Roman agréable, premier tome d’une longue saga. Une excellent manière de (re) découvrir cette période très intriguante de la rencontre de deux races d’hommes, le Néandertal avec l’homo sapiens sapiens. Les récentes découvertes scientifiques, archéologiques ont maintenant démontré que loin de la caricature traditionnelle le Néandertal était très évolué et avait développé énormément de techniques, les bases de vie en communauté et des rites « religieux » permettant de créer se fameux « récit » si cher à Yuval Noah Harare (l’auteur de Sapiens) pour créer du lien et du sens pour un groupe d’homme. L’arrivée de sapiens sapiens va bouleverser ces croyances et ces bases. Pour le besoin de la narration les discours évolués entre les personnages m’ont parfois un peu perturbé, néanmoins je me suis laissé prendre par l’histoire de Ayla… ( )

> Renault Philippe. « Les enfants de la Terre »,
I. Ayla, l'enfant de la Terre,
II. La vallée des chevaux,
III. Les chasseurs de mammouths,
IV. Le grand voyage. 1981-1990.
In: Karstologia : revue de karstologie et de spéléologie physique, n°23, 1er semestre 1994. p. 64… ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/karst_0751-7688_1994_num_23_1_2332_t1_0064_0000_4

> AYLA, l'enfant de la terre, de Jean M. AUEL (Balland, 1981, 351 p.)
Se reporter à la critique de Pierre BOISSONNAULT
In: (1982). Nouveautés. Québec français, (46), p. 6. … ; (en ligne),
URL : https://id.erudit.org/iderudit/56963ac

Pourquoi ce livre ?
J’ai choisi ce livre, car c’est le premier tome d’une série de romans que j’ai beaucoup apprécié de lire durant mes heures de loisir. Au départ, je ne connaissais pas du tout cette auteure et encore moins les autres romans qui font suite au premier. En fait, je l’ai choisi par hasard dans une librairie d’occasion après avoir lu le résumé sur la quatrième de couverture. Comme ce dernier me plaisait et que le roman n’était pas dispendieux, je l’ai acheté.
Un aspect qui m’a plu
L’un des aspects de ce roman qui m’a plu est le travail phénoménal que l’auteure a dû réaliser afin de l’écrire. Comme ce roman se passe durant la préhistoire, Jean M. Auel a fait beaucoup de recherche, autant pour décrire les hommes de Neandertal que pour dépeindre la faune et la flore de l’époque glaciaire. Même si ce n’est qu’un roman et qu’il n’a pas la prétention d’être fondé sur des événements historiques, le lecteur apprend énormément au cours de sa lecture. J’ai particulièrement apprécié les passages sur les plantes guérisseuses.
Un aspect qui m’a moins plu
Ce qui m’a moins plu dans ce roman est la manière dont l’auteure traite les relations entre les hommes et les femmes de Neandertal. Cette dernière a imaginé un monde profondément sexiste à l’égard des femmes. En effet, dans cet univers, les femmes doivent être prêtes à tout moment à satisfaire les hommes et leurs nombreux besoins. Comme nous n’avons que peu d’information les concernant, je me suis demandé sur quoi l’auteure se basait pour décrire de telles relations entre les hommes et les femmes.
L’objet livre
Ce livre se présente sous un format de poche, facilement transportable dans un sac à main ou dans une poche. La page de couverture présente une image d’un ours des cavernes inspirée sans doute de l’art pariétal. Ainsi, dès le premier regard, le lecteur peut faire le rapprochement avec la préhistoire. La quatrième de couverture présente quant à elle l’époque où se déroule l’intrigue ainsi qu’un petit résumé de l’histoire. Fait étonnant pour moi, ce dernier ne parle pas directement des hommes de Neandertal. Il faut donc faire la lecture du roman pour savoir que l’histoire se déroule parmi eux. La quatrième de couverture fait également mention des autres tomes de la série. Le livre est imprimé sur du papier recyclé et l’encre est somme toute standard pour ce format de roman de poche. Le lecteur n’est pas ainsi trop dépaysé.
Dès l’ouverture du roman se trouve une description de l’auteure et sur la page titre, on nous informe de la présence d’une préface écrite par le conservateur général du Patrimoine et directeur de Centre national de préhistoire. Cela donne au lecteur au premier abord un sentiment de confiance envers la qualité de l’histoire même si nous ne savons pas réellement où l’auteur de la préface travaille.

Le livre que tout le monde devrait avoir. A la découverte de l'humanité. Celle de l'héroïne et celle des autres. Poignant, beau, bien écrit. Je le conseille vivement. ( )

Ayla , une petite fille, orpheline suite à un tremblement de terre, est recueillie par une tribu qui l'adopte. C’est la rencontre de deux civilisation, celle des hommes de Cro-Magnon, en pleine évolution et des derniers hommes de Neandertal. Iza la guérisseuse, Brun le chef, Mog-ur le sorcier lui enseignent leurs rites, leur langage, leurs connaissances. Mais Ayla est différente, moins velue, plus élancée, elle les surprend par ses capacités de raisonnement et d’adaptation. Avec les années, les différences entre elle et les membres de la tribu s’accentuent, entraînant des difficultés croissantes. ( )