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Chargement... La Cité de la victoire (édition 2023)par Salman Rushdie (Auteur)
Information sur l'oeuvreLa Cité de la victoire par Salman Rushdie
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With sly and incisive asides from the narrator about the vicissitudes of human nature and the tides of conquest and insurrection, tyranny and freedom, Rushdie's bewitching and suspenseful, romantic and funny, tragic and incisive tale, rooted in the history of Vijayanagar, the fallen capital of a vanquished kingdom in southern India, is resplendent in its celebration of women and the ago-old magic of storytelling. Rushdie reflects throughout on the nature of history and storytelling, with Pampa Kampana's creations learning who they are only through the "imaginary narrative" that is whispered to them as they sleep and with Vijayanagar's rulers, along with their subjects, the victims of historical amnesia who "exist now only in words." A grand entertainment, in a tale with many strands, by an ascended master of modern legends. Prix et récompensesDistinctionsListes notables
"In the wake of an insignificant battle between two long-forgotten kingdoms in fourteenth-century southern India, a nine-year-old girl has a divine encounter that will change the course of history. After witnessing the death of her mother, the grief-stricken Pampa Kampana becomes a vessel for the goddess Parvati, who begins to speak out of the girl's mouth. Granting her powers beyond Pampa Kampana's comprehension, the goddess tells her that she will be instrumental in the rise of a great city called Bisnaga--literally "victory city"--the wonder of the world. Over the next two hundred and fifty years, Pampa Kampana's life becomes deeply interwoven with Bisnaga's, from its literal sowing out of a bag of magic seeds to its tragic ruination in the most human of ways: the hubris of those in power. Whispering Bisnaga and its citizens into existence, Pampa Kampana attempts to make good on the task that Parvati set for her: to give women equal agency in a patriarchal world. But all stories have a way of getting away from their creator, and Bisnaga is no exception. As years pass, rulers come and go, battles are won and lost, and allegiances shift, the very fabric of Bisnaga becomes an ever more complex tapestry--with Pampa Kampana at its center"-- Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.92Literature English English fiction Modern Period 2000-Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Pourtant, j’ai maintenant bien du mal à écrire cette note de lecture, parce que j’ai bien du mal à savoir ce que j’ai pensé de ce livre. L’idée m’a beaucoup plue, celle d’un manuscrit retrouvé qui retrace toute l’histoire d’une ville et d’un empire, depuis sa naissance jusqu’à sa chute, avec un brin de réalisme magique (auquel Salman Rushdie semble être habitué puisqu’on le retrouve au moins dans [Les Enfants de minuit]) puisque les quelques deux cents ans de cette histoire sont racontées par la même poétesse qui a présidé à la création de sa naissance et a assisté à sa chute. Mais j’aurais je crois préféré lire directement le manuscrit de Pampa Kampana plutôt que la réécriture par l’archéologue qui découvre ce manuscrit. Certes cela n’aurait fait une mise en abyme simple alors que là elle est au carré si je peux utiliser cette métaphore mathématique, mais cela aurait fait un texte peut-être plus beau et aurait évité le ton ironique, pédant et parfois un peu suffisant de l’archéologue. J’ai trop souvent eu l’impression que Salman Rushdie « se regardait écrire » comme d’autres s’écoutent parler, fasciné par les mots qui tombent de sa plume.
Mais si j’ai réussi à m’habituer au style (ou si le ton s’est un peu assagi avec l’effacement de la figure de l’archéologue), j’ai alors été happée dans une histoire dont je n’ai pas réussi à saisir la portée. Il y a probablement trop de références à l’histoire de l’Inde et à l’hindouisme que je n’ai pas réussi à saisir, alors que d’autres m’étaient un peu mieux connues, ce qui mettait encore plus en évidence mes incompréhensions. J’ai aimé cependant la façon dont Salman Rushdie crée son monde, qui, bien que créé est un monde tout aussi imparfait que le nôtre, avec les mêmes mesquineries et les mêmes batailles entre le civil et le religieux, entre le pouvoir personnel et l’épanouissement de la cité. Qu’a voulu nous dire Salman Rushdie avec cette idée qu’il a tout le pouvoir d’imaginer et qu’il fait aussi imparfaite ? Que notre monde n’est finalement pas si mal que cela malgré toutes ses imperfections ? Que l’homme n’est pas capable de mieux du fait de ses limites indépassables ? Je laisse chaque lecteur décider pour lui-même si le verre est à moitié vide ou à moitié plein…
Bien sûr, il reste à la fin et malgré toutes mes préventions une ode aux mots, à la poésie et à la littérature en général. C’est réconfortant et c’est par endroit joliment écrit. Mais cela n’a pas été suffisant pour faire de ma lecture un moment vraiment agréable et intéressant, et c’est dommage car j’imagine très le plaisir que j’aurais pu avoir et que d’autres auront à plonger dans les méandres de l’histoire de Bisnagar.