« Le "non" le plus ferme doit s'accompagner d'un "oui" courageux. »Aussi insense? et dangereux soit-il, Donald Trump, 45e pre?sident des E?tats-Unis, n'est pas un extraterrestre de?barque? tout droit d'une plane?te lointaine et ennemie. Le trumpisme, richement nourri des tendances les plus de?le?te?res des cinquante dernie?res anne?es, a longuement pousse? en terre ame?ricaine avant de nous offrir son fruit le plus infa?me. Arme?e des analyses de sa trilogie antimondialisation (No logo, La strate?gie du choc et Tout peut changer), Naomi Klein s'attaque cette fois a? ce moment politique surre?el pour les E?tats-Unis et le monde : Trump l'ide?ologue ultralibe?ral raciste et misogyne, le fou du pe?trole, le chef de guerre incontro?lable, le compulsif du tweet, la vedette people et l'empire commercial, Trump est a? la Maison-Blanche. Autant de figures toxiques concentre?es en un seul homme, autant de puissance entre les me?mes mains... comment ne pas ce?der a? la panique ? Pourtant, comme son titre l'indique, ce livre se veut l'amorce d'une feuille de route de la re?sistance au choc. Car si Naomi Klein cherche a? mieux voir, c'est bien pour mieux frapper, planter le coin qui ouvrira la bre?che vers un avenir meilleur. Kit de re?animation pour gauche asphyxie?e, Dire non ne suffit plus campe une se?rie de propositions fortes, pour une Ame?rique plus heureuse, plus verte et plus juste, un continent nouveau aussi de?sirable que re?aliste.… (plus d'informations)
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I’m not looking to overthrow the American government, the corporate state already has. – John Trudell Santee Dakota activist, artist and poet (1946-2015)
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For my mother, Bonnie Sherr Klein, who teaches me more about shock resilience every day.
Premiers mots
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Shock.
Citations
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… The two trends – the decline of communal institutions and the expansion of corporate brands in our culture – have had an inverse, seesaw-like relationship to one another over the decades; as the influence of those institutions that provided us with that essential sense of belonging went down, the power of commercial brands went up. … It means that, while our branded world can exploit the unmet need to be part of something larger than ourselves, it can’t fill it in any sustained way: you make a purchase to be part of a tribe, a big idea, a revolution, and it feels good for a moment, but the satisfaction wears off almost before you’ve thrown out the packaging for that new pair of sneakers, that latest model iPhone , or whatever the surrogate is. Then you have to find a way to fill the void again. It’s the perfect formula for endless consumption and perpetual self-commodification through social media, and it’s a disaster for the planet, which cannot sustain these levels of consumption. … (while we’re at it, we might even spend less time producing and editing our personal brands on social media)
How it could get worse: … some kind of democracy-avoidance strategy is needed, because many neoliberal policies are so unpopular that people reliably reject them both at the polls and in the streets. With good reason: as the tremendous hoarding (and hiding) of vast sums of wealth by a small and unaccountable global class of virtual oligarchs makes clear, those who benefit most from these radical social restructurings are a small minority, while the majority see their standard of living stagnate or slip, even in periods of rapid economic growth. Which is why, for those who are determined to push through these policies, majority rule and democratic freedoms aren’t a friend – they are a hindrance and a threat.
Derniers mots
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« Le "non" le plus ferme doit s'accompagner d'un "oui" courageux. »Aussi insense? et dangereux soit-il, Donald Trump, 45e pre?sident des E?tats-Unis, n'est pas un extraterrestre de?barque? tout droit d'une plane?te lointaine et ennemie. Le trumpisme, richement nourri des tendances les plus de?le?te?res des cinquante dernie?res anne?es, a longuement pousse? en terre ame?ricaine avant de nous offrir son fruit le plus infa?me. Arme?e des analyses de sa trilogie antimondialisation (No logo, La strate?gie du choc et Tout peut changer), Naomi Klein s'attaque cette fois a? ce moment politique surre?el pour les E?tats-Unis et le monde : Trump l'ide?ologue ultralibe?ral raciste et misogyne, le fou du pe?trole, le chef de guerre incontro?lable, le compulsif du tweet, la vedette people et l'empire commercial, Trump est a? la Maison-Blanche. Autant de figures toxiques concentre?es en un seul homme, autant de puissance entre les me?mes mains... comment ne pas ce?der a? la panique ? Pourtant, comme son titre l'indique, ce livre se veut l'amorce d'une feuille de route de la re?sistance au choc. Car si Naomi Klein cherche a? mieux voir, c'est bien pour mieux frapper, planter le coin qui ouvrira la bre?che vers un avenir meilleur. Kit de re?animation pour gauche asphyxie?e, Dire non ne suffit plus campe une se?rie de propositions fortes, pour une Ame?rique plus heureuse, plus verte et plus juste, un continent nouveau aussi de?sirable que re?aliste.
Noami Klein nous dit : "On se retrouve en état de choc quand il y a un fossé entre les évènements et notre capacité première à expliquer. Dans cette situation sans éclairage de l'histoire, déstabilisés, beacoup de gens deviennent plus réceptifs aux discours de figures d'autorité qui nous exhortent à craindre l'autre et à renoncer à nos droits dans l'intérêt général" mais "Il est possible de résister. Deux conditions sont déterminantes pour y parvenir ; d'abord une solide compréhension du fonctionnement de la politique du choc et des intérêts qu'elle sert, ensuite, et c'est tout aussi capital, produire un autre récit que celui que propageant les thérapeutes du choc, proposer une vision du monde suffisamment forte et attractive qui puisse s'opposer finalement à la leur." C'est à ce que s'emploie Noami Klein dans ce remarquable essai, militant, engagé, criant l'urgence à réagir.
Les épigraphes des chaque chapitres résument parfaitement sa démonstration
Partie 1 - Comment en sommes nous arrivés là ?
"Il est temps de passer d'une société orientée vers les choses à une société orientée sur les êtres. Si l'on pense que les machines et les ordinateurs, le profit et les droits de propriété sont plus importants que les personnes, alors, le trio des géants - racisme, matérialisme et militarisme - est impossible à vaincre" (Martin Luther King)
Partie 2 - Où en sommes nous ? Le temps des inégalités
"J'imagine qu'une des raisons pour lesquelles les gens s'accrochent à leurs haines avec tellement d'obstination est qu'is sentent qu'une fois la haine partie, ils devront affronter leurs souffrances" (James Baldwin)
"Ne jamais sous-estimer le pouvoir de la haine. Ne jamais sous-estimer à quel point le pouvoir sur les autres est attirant, quels qu'ils soient : immigrés, musulmans, Noirs, Mexicains, femmes... (p100)
Partie 3 - Comment le pire arrive : les chocs à venir
"L'histoire est importante. ne pas la connaître, c'est être né d'hier. Et quand on est né d'hier, quiconque possède un pouvoir peut nous raconter n'importe quoi et on a aucun moyen de vérifier" (Howard Zinn)
Partie 4 - Comment faire mieux ?
"Elle est à l'horizon.... je m'approche de deux pas, elle s'éloigne de deux pas
J'avance de dix pas et l'horizon s'enfuit de dix pas plus loin.
J'aurai beau avancer, jamais je ne l'atteindrai
A quoi sert l'utopie? Elle sert à cela : à avancer" (Eduardo Galleano) ( )