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Chargement... La Terre (1887)par Émile Zola
French Books (83) Country Life (11) Chargement...
Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. «La Terre. C'est l'héroïne de mon livre. » Terre que le paysan pénètre et féconde de ses mains, terre généreuse ou ingrate, chèrement acquise ou convoitée. Jean,le frère de Gervaise , dans L'Assommoir, est valet de ferme en Beauce. Il aime et veut épouser une fière gamine, Françoise. Mais le beau-frère de celle-ci, le fruste Buteau, multiplie les obstacles. S'il y a mariage, il y aura partage. Après avoir dépouillé ses propres parents, il voudrait encore dépouiller la jeune fille. Ce quinzième volume des Rougon-Macquart est une terrible évocation de la terre et des paysans. Les crimes que cette terre suscite ne sont pas imaginaires, Zola a fouillé les gazettes de province. La terre est dure mais elle colle aux pieds du laboureur. Il se battra pour en avoir plus. Il se battra pour la protéger de l'ennemi. Il l'aimera plus qu'aucune femme. ( ) aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la sérieLes Rougon-Macquart (15) Appartient à la série éditorialeLe livre de poche (0178-0179) Listes notables
Extrait: ...recommencer. C'etait un desir croissant, une passion envahissante. Tout en conduisant ses betes, il se demandait pourquoi il n'irait pas carrement chez les Buteau reclamer Francoise en mariage. Rien encore ne l'avait fache avec eux d'une facon ouverte et definitive. Il leur criait toujours un bonjour en passant. Et, des que cette idee de mariage lui eut pousse comme le seul moyen de ravoir la fille, il se persuada que son devoir etait la, qu'il serait un malhonnete homme, s'il ne l'epousait point. Pourtant, le lendemain matin, lorsque Jean retourna a la machine, la peur le prit. Jamais il n'aurait ose risquer la demarche, s'il n'avait vu Buteau et Francoise partir ensemble pour les champs. Il songea que Lise lui avait toujours ete favorable, qu'il tremblerait moins avec elle; et il s'echappa un instant, apres avoir confie ses chevaux a un camarade. -Tiens, c'est vous, Jean, cria Lise, relevee gaillardement de ses couches. On ne vous voit plus. Qu'arrive-t-il? Il s'excusa. Puis, en hate, avec la brutalite des gens timides, il aborda la chose; et elle put croire d'abord qu'il lui faisait une declaration, car il lui rappelait qu'il l'avait aimee, qu'il l'aurait eue volontiers pour femme. Mais, tout de suite, il ajouta: -Alors, c'est pourquoi j'epouserais tout de meme Francoise, si on me la donnait. Elle le regarda, tellement surprise, qu'il se mit a begayer. -Oh je sais, ca ne se fait pas comme ca.... Je voulais seulement vous en parler. -Dame repondit-elle enfin, ca me surprend, parce que je ne m'y attendais guere, a cause de vos ages.... Avant tout, faudrait savoir ce que Francoise en pense. Il etait venu avec le projet formel de tout dire, dans l'espoir de rendre le mariage necessaire. Mais un scrupule, au dernier moment, l'arreta. Si Francoise ne s'etait pas confessee a sa soeur, si personne ne savait rien, avait-il le droit de parler le premier? Cela le decouragea, il eut honte, a... Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.8Literature French French fiction Later 19th century 1848–1900Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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