Il s'agit ici d'un roman d'un nouveau genre pour Zola, puisque c'est une oeuvre d'anticipation construite sur la volont#65533; g#65533;n#65533;rale de progr#65533;s social et sur les #65533;volutions industrielles de la fin du xixe si#65533;cle. Alors que les id#65533;aux socialisants appellent #65533; une lutte des classes sanglante, Zola aspire #65533; une entraide. Il #65533;crit : #65533; je veux montrer toute cette vieille charpente sociale craquant sous la pouss#65533;e d#65533;mocratique, la question de la r#65533;organisation du travail se posant comme la question-m#65533;re de la soci#65533;t#65533; future pour une juste distribution des richesses. #65533; L'Exposition universelle de 1900, qui a passionn#65533; Zola, est incontestablement en filigrane du roman. Les progr#65533;s techniques ont une place centrale dans le r#65533;cit, avec la F#65533;e #65533;lectricit#65533;, de nature #65533; r#65533;soudre tous les maux de l'humanit#65533; ou la sid#65533;rurgie moderne, qu'il va observer pr#65533;s de Saint-#65533;tienne aux Aci#65533;ries et Forges d'Unieux. Il pr#65533;ne aussi des id#65533;aux comme #65533; l'abolition du salariat #65533; en exaltant le travail #65533; n#65533;cessaire et noble #65533;.