de son amour passé qu’elle se réveille et lui tend les bras. Mais elle refuse de le suivre et repousse les offres de Méphistophélès ; elle veut expier son crime et implore l’assistance de Dieu qui la sauve. Faust quitte la prison en compagnie de Méphistophélès. Il a tout perdu. C’est ainsi que s’achève la première partie du Faust de Goethe. Dans la seconde partie, qu’il achèvera peu de temps avant sa mort, l’auteur loge toutes les expériences que sa vie tumultueuse lui a apportées. Faust comme Goethe connaît les intrigues de cour, la confiance de l’Empereur, le tumulte des champs de bataille, l’extase esthétique de la beauté classique, la joie de la production. Faust épouse Hélène de Troie.De la conjugaison de romantisme et de la beauté classique naît Euphorion, symbole du génie poétique. Faust, lassé des exploits militaires et de la destruction qu’ils entraînent, assainit un lambeau de terre qu’il arrache à la mer ; il le fait fructifier et en demande la concession à l’Empereur pour le rendre au peuple et « vivre sur une terre libre au sein d’un peuple libre ». Cette entreprise lui apporte la plus vive joie de son existence. Les aspirations intellectuelles et vitales y sont réconciliées dans l’action. Les derniers épisodes sont endeuillés par la mort de Philémon et Baucis, les deux vieillards refusent d’échanger leur pauvre chaumière contre l’opulente ferme que leur offre Faust ; ils brûleront dans l’incendie que déclenche Méphistophélès. Une fois de plus les faits ont dépassé les intentions. Peut-être Méphistos ne fait-il qu’incarner le débordement maléfique ( malfaisant ou plus simplement malheureux )de l’action sur les intentions qui la motivent. Le mal n’est peut-être rien d’autre que la part d’immaitrisé qui tourne mal ( précisément) alors que d’autres hasards sont célébrés comme divins parce qu’ils nous réjouissent. > Possédé par le désir de savoir, le docteur Faust trouve ses capacités trop étroites, trop humaines. La magie le tente : et si elle lui donnait les moyens de comprendre le monde en son entier, de dépasser les limites de la réalité ? Mais plus tentateur encore est Méphistophélès, le diable turbulent qui lui propose un pacte son âme en échange de la possibilité illimitée d'agir. L'homme nouveau, l'homme enchaîné laisse alors ses passions se débonder. Marguerite, la femme aimée, y perd son innocence. Et Faust, entre angoisse et exaltation, vit des situations extrêmes, extrêmement fortes, extrêmement douloureuses. Diabolique, non ? —Pauline Hamon (Culturebox) > « Tourne sans délai ton regard vers l’intérieur Là se trouve le centre dont nul noble coeur ne peut douter. Nulle erreur n’est possible, car la conscience autonome illumine désormais ta vie quotidienne. » —Goethe (Testament)
(specifically reviews the illustrations by Harry Clarke) Clarke’s unmistakable aesthetic, which became a centerpiece of the Irish Arts and Crafts movement and which he had applied to Edgar Allan Poe’s Tales of Mystery and Imagination just a few years earlier, lends the Goethe masterpiece an additional dimension of haunting beauty .... Appartient à la sérieGoethe's Faust (1-2) Appartient à la série éditorialeColecção História da Literatura (Livro 85) — 17 plus Deutsche Bibliothek (Bd. 1) dtv (12400) Everyman's Library (335) The German Library (18) Goethe: The Collected Works (volume 2) Goldmann Klassiker (7517) Gouden Reeks (5) Great Books of the Western World (Volume 47, 1952 ed.) Letras Universales (77) Modern Library (177) Perpetua reeks (4) Est contenu dansSorrows of Young Werther: WITH Elective Affinities, Faust and Italian Journey (Everyman's Library classics) par Johann Wolfgang von Goethe Great Books Of The Western World - 54 Volume Set, Incl. 10 Vols of Great Ideas Program & 10 Volumes Gateway To Great Books par Robert Maynard Hutchins (indirect) GREAT BOOKS OF THE WESTERN WORLD--54 Volumes 27 volumes 1961-1987 GREAT IDEAS TODAY (Yearbooks) 10 volumes GATEWAY TO THE GREAT BOOKS 10 volumes GREAT IDEAS PROGRAM. Total 101 Volumes. par Robert Maynard Hutchins (indirect) ContientA inspiréFaust par Charles Gounod Contient une étude deContient un supplémentContient un commentaire de texte deContient un guide de lecture pour étudiantDistinctionsListes notables
Extrait : ""Ah ! philosophie, jurisprudence et me decine pour mon malheur ! the ologie aussi, j'ai tout approfondi avec une ardeur laborieuse ; et maintenant me voici la , pauvre fou ! aussi sage qu'auparavant. Je m'intitule, il est vrai, mai tre, docteur, et, depuis dix ans, dec ?a , dela , en long, en large, je trai ne mes e le ves par le nez."" Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)832.6Literature German literature and literatures of related languages German drama 1750–1832 : 18th century; classical period; romantic periodClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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J’en retiens tout de même l’idée d’un personnage tenaillé par une soif de savoir plus que de pouvoir. C’est parce que l’étude et la religion ne lui apportent pas les réponses aux questions qu’il se pose qu’il accepte le pacte que le diable, par l’intermédiaire de son serviteur Méphistophélès , lui propose. C’est l’incomplétude du savoir et son impuissance que Faust noie finalement dans l’assouvissement de ses désirs et dans l’infini de son pouvoir. Et ses désirs ne semblent même pas lui apporter la jouissance ou la plénitude espérée, tant ils s’évanouissent aussi vite qu’ils sont assouvis, porteurs eux aussi de leur lot d’insatisfaction perpétuelle.
Dans son désir de s’élever au-dessus de la finitude de la condition humaine, Faust est touchant et porte un peu de chacun d’entre nous. Dans son ivresse de toute-puissance aussi, probablement d’ailleurs.
Je crois que c’est ce que je garderai de cette pièce de théâtre, l’idée que l’on n’a guère le choix. Soit on apprend à accepter, voire à chérir, les limites de notre compréhension et de notre action sur le monde, soit on est condamné à se brûler les ailes, tel l’Icare de la mythologie ou le Dom Juan de Molière.