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What impact can American history have on the life of the vulnerable individual? It is 1951 in America, the second year of the Korean War. A studious, law-abiding, intense youngster from Newark, New Jersey, Marcus Messner, is beginning his sophomore year on the pastoral, conservative campus of Ohio's Winesburg College. And why is he there and not at the local college in Newark where he originally enrolled? Because his father, the sturdy, hard-working neighborhood butcher, seems to have gone mad--mad with fear and apprehension of the dangers of adult life, the dangers of the world, the dangers he sees in every corner for his beloved boy. As the long-suffering, desperately harassed mother tells her son, the father's fear arises from love and pride. Perhaps, but it produces too much anger in Marcus for him to endure living with his parents any longer. He leaves them and, far from Newark, in the midwestern college, has to find his way amid the customs and constrictions of another American world.--From publisher's description.… (plus d'informations)
> Avant d'en arriver à Tolstoï, j'ai commencé par un roman court, pour repartir la machine : Indignation de Philip Roth (Gallimard, 2010). Un titre dans l'air du temps... Un entremets du vénérable et prolifique auteur de Pastorale américaine et de La tache, qui publie à une fréquence d'un roman par année environ. C'est l'histoire d'un enfant chéri du New Jersey, fils unique d'un boucher juif aux angoisses envahissantes, qui s'exile dans une université de l'Ohio, dans les années 50, pour survivre à ce trop-plein d'amour filial. Roman noir sur le passage à l'âge adulte, qui se pose également comme une métaphore de la guerre de Corée, Indignation est un « petit » Roth. Par sa brièveté surtout. Un Roth inspiré néanmoins, comme toujours, par la plume suave et ironique d’un maître romancier. (Marc CASSIVI) --La presse, 24 juillet 2012, C. Arts
> INDIGNATION. — L’action se déroule au début des années 50, alors que tombent en Corée des hordes de jeunes soldats américains. Marcus, 19 ans, passe sur un campus traditionaliste les derniers moments de sa courte vie. Il y découvrira, à une époque de restrictions et de tabous, le sens du devoir, l’exaltation intellectuelle, l’extase charnelle, le conflit et, plus que tout, l’indignation. Le personnage de Marcus est admirablement bien campé : brillant, élégant, mûr, imposant. L’une des figures les plus intéressantes qu’il m’ait été donné de rencontrer. De main de maître, Philip Roth trace l’esquisse d’une révolution qui s’apprête à transformer le visage de l’Amérique et le cœur des hommes, où contrastent la fougue de la jeunesse et la méfiance de la vieillesse. Marianne Chevrier Du Soleil. --Le libraire, No 63 | Février - Mars 2011
> Philip Roth est né à Newark, aux Etats-Unis, en 1933. Il vit dans le Connecticut. Son premier roman, Goodbye, Colombus (Folio n° 1185), lui vaut le National Book Award en 1960, prix qui lui est de nouveau décerné en 1995 pour Le Théâtre de Shabbath (Folio n° 3072). Il a reçu à deux reprises le National Book Critics Circle Award, en 1987 pour La contrevie (Folio n° 4382) et en 1992 pour Patrimoine (Folio n° 2653). Le PEN Faulkner Award a récompensé les romans Opération Shylock (Folio n° 2937) et La tache (Folio n° 4000), également distingué par le prix Médicis étranger en 2002. Entre autres récompenses, Le complot contre l'Amérique (Folio n° 4637) a été consacré Meilleur livre de l'année par le New York Times Book Review. --Le Figaroscope
Ici nous retrouvons le style alerte et efficace du meilleur Roth, son humour caustique, son sens de l'observation et de la construction dramatique, son humanité. Sur fond de guerre de Corée, avec son cortège de massacres et d'horreurs, on fait la connaissance d'un jeune juif de dix-neuf ans, étudiant sérieux qui fuit la soudaine anxiété paternelle pour échouer dans une lointaine université attachée aux valeurs traditionnelles américaines, où il découvrira l'amour, mais aussi la force des préjugés sociaux et des tabous sexuels. Au fil de ses erreurs, tâtonnements et changements de cap se révèle de façon implacable l'absurdité de la succession d'évènements qui font une vie et, malheureusement aussi, souvent une mort. ( )
Très bon roman. Une fin surprenante. Une passe d'écriture que je n'ai pas comprise. Mais un humour et un ton qui fait qu'on n'a pas envie de laisser tomber le livre. M'a donné envie de lire ses autres titres. ( )
In his famous essay "Writing American Fiction," written back in 1960, Roth spoke about the difficulty of writing credibly about the time we live in. "It stupefies, it sickens, it infuriates, and finally it is even a kind of embarrassment to one's meager imagination." As his new book and his many other novels show, it can be done by a master.
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Für K. W.
Premiers mots
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Ungefähr zweieinhalb Monate nachdem die gutausgebildeten, von den Sowjets und den chinesischen Kommunisten mit Waffen ausgerüsteten Divisionen Nordkoreas am 25. Juni 1950 über den 38. Breitengrad vorgedrungen waren und mit dem Einmarsch in Südkorea das große Leid des Koreakriegs begonnen hatte, kam ich auf Robert Treat, ein kleines College in Newark, benannt nach dem Mann, der die Stadt im siebzehnten Jahrhundert gegründet hatte.
Citations
Derniers mots
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Inderdaad ja, het goeie ouwe uitdagende 'sodemieter op', en daarmee was het uit voor de slagerszoon, drie maanden voor zijn twintigste verjaardag dood - Marcus Messner, 1932-1952, de enige van zijn jaargenoten die het ongeluk had te sneuvelen in de Koreaanse oorlog, waaraan op 27 juli 1953 een eind kwam met de ondertekening van een wapenstilstand, elf maanden voordat Marcus, zo hij in staat was geweest de kerk te slikken en zijn kop te houden, zijn studie aan Winesburg College zou hebben voltooid - met aan zekerheid grenzende waarschijnlijheid als beste van zijn jaar - en dus voorlopig nog niet te weten had hoeven komen wat zijn onontwikkelde vader hem al die tijd met zoveel moeite had proberen bij te brengen: via welke verschirikkelijke, onbegrijpelijke wegen iemands meest alledaagse, onbeduidende, zelfs komische keuzes tot het meest buitenproportionele resultaat leiden.
What impact can American history have on the life of the vulnerable individual? It is 1951 in America, the second year of the Korean War. A studious, law-abiding, intense youngster from Newark, New Jersey, Marcus Messner, is beginning his sophomore year on the pastoral, conservative campus of Ohio's Winesburg College. And why is he there and not at the local college in Newark where he originally enrolled? Because his father, the sturdy, hard-working neighborhood butcher, seems to have gone mad--mad with fear and apprehension of the dangers of adult life, the dangers of the world, the dangers he sees in every corner for his beloved boy. As the long-suffering, desperately harassed mother tells her son, the father's fear arises from love and pride. Perhaps, but it produces too much anger in Marcus for him to endure living with his parents any longer. He leaves them and, far from Newark, in the midwestern college, has to find his way amid the customs and constrictions of another American world.--From publisher's description.
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(3.7)
5
> Québec français, (161), pp. 16-17 : https://id.erudit.org/iderudit/63967ac
> BAnQ (Hamelin L., Le devoir, 29 janv. 2011) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2929646
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=5qQLK97dWPsC&hl=fr&printsec=frontcover&...
> Avant d'en arriver à Tolstoï, j'ai commencé par un roman court, pour repartir la machine : Indignation de Philip Roth (Gallimard, 2010). Un titre dans l'air du temps... Un entremets du vénérable et prolifique auteur de Pastorale américaine et de La tache, qui publie à une fréquence d'un roman par année environ.
C'est l'histoire d'un enfant chéri du New Jersey, fils unique d'un boucher juif aux angoisses envahissantes, qui s'exile dans une université de l'Ohio, dans les années 50, pour survivre à ce trop-plein d'amour filial. Roman noir sur le passage à l'âge adulte, qui se pose également comme une métaphore de la guerre de Corée, Indignation est un « petit » Roth. Par sa brièveté surtout. Un Roth inspiré néanmoins, comme toujours, par la plume suave et ironique d’un maître romancier. (Marc CASSIVI)
--La presse, 24 juillet 2012, C. Arts
> INDIGNATION. — L’action se déroule au début des années 50, alors que tombent en Corée des hordes de jeunes soldats américains. Marcus, 19 ans, passe sur un campus traditionaliste les derniers moments de sa courte vie. Il y découvrira, à une époque de restrictions et de tabous, le sens du devoir, l’exaltation intellectuelle, l’extase charnelle, le conflit et, plus que tout, l’indignation. Le personnage de Marcus est admirablement bien campé : brillant, élégant, mûr, imposant. L’une des figures les plus intéressantes qu’il m’ait été donné de rencontrer. De main de maître, Philip Roth trace l’esquisse d’une révolution qui s’apprête à transformer le visage de l’Amérique et le cœur des hommes, où contrastent la fougue de la jeunesse et la méfiance de la vieillesse. Marianne Chevrier Du Soleil.
--Le libraire, No 63 | Février - Mars 2011
> Philip Roth est né à Newark, aux Etats-Unis, en 1933. Il vit dans le Connecticut. Son premier roman, Goodbye, Colombus (Folio n° 1185), lui vaut le National Book Award en 1960, prix qui lui est de nouveau décerné en 1995 pour Le Théâtre de Shabbath (Folio n° 3072). Il a reçu à deux reprises le National Book Critics Circle Award, en 1987 pour La contrevie (Folio n° 4382) et en 1992 pour Patrimoine (Folio n° 2653). Le PEN Faulkner Award a récompensé les romans Opération Shylock (Folio n° 2937) et La tache (Folio n° 4000), également distingué par le prix Médicis étranger en 2002. Entre autres récompenses, Le complot contre l'Amérique (Folio n° 4637) a été consacré Meilleur livre de l'année par le New York Times Book Review.
--Le Figaroscope