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Chargement... César Birotteau (1837)par Honoré de Balzac, Honoré de Balzac (Auteur)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Un honnête parfumeur, à la tête d'une entreprise familiale, entreprend sur le conseil d'un notaire véreux de développer son commerce: désireux de couler l'huile de macassar, qui lui fait concurrence, il invente l'eau carminative et la double pâte des sultanes, découvre la publicité et accède à la vente de masse. ... Lire la suite La maison birotteau survivra-t-elle à ce rêve de grandeur ? césar birotteau (1837), roman sur la bourgeoisie conquérante, sur le commerce et la finance, est aussi l'un des plus grands romans philosophiques de balzac, où l'on apprendra que s le malheur est un marchepied pour le génie, une piscine pour le chrétien, un trésor pour l'homme habile, pour les faibles un abîme'... aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la sérieLa Comédie humaine (Études de Moeurs - Scènes de la vie parisienne II | 43) Studies of Manners (38) Appartient à la série éditorialeEveryman's Library (596) Gallimard, Folio (703) Est contenu dans
- La bibliographie de l'auteur- Ses principales oeuvres- C sar Birotteau, parfumeur enrichi par ses d couvertes qui font fureur, et auquel on va remettre la L gion d'honneur, d cide de transformer sa maison bourgeoise en v ritable palais pour donner la fin de l'ann e 1818 un bal l'occasion du retrait des troupes d'occupation de France. Ses d penses somptuaires, qui effraient sa femme et son fid le employ Anselme Popinot (secr tement amoureux de Mademoiselle Birotteau), lui donnent un vertige d'ambition qui l'am ne risquer toute sa fortune. Le notaire ma tre Roguin flaire en Birotteau une dupe potentielle, et il l'entra ne dans une affaire de sp culation immobili re dans le quartier de la Madeleine Paris. Birotteau a en effet besoin d'argent car les travaux de transformation de sa maison et le nouveau train de vie qu'il veut y mener ont s rieusement entam son patrimoine. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.7Literature French French fiction Constitutional monarchy 1815–48Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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(p. 126-127, Chapitre 1, “César à son apogée”).
César Birotteau… Balzac ne s’est jamais beaucoup embarrassé pour trouver des titres accrocheurs pour ses romans, qui reprennent souvent simplement le nom de leur personnage principal. Certes, le titre complet est Histoire de la Grandeur et de la Décadence de César Birotteau, parfumeur, chevalier de la Légion d’honneur, adjoint au maire du deuxième arrondissement de Paris, plus imposant mais qui n’en dit guère plus sur le thème du roman, du moins a priori… J’aurais aimé, je crois, un plagiat anachronique du type de Chronique d’une faillite annoncée, mais ce titre ne rendrait alors justice qu’à la première partie du roman. Car cette faillite est déjà contenue dans les premières lignes du roman, on ne peut accuser Balzac de jouer avec les nerfs de ses lecteurs en ménageant un suspens insoutenable !
Malgré cette entrée en matière, et bien que Balzac, que je me remets à lire de temps à autre après un longue traversée du désert (ah, les Petites misères de la vie conjugale, lecture audio de l’été dernier, dont la première partie est des plus grinçantes et savoureuses et qui m’a fait renouer avec l’écrivain !) ne soit pas l’auteur du XIXème siècle que je préfère, j’ai bien apprécié cette lecture, et j’ai eu du mal à reposer mon livre pour faire des pauses dans ma lecture, qui l’eut cru.
Trop honnête, mais aussi trop imbu de son succès commercial, César Birotteau se fait escroquer par un ouvrier revanchard et peu scrupuleux. C’est son triomphe éclatant mais fragile que Balzac nous conte dans la première partie du roman. Et quand la chute est inéluctable, César Birotteau reste le même homme honnête jusqu’au bout des ongles, et désireux de tout endurer pour retrouver son honneur terni.
Voilà pour l’histoire. Mais le livre n’est pas que cela. C’est une description féroce de la bourgeoisie montante de l’après-Révolution. Les ambitions de grandeur mal digérées qui tournent au vulgaire, la fidélité politique qui confine à la bêtise. Quelques principes moraux ramassés ici ou là au gré d’expériences de jeunesse fortuites. Balzac n’est pas tendre avec ses personnages et sa description d’une bourgeoisie parisienne commerciale et arriviste qui ne rêve que de supplanter une aristocratie fraîchement déchue. Il en était issu, de cette bourgeoisie commerciale, mais (ou peut-être c’est pourquoi) il lui fait grâce de rien.
Pourtant, et cela ne ressemble pas au Balzac que j’ai en mémoire, il semble cette fois éprouver une certaine tendresse, presque même une admiration pour ses personnages. Aucune pensée par soi-même, aucune véritable originalité, mais cet entêtement sans borne, qui s’exprime autant dans les bons que dans les mauvais moments confine au tragique, au sens où la chute ne peut être évitée lorsque l’on est entier et que l’on ne peut transiger avec ses principes, aussi peu fondés soient-ils. Et c’est toute cette ambivalence que Balzac dépeint dans son roman, parfois avec grandiloquence, souvent avec ironie, mais toujours avec un respect étonné. Un étonnement qui ne m’a pas quittée pendant ma lecture, et qui semble ne pas avoir quitté Balzac pendant son écriture. Ce monstre de travail est humain, et c’est sa faiblesse pour le pitoyable et tragique César Birotteau qui nous le révèle !