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Sometime in the twenty-third century, humanity went extinct leaving only androids behind. Freya Nakamichi 47 is a femmebot, one of the last of her kind still functioning. With no humans left to pay for the pleasures she provides, she agrees to transport a mysterious package from Mercury to Mars. Unfortunately for Freya, she has just made herself a moving target for some very powerful, very determined humanoids who will stop at nothing to possess the contents of the package.… (plus d'informations)
questbird: A collection of Isaac Asimov's Robot stories, where he makes his Three Laws of Robotics explicit. These Three Laws have influenced all subsequent science fiction about robots, including 'Saturn's Children', which is a riff on the Laws.
Quand j’ai entendu parler de "Saturn’s Children", de Charles Stross, je me suis dit « tiens, quelqu’un a écrit un roman Tigres Volants »: une histoire dont l’héroïne, Freya Nakamichi-47, est un robot sexuel. Bon, en fait c’est juste moi qui délire; on a les fantasmes que l’on mérite, je suppose.
"Saturn’s Children" est un roman d’aventures dans un contexte de science-fiction de type transhumaniste – ou, pour être plus précis, post-humaniste, qui s’apparente plus, de l’aveu de son auteur, à "Modesty Blaise" et à "Friday", de Robert Heinlein (à qui il est d’ailleurs dédié, ainsi qu'à Isaac Asimov, pour des raisons qui sont rapidement évidentes).
Commençons par les mauvais côtés du bouquin: il n’y en a pas. Si on veut chipoter, s’il prétend être « un space-opéra », ce n’est pas du space-opéra: c’est de l’aventure pulp dans contexte SF, distrayant et léger. Les gens qui cherchent des romans intenses et complexes feraient peut-être mieux d’aller chercher ailleurs – encore que.
En fait, le point fort de "Saturn’s Children", c’est son contexte: une civilisation humaine au XXIIIe siècle dont les humains ont disparu; selon les dires de la protagoniste-narratrice, l’humanité à disparu sans même que sa civilisation ne prenne une pause-déjeuner. Restent les robots, dont Freya elle-même, qui a le désavantage supplémentaire d’avoir été créée pour servir de compagne (pour rester poli) aux humains.
C’est en fait la problématique centrale de l’univers et de la trame du roman: les robots ont été construits par les humains pour les servir, mais ils sont devenus obsolètes du fait de leur disparition et, du coup, ils se cherchent un peu une raison d’être et, surtout, certains d’entre eux essayent de recréer un humain pour prendre le pouvoir de la société post-humaine.
L’histoire est donc une sorte de course-poursuite dans un système solaire à mi-chemin entre la hard science (avec ses voyages spatiaux qui durent des mois) et le transhumanisme, avec déguisements plus ou moins foireux, problèmes d’identités (avec puces mémorielles), conspirations mégalomanes et IA aux personnalités encore plus barrées que celles de la "Culture", de feu Iain Banks.
Paru en 2008, je n’ai découvert l’existence de "Saturn’s Children" que lorsque Stross a commencé à mentionner la suite, "Neptune’s Brood", sur son blog. Comme j’ai beaucoup aimé ce bouquin, je compte bien aller chercher la suite, dès qu’elle sera dispo en poche. Je vous le recommande allègrement si vous avez envie de lire des aventures de science-fiction dans un contexte, sinon original, du moins extrêmement bien pensé.
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'If I have seen further it is by standing on the shoulders of Giants.' - Sir Isaac Newton
Dédicace
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This book is dedicated to the memory of two of the giants of science fiction: Robert Anson Heinlein (July 7, 1907 - May 8, 1988) and Isaac Asimov (January 2, 1920 - April 6, 1992)
Premiers mots
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Today is the two-hundredth anniversary of the final extinction of my One True Love, as close as I can date it.
Citations
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Why bother learning all that biochemistry stuff-or how to design a building, or conn a boat, or balance accounts, or solve equations, or comfort the dying-when you can get other people to do all that for you in exchange for a blow job?
Derniers mots
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I've got lots of birthdays to look forward to. And none of them need fear being eaten by memories of Rhea.
Sometime in the twenty-third century, humanity went extinct leaving only androids behind. Freya Nakamichi 47 is a femmebot, one of the last of her kind still functioning. With no humans left to pay for the pleasures she provides, she agrees to transport a mysterious package from Mercury to Mars. Unfortunately for Freya, she has just made herself a moving target for some very powerful, very determined humanoids who will stop at nothing to possess the contents of the package.
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"Saturn’s Children" est un roman d’aventures dans un contexte de science-fiction de type transhumaniste – ou, pour être plus précis, post-humaniste, qui s’apparente plus, de l’aveu de son auteur, à "Modesty Blaise" et à "Friday", de Robert Heinlein (à qui il est d’ailleurs dédié, ainsi qu'à Isaac Asimov, pour des raisons qui sont rapidement évidentes).
Commençons par les mauvais côtés du bouquin: il n’y en a pas. Si on veut chipoter, s’il prétend être « un space-opéra », ce n’est pas du space-opéra: c’est de l’aventure pulp dans contexte SF, distrayant et léger. Les gens qui cherchent des romans intenses et complexes feraient peut-être mieux d’aller chercher ailleurs – encore que.
En fait, le point fort de "Saturn’s Children", c’est son contexte: une civilisation humaine au XXIIIe siècle dont les humains ont disparu; selon les dires de la protagoniste-narratrice, l’humanité à disparu sans même que sa civilisation ne prenne une pause-déjeuner. Restent les robots, dont Freya elle-même, qui a le désavantage supplémentaire d’avoir été créée pour servir de compagne (pour rester poli) aux humains.
C’est en fait la problématique centrale de l’univers et de la trame du roman: les robots ont été construits par les humains pour les servir, mais ils sont devenus obsolètes du fait de leur disparition et, du coup, ils se cherchent un peu une raison d’être et, surtout, certains d’entre eux essayent de recréer un humain pour prendre le pouvoir de la société post-humaine.
L’histoire est donc une sorte de course-poursuite dans un système solaire à mi-chemin entre la hard science (avec ses voyages spatiaux qui durent des mois) et le transhumanisme, avec déguisements plus ou moins foireux, problèmes d’identités (avec puces mémorielles), conspirations mégalomanes et IA aux personnalités encore plus barrées que celles de la "Culture", de feu Iain Banks.
Paru en 2008, je n’ai découvert l’existence de "Saturn’s Children" que lorsque Stross a commencé à mentionner la suite, "Neptune’s Brood", sur son blog. Comme j’ai beaucoup aimé ce bouquin, je compte bien aller chercher la suite, dès qu’elle sera dispo en poche. Je vous le recommande allègrement si vous avez envie de lire des aventures de science-fiction dans un contexte, sinon original, du moins extrêmement bien pensé.
(Chronique précédemment publiée sur Blog à part: http://alias.codiferes.net/wordpress/index.php/saturns-children-charles-stross/) ( )