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Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1815 edition. Extrait: ...que cette langue a eue dans l'Inde et ses rapports d'origine avec celles du pays, onl produit une langue nouvelle, qui est une combinaison de morisque et d'hindou: on l'appelle hindostani. Elle est tres-riche, tres-harmonieuse, mais peu reguliere et pas encore fixee dans ses principes. On la parle generalement dans l'Hindoustan depuis Lahor jusqu'a l'orient de Delhi. Lekaptchak ou ubgai, qui etait le vrai tartare usite dans les etats de Tamerlan, a beaucoup d'analogie avec le persan ancien. Il se parle encore assez purement chez les Tartares'du Wolga et de la Crimee. Les autres idiomes de laTartarie sont mele de kalmoucL, de russe, et meme d'arabe. LesTurcomaus parlent un dialecte du turc; les Usbeks'un dialecte du pessau. Nous devons faire observer que lemautchou moderne se classe dans la famille des langues tartares, puisqu'il a les memes principes, quoique ses racines soient eu partie differentes. Ce rapprochement entre deux langues qui se parlent aux deux extremites de l'Asie est le resultat des rapports qui ont subsiste entre les peuples orientaux et occidentaux par les conquetes des Kalmoucks ou Mogols, et desTartares (i). Peuples metis ou Mongols caucasiens. Les peuples, en se dispersant, s'etendent en proportion des facilites que le pays leur offre. Dans sa partie occidentale, l'ancien continent etanLpartage en deux par le grand massif central, les Scythes ou peuples mongols ne purent penetrer dans la partie meridionale, qui fut occupee, comme nous le verrons, par la race caucasique. Mais ces memes peuples, ..… (plus d'informations)
DarthFisticuffs: Both are explorations of the lives of people who have dedicated themselves to the land, and are generational sagas of the waves of events and emotions they have to navigate, and the morals that guide them through.
Willa Cather semble faire partie des auteurs classiques américains qui n’ont pas traversé l’Atlantique. En France, la plupart de ses romans sont introuvables ou peu s’en faut. C’est donc en anglais que je l’ai lue, grâce au Projet Gutenberg qui met nombre de ses titres à disposition des lecteurs. Cela faisait un moment que je voulais découvrir cette autrice. Je l’ai nominée pour une possible lecture de groupe, et comme elle a remporté le plus de suffrages, je n’avais plus d’excuse pour remettre cette lecture à plus tard, et je suis contente d’avoir enfin franchi le pas ! Ce roman, le premier de la trilogie de la plaine (mais sans lien romanesque avec les deux autres, semble-t-il, c’est plus une unité de lieu assez lâche qui définit cette trilogie), se concentre sur le personnage d’Alexandra Bergson, qui prend la tête de l’exploitation familiale lorsque son père meurt prématurément. Issue d’une immigration suédoise récente, Alexandra se retrouve à devoir gérer une ferme qui croule sous les dettes, dans l’état du Nebraska, lui aussi de colonisation récente. Alexandra est donc de cette première génération de pionniers qui doit apprivoiser la terre, qui doit faire le dos rond quand les plantations ne donnent pas, qui doit trouver un équilibre entre origines et nouveau monde. Il est intéressant de noter que l’histoire commence dans les années 1880 (et s’étendent sur un peu plus d’une quinzaine d’années). 1880, et l’on parle de pionniers, de terre vierge. J’ai pris conscience, je crois, de ce que l’on veut dire que on dit que les Etats-Unis n’ont pas d’histoire. Le Nebraska n’est devenu un état américain (et pas le dernier!) qu’il y a 154 ans, alors que la plupart des pays européens étaient presque dans leurs frontières actuelles. Cela veut dire aussi que ces terres n’ont pas connu d’autre forme d’agriculture que cette agriculture extensive et motorisée, alors qu’elle est chez nous le fruit d’une lente évolution. Lorsque nous parlons de revenir à des pratiques plus intensives en main-d’œuvre et plus respectueuses de la terre, ce retour en arrière n’est juste pas possible dans ces endroits… Je m’éloigne peut-être un peu du roman, mais j’ai trouvé cela vertigineux lorsque j’en ai pris conscience en voyant Alexandra commencer à investir dans des grands silos et des moissonneuses. Mais ce livre est loin de n’être qu’un précis d’histoire agricole, c’est avant tout un chant d’amour à la terre. Alexandra devient fille de cette terre où elle est arrivée un peu par hasard mais qu’elle a choisi de faire sienne. Elle est cheffe de famille, mais sa vraie famille, au fond, c’est la terre, ce sont ses champs. Un attachement d’ailleurs assez ambigu puisque cette terre est tout pour elle, mais ce dont elle rêve pour son petit frère, c’est d’un métier qui ne le lie pas à cette terre, qui lui permette de voir autre chose. Elle est à la fois reine et esclave de sa terre, un esclavage qui certes semble la rendre heureuse, mais un esclavage quand même.
S’il y a des choses très intéressantes dans ce livre, j’y ai trouvé quelques défauts. Le plus important est le saut de 16 ans qu’il y a entre le début du roman et le reste. Les 16 ans qui établissent la ferme, qui construisent ce lien, cette chaîne entre la terre et Alexandra, les 16 ans de renoncement, de pauvreté, de difficulté, de privations… Je me suis sentie flouée de ne pas voir ces 16 ans, qui auraient été pour moi le plus intéressant, le cœur de ce roman. J’ai eu l’impression d’arriver quand tout était joué, et cela m’a beaucoup déçue. Heureusement, les descriptions des paysages et de l’attachement à la terre sont tout simplement merveilleux, et rien que pour eux, j’ai aimé, et plus qu’aimé, cette lecture. Une autre chose qui m’a troublée, c’est l’absence totale des autochtones. Willa Cather affirme à plusieurs reprises le caractère vierge de cette terre, le fait que ces pionniers sont les premiers à la fouler. Ils sont peut-être les premiers à la domestiquer, mais ils ne sont pas les premiers à y vivre (le nom même de l’État en atteste). Aujourd’hui, on n’accepterait pas une telle lecture de l’histoire du pays, mais Willa Cather a écrit ce roman au début du XXème siècle, et elle a fait partie, enfant, de ces pionniers, ce qu’elle dit est donc une représentation intéressante de la mentalité de l’époque, et elle n’a pas grand chose de surprenant.
En définitive, voilà une découverte très intéressante d’un classique américain qui mériterait d’être plus connu de notre côté de l’Atlantique. Willa Cather est une autrice que je découvre avec beaucoup de retard, mais maintenant que j’ai commencé, je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin.
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Prairie Spring
Evening and the flat land, Rich and sombre and always silent; The miles of fresh-plowed soil, Heavy and black, full of strength and harshness; The growing wheat, the growing weeds, The toiling horses, the tired men; The long empty roads, Sullen fires of sunset, fading, The eternal, unresponsive sky. Against all this, Youth, Flaming like the wild roses, Singing like the larks over the plowed fields, Flashing like a star out of the twilight; Youth with its insupportable sweetness, Its fierce necessity, Its sharp desire, Singing and singing, Out of the lips of silence, Out of the earthy dusk.
Dédicace
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To the memory of Sarah Orne Jewett in whose beautiful and delicate work there is the perfection that endures
Premiers mots
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One January day, thirty years ago, the little town of Hanover, anchored on a windy Nebraska tableland, was trying not to be blown away. A mist of fine snowflakes was curling and eddying about the cluster of low drab buildings huddled on the gray prairie, under a gray sky. The dwelling-houses were set about haphazard on the tough prairie sod; some of them looked as if they had been moved in overnight, and others as if they were straying off by themselves, headed straight for the open plain. None of them had any appearance of permanence, and the howling wind blew under them as well as over them. The main street was a deeply rutted road, now frozen hard, which ran from the squat red railway station and the grain “elevator” at the north end of the town to the lumber yard and the horse pond at the south end. On either side of this road straggled two uneven rows of wooden buildings; the general merchandise stores, the two banks, the drug store, the feed store, the saloon, the post-office. The board sidewalks were gray with trampled snow, but at two o’clock in the afternoon the shopkeepers, having come back from dinner, were keeping well behind their frosty windows. The children were all in school, and there was nobody abroad in the streets but a few rough-looking countrymen in coarse overcoats, with their long caps pulled down to their noses. Some of them had brought their wives to town, and now and then a red or a plaid shawl flashed out of one store into the shelter of another. At the hitch-bars along the street a few heavy work-horses, harnessed to farm wagons, shivered under their blankets. About the station everything was quiet, for there would not be another train in until night.
Citations
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The history of every country begins in the heart of a man or a woman.
People have to snatch at happiness when they can, in this world. It is always easier to lose than to find.
Those fields, colored by various grain! - Mickiewicz
When the road began to climb the first long swells of the Divide, Alexandra hummed an old Swedish hymn, and Emil wondered why his sister looked so happy. Her face was so radiant that he felt shy about asking her. For the first time, perhaps, since that land emerged from the waters of geologic ages, a human face was set toward it with love and yearning. It seemed beautiful to her, rich and strong and glorious. Her eyes drank in the breadth of it, until her tears blinded her. Then the Genius of the Divide, the great, free spirit which breathes across it, must have bent lower than it ever bent to a human will before. The history of every country begins in the heart of a man or a woman.
But that, as Emil himself had more than once reflected, was Alexandra's blind side, and her life had not been of the kind to sharpen her vision. Her training had all been toward the end of making her proficient in what she had undertaken to do. Her personal life, her own realization of herself, was almost a subconscious existence; like an underground river that came to the surface only here and there, at intervals months apart, and then sank again to flow on under her own fields. Nevertheless, the underground stream was there, and it was because she had so much personality to put into her enterprises and succeeded in putting it into them so completely, that her affairs prospered better than those of her neighbors.
Marie stole slowly, flutteringly, along the path, like a white night-moth out of the fields. The years seemed to stretch before her like the land; spring, summer, autumn, winter, spring; always the same patient fields, the patient little trees, the patient lives; always the same yearnings, the same pulling at the chain - until the instinct to live had torn itself and bled and weakened for the last time, until the chain secured a dead woman,who might cautiously be released.
Derniers mots
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They went into the house together, leaving the Divide behind them, under the evening star. Fortunate country, that is one day to receive hearts like Alexandra’s into its bosom, to give them out again in the yellow wheat, in the rustling corn, in the shining eyes of youth!
Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent generalement telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans les coquilles) aupres de l'editeur. Non reference. Non illustre. 1815 edition. Extrait: ...que cette langue a eue dans l'Inde et ses rapports d'origine avec celles du pays, onl produit une langue nouvelle, qui est une combinaison de morisque et d'hindou: on l'appelle hindostani. Elle est tres-riche, tres-harmonieuse, mais peu reguliere et pas encore fixee dans ses principes. On la parle generalement dans l'Hindoustan depuis Lahor jusqu'a l'orient de Delhi. Lekaptchak ou ubgai, qui etait le vrai tartare usite dans les etats de Tamerlan, a beaucoup d'analogie avec le persan ancien. Il se parle encore assez purement chez les Tartares'du Wolga et de la Crimee. Les autres idiomes de laTartarie sont mele de kalmoucL, de russe, et meme d'arabe. LesTurcomaus parlent un dialecte du turc; les Usbeks'un dialecte du pessau. Nous devons faire observer que lemautchou moderne se classe dans la famille des langues tartares, puisqu'il a les memes principes, quoique ses racines soient eu partie differentes. Ce rapprochement entre deux langues qui se parlent aux deux extremites de l'Asie est le resultat des rapports qui ont subsiste entre les peuples orientaux et occidentaux par les conquetes des Kalmoucks ou Mogols, et desTartares (i). Peuples metis ou Mongols caucasiens. Les peuples, en se dispersant, s'etendent en proportion des facilites que le pays leur offre. Dans sa partie occidentale, l'ancien continent etanLpartage en deux par le grand massif central, les Scythes ou peuples mongols ne purent penetrer dans la partie meridionale, qui fut occupee, comme nous le verrons, par la race caucasique. Mais ces memes peuples, ..
▾Descriptions provenant de bibliothèques
Aucune description trouvée dans une bibliothèque
▾Description selon les utilisateurs de LibraryThing
Description du livre
Résumé sous forme de haïku
Bibliothèque patrimoniale: Willa Cather
Willa Cather a une bibliothèque historique. Les bibliothèques historiques sont les bibliothèques personnelles de lecteurs connus, qu'ont entrées des utilisateurs de LibraryThing inscrits au groupe Bibliothèques historiques [en anglais].
Ce roman, le premier de la trilogie de la plaine (mais sans lien romanesque avec les deux autres, semble-t-il, c’est plus une unité de lieu assez lâche qui définit cette trilogie), se concentre sur le personnage d’Alexandra Bergson, qui prend la tête de l’exploitation familiale lorsque son père meurt prématurément. Issue d’une immigration suédoise récente, Alexandra se retrouve à devoir gérer une ferme qui croule sous les dettes, dans l’état du Nebraska, lui aussi de colonisation récente. Alexandra est donc de cette première génération de pionniers qui doit apprivoiser la terre, qui doit faire le dos rond quand les plantations ne donnent pas, qui doit trouver un équilibre entre origines et nouveau monde. Il est intéressant de noter que l’histoire commence dans les années 1880 (et s’étendent sur un peu plus d’une quinzaine d’années). 1880, et l’on parle de pionniers, de terre vierge. J’ai pris conscience, je crois, de ce que l’on veut dire que on dit que les Etats-Unis n’ont pas d’histoire. Le Nebraska n’est devenu un état américain (et pas le dernier!) qu’il y a 154 ans, alors que la plupart des pays européens étaient presque dans leurs frontières actuelles. Cela veut dire aussi que ces terres n’ont pas connu d’autre forme d’agriculture que cette agriculture extensive et motorisée, alors qu’elle est chez nous le fruit d’une lente évolution. Lorsque nous parlons de revenir à des pratiques plus intensives en main-d’œuvre et plus respectueuses de la terre, ce retour en arrière n’est juste pas possible dans ces endroits… Je m’éloigne peut-être un peu du roman, mais j’ai trouvé cela vertigineux lorsque j’en ai pris conscience en voyant Alexandra commencer à investir dans des grands silos et des moissonneuses.
Mais ce livre est loin de n’être qu’un précis d’histoire agricole, c’est avant tout un chant d’amour à la terre. Alexandra devient fille de cette terre où elle est arrivée un peu par hasard mais qu’elle a choisi de faire sienne. Elle est cheffe de famille, mais sa vraie famille, au fond, c’est la terre, ce sont ses champs. Un attachement d’ailleurs assez ambigu puisque cette terre est tout pour elle, mais ce dont elle rêve pour son petit frère, c’est d’un métier qui ne le lie pas à cette terre, qui lui permette de voir autre chose. Elle est à la fois reine et esclave de sa terre, un esclavage qui certes semble la rendre heureuse, mais un esclavage quand même.
S’il y a des choses très intéressantes dans ce livre, j’y ai trouvé quelques défauts. Le plus important est le saut de 16 ans qu’il y a entre le début du roman et le reste. Les 16 ans qui établissent la ferme, qui construisent ce lien, cette chaîne entre la terre et Alexandra, les 16 ans de renoncement, de pauvreté, de difficulté, de privations… Je me suis sentie flouée de ne pas voir ces 16 ans, qui auraient été pour moi le plus intéressant, le cœur de ce roman. J’ai eu l’impression d’arriver quand tout était joué, et cela m’a beaucoup déçue. Heureusement, les descriptions des paysages et de l’attachement à la terre sont tout simplement merveilleux, et rien que pour eux, j’ai aimé, et plus qu’aimé, cette lecture.
Une autre chose qui m’a troublée, c’est l’absence totale des autochtones. Willa Cather affirme à plusieurs reprises le caractère vierge de cette terre, le fait que ces pionniers sont les premiers à la fouler. Ils sont peut-être les premiers à la domestiquer, mais ils ne sont pas les premiers à y vivre (le nom même de l’État en atteste). Aujourd’hui, on n’accepterait pas une telle lecture de l’histoire du pays, mais Willa Cather a écrit ce roman au début du XXème siècle, et elle a fait partie, enfant, de ces pionniers, ce qu’elle dit est donc une représentation intéressante de la mentalité de l’époque, et elle n’a pas grand chose de surprenant.
En définitive, voilà une découverte très intéressante d’un classique américain qui mériterait d’être plus connu de notre côté de l’Atlantique. Willa Cather est une autrice que je découvre avec beaucoup de retard, mais maintenant que j’ai commencé, je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin.