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La Terre (1887)

par Émile Zola

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Séries: Les Rougon-Macquart (15)

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
7341530,772 (4.01)90
Extrait: ...recommencer. C'etait un desir croissant, une passion envahissante. Tout en conduisant ses betes, il se demandait pourquoi il n'irait pas carrement chez les Buteau reclamer Francoise en mariage. Rien encore ne l'avait fache avec eux d'une facon ouverte et definitive. Il leur criait toujours un bonjour en passant. Et, des que cette idee de mariage lui eut pousse comme le seul moyen de ravoir la fille, il se persuada que son devoir etait la, qu'il serait un malhonnete homme, s'il ne l'epousait point. Pourtant, le lendemain matin, lorsque Jean retourna a la machine, la peur le prit. Jamais il n'aurait ose risquer la demarche, s'il n'avait vu Buteau et Francoise partir ensemble pour les champs. Il songea que Lise lui avait toujours ete favorable, qu'il tremblerait moins avec elle; et il s'echappa un instant, apres avoir confie ses chevaux a un camarade. -Tiens, c'est vous, Jean, cria Lise, relevee gaillardement de ses couches. On ne vous voit plus. Qu'arrive-t-il? Il s'excusa. Puis, en hate, avec la brutalite des gens timides, il aborda la chose; et elle put croire d'abord qu'il lui faisait une declaration, car il lui rappelait qu'il l'avait aimee, qu'il l'aurait eue volontiers pour femme. Mais, tout de suite, il ajouta: -Alors, c'est pourquoi j'epouserais tout de meme Francoise, si on me la donnait. Elle le regarda, tellement surprise, qu'il se mit a begayer. -Oh je sais, ca ne se fait pas comme ca.... Je voulais seulement vous en parler. -Dame repondit-elle enfin, ca me surprend, parce que je ne m'y attendais guere, a cause de vos ages.... Avant tout, faudrait savoir ce que Francoise en pense. Il etait venu avec le projet formel de tout dire, dans l'espoir de rendre le mariage necessaire. Mais un scrupule, au dernier moment, l'arreta. Si Francoise ne s'etait pas confessee a sa soeur, si personne ne savait rien, avait-il le droit de parler le premier? Cela le decouragea, il eut honte, a...… (plus d'informations)
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Bibliothèques historiquesTheodore Dreiser
  1. 00
    The Peasants: Autumn par Ladislas Reymont (Stbalbach)
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    Animalia par Jean-Baptiste Del Amo (bluepiano)
    bluepiano: Both books are brutal ones about peasants' lives and both authors have an extraordinary gift for description.
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«La Terre. C'est l'héroïne de mon livre. » Terre que le paysan pénètre et féconde de ses mains, terre généreuse ou ingrate, chèrement acquise ou convoitée. Jean,le frère de Gervaise , dans L'Assommoir, est valet de ferme en Beauce. Il aime et veut épouser une fière gamine, Françoise. Mais le beau-frère de celle-ci, le fruste Buteau, multiplie les obstacles. S'il y a mariage, il y aura partage. Après avoir dépouillé ses propres parents, il voudrait encore dépouiller la jeune fille. Ce quinzième volume des Rougon-Macquart est une terrible évocation de la terre et des paysans. Les crimes que cette terre suscite ne sont pas imaginaires, Zola a fouillé les gazettes de province. La terre est dure mais elle colle aux pieds du laboureur. Il se battra pour en avoir plus. Il se battra pour la protéger de l'ennemi. Il l'aimera plus qu'aucune femme. ( )
  vdb | Aug 13, 2010 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Émile Zolaauteur principaltoutes les éditionscalculé
Crosland, MargaretTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Millet, Jean-FrançoisArtiste de la couvertureauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Nelson, BrianIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Nelson, BrianTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Parmée, DouglasTranslation and Introductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Jean, ce matin-là, un semoir de toile bleue noué sur le ventre, en tenait la poche ouverte de la main gauche, et de la droite, tous les trois pas, il y prenait une poignée de blé, que d’un geste, à la volée, il jetait.
Citations
La Terre est le quinzième volume de la série des Rougon-Macquart. Sans doute l’un des plus violents, Zola y dresse en effet un portrait féroce du monde paysan de la fin du xixe siècle, âpre au gain, dévoré d’une passion pour la terre qui peut aller jusqu’au crime. Tout l’ouvrage est empreint d’une bestialité propre à choquer les lecteurs de l’époque, les accouplements d’animaux alternant avec ceux des humains, eux-mêmes marqués par une grande précocité et par une brutalité allant fréquemment jusqu’au viol. Dès sa parution, la Terre a soulevé de violentes controverses, illustrées notamment par le Manifeste des cinq, article publié dans le Figaro par cinq jeunes romanciers qui conseillaient à Zola de consulter Charcot pour soigner ses obsessions morbides. Extrait : Ce dernier venait de rejoindre les deux autres, qui hurlaient aux trousses de l'infirme. Essoufflé, ahuri, Hilarion entra, en se déhanchant sur ses jambes torses. Son bec-de-lièvre le faisait saliver, il bégayait sans pouvoir expliquer les choses, l'air caduc pour ses vingt-quatre ans, d'une hideur bestiale de crétin. Il était devenu très méchant, enragé de ce qu'il ne pouvait attraper à la course et calotter les gamins qui le poursuivaient. Cette fois encore, c'était lui qui avait reçu une volée de boules de neige.
Derniers mots
(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
Notice de désambigüisation
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Complete edition; please do not combine with part 1 or part 2
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Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

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Extrait: ...recommencer. C'etait un desir croissant, une passion envahissante. Tout en conduisant ses betes, il se demandait pourquoi il n'irait pas carrement chez les Buteau reclamer Francoise en mariage. Rien encore ne l'avait fache avec eux d'une facon ouverte et definitive. Il leur criait toujours un bonjour en passant. Et, des que cette idee de mariage lui eut pousse comme le seul moyen de ravoir la fille, il se persuada que son devoir etait la, qu'il serait un malhonnete homme, s'il ne l'epousait point. Pourtant, le lendemain matin, lorsque Jean retourna a la machine, la peur le prit. Jamais il n'aurait ose risquer la demarche, s'il n'avait vu Buteau et Francoise partir ensemble pour les champs. Il songea que Lise lui avait toujours ete favorable, qu'il tremblerait moins avec elle; et il s'echappa un instant, apres avoir confie ses chevaux a un camarade. -Tiens, c'est vous, Jean, cria Lise, relevee gaillardement de ses couches. On ne vous voit plus. Qu'arrive-t-il? Il s'excusa. Puis, en hate, avec la brutalite des gens timides, il aborda la chose; et elle put croire d'abord qu'il lui faisait une declaration, car il lui rappelait qu'il l'avait aimee, qu'il l'aurait eue volontiers pour femme. Mais, tout de suite, il ajouta: -Alors, c'est pourquoi j'epouserais tout de meme Francoise, si on me la donnait. Elle le regarda, tellement surprise, qu'il se mit a begayer. -Oh je sais, ca ne se fait pas comme ca.... Je voulais seulement vous en parler. -Dame repondit-elle enfin, ca me surprend, parce que je ne m'y attendais guere, a cause de vos ages.... Avant tout, faudrait savoir ce que Francoise en pense. Il etait venu avec le projet formel de tout dire, dans l'espoir de rendre le mariage necessaire. Mais un scrupule, au dernier moment, l'arreta. Si Francoise ne s'etait pas confessee a sa soeur, si personne ne savait rien, avait-il le droit de parler le premier? Cela le decouragea, il eut honte, a...

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