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Stones from the River par Ursula Hegi
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Stones from the River (original 1994; édition 1995)

par Ursula Hegi

Séries: Burgdorf Cycle (1)

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
4,682682,406 (3.97)155
Enfant, Trudi Montag croyait que chaque tre humain savait ce qui se passait dans la t te des autres. Trudi Montag vit Burgdorf pr s de D sseldorf. Trudi est naine. Souvent seule, sujette mille et une brimades, elle passe son temps observer ceux qui ne la voient pas. Jour apr s jour, Trudi raconte les autres, leurs secrets les plus sombres et les plus inavouables. Au fur et mesure que s'accro t le pouvoir d'Hitler, elle nous dit ce que chacun choisit de se rappeler ou d'oublier. La r sistance la barbarie pour les uns, le mensonge et la compromission pour les autres. De la d faite de 1918 jusqu'au silence collectif de la p riode nazie, c'est tout un pan de l'histoire allemande qu' voque Ursula Hegi au fil d'une narration blouissante et audacieuse.… (plus d'informations)
Membre:Henbaben
Titre:Stones from the River
Auteurs:Ursula Hegi
Info:Simon & Schuster (1995), Edition: Later Printing, Paperback, 525 pages
Collections:Votre bibliothèque
Évaluation:
Mots-clés:to-read

Information sur l'oeuvre

Trudi la naine par Ursula Hegi (1994)

  1. 52
    Toute la lumière que nous ne pouvons voir par Anthony Doerr (cataylor, BookshelfMonstrosity)
    BookshelfMonstrosity: Both of these heartbreaking World War II novels cause readers to pine for a happier ending than is possible for the characters. The stylistically complex writing describes the struggles that the characters -- some with physical challenges -- go through to survive.… (plus d'informations)
  2. 20
    The Dark Room par Rachel Seiffert (1Owlette)
  3. 10
    Summit Avenue par Mary Sharratt (spiphany)
  4. 10
    Le chant du rossignol par Kristin Hannah (dara85)
  5. 00
    Komt dat zien par Lotta Lundberg (mellu)
  6. 00
    Skeletons at the Feast par Chris Bohjalian (cataylor)
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De 1915 à 1952 en Allemagne, dans la vie quotidienne... où l'on perçoit les événements historiques aux détours du quotidien parce que si Max ne revient pas, c'est peut-être qu'il était à Dresde au moment du terrible bombardement... Ou l'on voit aussi comment dans le quotidien se tisse les compromission, les petits arrangements qui bout à bout construisent des horreurs de l'histoire. On aimerait la suite, comment les allemands d'aujourd'hui lisent cette époque de leur histoire? le silence après la guerre s'est-il distendu ? ou reste-t-il comme un brouillard entre aujourd'hui et hier ? ( )
  Domdupuis | Jul 9, 2011 |
Même si Trudi n’aime pas entendre ce mot dans la bouche des autres, c’est souvent la seule chose qu’ils voient d’elle : c’est une naine et du fait de sa petite taille, tout un chacun croit que ses rêves et ses désirs sont eux aussi plus petits, plus étroits.
C’est par les yeux de Trudi que nous assistons aux évènements de la première moitié du XXème siècle (de 1915 à 1952 exactement) dans un petit village fictif sur les bords du Rhin, Burgdorf dans les environs de Düsseldorf. Trente ou quarante années cruciales, et plutôt noires, de l’histoire allemande. Des années sur lesquelles nous n’avons pas fini de nous interroger, qui n’ont pas fini de nous interroger. Comment est-il possible d’en arriver là ? Qu’aurais-je fais dans une situation similaire ?...
Aucun livre, de fiction ou d’histoire, ne répondra de façon définitive à ces questions. Ursula Hegi, dans ce livre de plus de 700 pages, tente d’apporter sa contribution à cette réflexion, par le biais de ce personnage qui porte sa différence en bandoulière, comme un jour les Juifs ont commencé à porter la leur sur le revers de leur manteau.

Au premier abord, Trudi n’est pas un personnage très attachant. Les humiliations quotidiennes qu’elle a subies du fait de son apparence physique ont aigri son caractère et l’ont presque rendue méchante, pensant avant tout à meurtrir et à humilier à son tour. Mais elle a, notamment grâce à son père, le très doux et charismatique Leo Montag, un sens très net de ce qui est juste et elle saura faire les choix nécessaires pour ressortir la tête haute. De façon intéressante, elle semble d’ailleurs plus encline à aider de parfaits inconnus plutôt que les gens de son village (à quelques exceptions près), comme s’il était plus facile d’aider un inconnu (qui incarne une figure humaine) qu’une personne que l’on connaît et donc on connaît donc les turpitudes ou les bassesses.
Mais Trudi s’adoucira, en sens inverse de son pays qui devient de plus en plus inhumain, qui, de plus en plus rejette la différence. Pas d’action d’éclat dans ce livre, pas de grand réseau de résistance faisant preuve d’un courage hors du commun, pas non plus de monstre sanguinaire, juste des gens qui font en silence ce qu’ils considèrent comme leur devoir, d’autres qui se coulent dans le moule et savent en profiter, et beaucoup qui demeurent silencieux et font le dos rond. Probablement une bonne représentation de ceux qu’ont été les Allemands pendant cette période.

La thèse d’Ursula Hegi est que cette situation a pu se développer grâce à la culture du qu’en-dira-t-on et des arrangements avec la vérité qui prévalait dans l’Allemagne du début du siècle. Une culture qui ne laissait pas non plus place au questionnement ou au doute. Comme il sera assené à Trudi plusieurs fois au cours de son éducation (catholique), questionner, c’est déjà ne pas avoir la foi, c’est donc pécher. Pour développer cet argument, Ursula Hegi consacre les quelques 150 ou 200 premières pages de son livre à faire évoluer ses personnages dans l’atmosphère étouffante de la petite bourgade de Burgdorf dans les années qui suivent la fin de la première guerre mondiale. Cela rend le roman lent dans ce premier tiers, mais les arguments développés sans en avoir l’air prennent leur sens dans la suite du livre, et j’ai alors pardonné ce qui m’était apparu au premier abord comme des longueurs. La fin est peut-être aussi un peu trop sirupeuse et pleine d’une introspection de façade sur ce que le fait de se souvenir (de façon sélective) et de raconter (selon un autre processus de sélection) révèle d’une personne ou d’une société.
Mais, entre un début un peu lent et une fin pas tout à fait dans la ligne du reste du roman, il y a des pages véritablement prenantes. L’écriture est simple et directe, et elle aborde de front des questions récurrentes mais aussi des questions plus subtiles sur le comportement des civils allemands pendant la montée du nazisme et la guerre.
La question du silence bien sûr, et à partir de quand le silence devient-il complicité, puis même responsabilité ? Mais il y a aussi des réflexions plus dérangeantes, faites par certains personnages, des aspects de la question auxquels je n’avais personnellement jamais pensés, et c’est cela que j’ai aimé dans ce livre, cette capacité à éclairer les dilemmes moraux d’un éclairage cru et nouveau. Comme penser à ces Allemands qui ont souhaité la défaite de leur pays, qui savait que l’Allemagne se relèverait mieux d’une défaite que d’une victoire. Peut-être cela paraît-il évident à certains d’entre vous, mais je n’avais jamais envisagé que la guerre ait été pensée dans ces termes.
Le livre, à plusieurs reprises, revient sur la barrière entre persécutés et persécuteurs, avec notamment un regard plein d’un mélange de rejet et de compassion pour les persécuteurs. Sans les absoudre ni même réellement chercher les causes de leur engagement, Ursula Hegi, d’une certaine façon, les plaint, plaint leur manque d’humanité. Comme un des personnages, Mme Blau qui se fait cette réflexion : « oui, si elle avait le choix, elle préférait être une persécutée plutôt que d’être une persécutrice. Dans les deux cas, le prix à payer était terrible ; mais elle préférait encore subir l’humiliation et la peur plutôt que de devenir totalement insensible à ce qui faisait l’humain. » (Chapitre 11, “1938”, p. 369).
Mais à un autre moment, constater que de toute façon le persécuté perd toujours. On lui prend d’abord ce qu’il pense avoir gagné à la sueur de son front, avoir mérité : ses richesses, ses meubles, ses souvenirs. Puis quand il n’a plus rien de personnel, on s’attache à le dépouiller de ce que l’on croyait acquis pour tous : sa famille, être à l’abri du froid et de la faim. Alors soit il meurt, soit il s’accroche et tente de survivre, donnant alors raison à ses bourreaux pour qui il est moins qu’un homme, tout juste un animal.

Des pensées dures, des moments sombres, ce livre est une contribution à un certain devoir de mémoire, celui qui cherche à décortiquer les évènements et à ne pas les édulcorer, pointant du doigt ce que nos petits accommodements peuvent avoir de monstrueux et nous obligeant à réfléchir à notre responsabilité dans les grands évènements, aux extrêmes auxquels peuvent conduire nos petites lâchetés et notre refus de regarder.
  raton-liseur | Feb 9, 2011 |
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Épigraphe
Dédicace
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for Gordon
Premiers mots
Enfant, Trudi Montag croyait que chaque être humain savait ce qui se passait dans la tête des autres.
Citations
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When, at the funeral, Frau Weskopp, who'd worn widow's black for over six years, had tried to comfort Jutta--"Little Joachim is lucky he was christened so that he won't be in purgatory"--Jutta had turned her rage on the old woman, shouting at her to worry about her Nazi sons, who were frying in hell.
Derniers mots
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Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
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Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (2)

Enfant, Trudi Montag croyait que chaque tre humain savait ce qui se passait dans la t te des autres. Trudi Montag vit Burgdorf pr s de D sseldorf. Trudi est naine. Souvent seule, sujette mille et une brimades, elle passe son temps observer ceux qui ne la voient pas. Jour apr s jour, Trudi raconte les autres, leurs secrets les plus sombres et les plus inavouables. Au fur et mesure que s'accro t le pouvoir d'Hitler, elle nous dit ce que chacun choisit de se rappeler ou d'oublier. La r sistance la barbarie pour les uns, le mensonge et la compromission pour les autres. De la d faite de 1918 jusqu'au silence collectif de la p riode nazie, c'est tout un pan de l'histoire allemande qu' voque Ursula Hegi au fil d'une narration blouissante et audacieuse.

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