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Chargement... Terreur (2007)par Dan Simmons
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Ce roman énorme de Dan Simmons narre le voyage de deux bateaux anglais essayant de rejoindre l'océan pacifique à partir de l'océan atlantique en passant par le nord du Canada. Ce voyage débute en mai 1845 avec un départ de l'Angleterre. La navigation dure jusqu'au début de l'automne quand les deux navires sont pris dans les glaces de la banquise. Cette immobilisation, prévue dès le départ, durera malheureusement plus longtemps qu'espéré, les équipages affrontant un hiver des plus rigoureux (avec des températures avoisinant les moins soixante-dix degrés !) et des dangers inattendus. La grande force de ce roman est de se baser sur une histoire vraie et bien documentée pour toute la partie qui précède l'immobilisation, puis d'inventer une explication cadrant avec toutes les bribes d'informations que de nombreuses expéditions ont réussi à glaner depuis le milieu du dix-neuvième siècle. La description de la vie quotidienne des navires semble criante de vérité et on est pris par le malheur des équipages. Il s'agit donc d'un bon roman très prenant et dont il ne faut pas craindre la grosseur. Franchement pas le meilleur livre de Dan Simmons, on est très loin de Hyperion et Endymion, ou d'Illium et Olympos ou encore de l'Echiquier du Mal... Bref assez déçu par le roman. La description de l'enfer blanc est toutefois assez fascinante. L'auteur évolue sans jamais choisir un style entre le reportage, l'enquête, le récit et le fantastique. Dan Simmons s'emploie régulièrement dans le livre à lister précisément les membres d'équipage encore en vie, ou de lister les matériels et réserves de vivres... ces moments viennent casser le récit sous prétexte de faits réels. Le volet surnaturel lié aux croyances et mythes de la culture Inuit tombe à plat. Les derniers chapitres sur ce sujet n'apportent rien également au roman. La sauce pour associer des faits réels (l'expédition catastrophique de Franklin en 1845) des éléments de roman fantastique ne prend pas. Les caractères des personnages ne sont pas approfondis, mis à part le capitaine Crozier et le médecin Goodsir.
An immobilized ship can be a potent metaphor for certain states of existential unease, as it is in Conrad’s novella “The Shadow-Line” (114 pages in the Everyman’s Library edition) or Coleridge’s “Rime of the Ancient Mariner” (625 lines). And the polar regions, frigid as death itself, have always provided an exceptionally hospitable environment for horror: Mary Shelley (“Frankenstein”), Edgar Allan Poe (“The Narrative of Arthur Gordon Pym of Nantucket”), H. P. Lovecraft (“At the Mountains of Madness”) and John W. Campbell (“Who Goes There?”) have all dreamed dire happenings at one pole or the other, at much more modest length. (“The Terror” is dedicated, with “many thanks for the indelible Arctic memories,” to 12 members of the cast and crew of the classic 1951 movie based on Campbell’s story: “The Thing From Another World.”) But of the many possible approaches to making artistic sense of the Franklin fiasco, just about the least promising, I’d say, would be to turn it into an epic-length ripping yarn. Skilfully, horribly, Simmons details the months of darkness – the temperatures of -50F and lower; the shrieking groans of the ice; the wind; the hunger – from the multiple perspectives of the men on board the ship, and with such detail that I defy readers not to grab another jumper. He adds in another, more deliberate evil: a stalking, polar bear-like monster which tracks over the icy wastelands around the ships, picking the men off one by one. "To go out on the frozen sea in the dark now with that … thing … waiting in the jumble of pressure ridges and tall sastrugi was certain death," he writes. "Messages were passed between the ships now only during those dwindling minutes of half-light around noon. In a few days, there would be no real day at all, only arctic night. Roundtheclock night. One hundred days of night." What a horrifying thought. Appartient à la série éditorialeContientFait l'objet d'une adaptation dansContient un commentaire de texte dePrix et récompensesDistinctionsListes notables
Their captain's insane vision of a Northwest Passage has kept the crewmen of HMS Terror trapped in Arctic ice for two years without a thaw. But the real threat to their survival isn't the ever-shifting landscape of white, the provisions that have turned to poison, or the ship slowly buckling in the grip of the frozen ocean. The real threat is whatever is out in the frigid darkness, stalking their ship, snatching and brutally killing their fellow seamen. Captain Crozier, who has taken over the expedition after the death of its original leader, Sir John Franklin, draws equally on his strengths as a mariner and on the mystical beliefs of the Eskimo woman he's rescued as he sets a course on foot out of the Arctic and away from the insatiable beast. But every day the dwindling crew becomes more deranged and mutinous, until even Crozier begins to fear there may be no escape from an ever-more-inconceivable nightmare. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Voilà le décor est planté et tout le reste du roman nous décrira le quotidien glacial de ces hommes dans lequel intervient (mais est-on dans la réalité ? Ou est-ce un fantasme né de la privation de nourriture et du froid extrême ? Du saturnisme ???) une bête qui (comme si cela ne suffisait pas ...) décime les survivants. Beaucoup de compte-rendus sur internet insiste sur cet aspect du livre et parle d'horreur (de fait, Simmons a bien intitulé son livre Terror) mais on serait dans l'erreur en croyant que nous sommes dans un roman du style Stephen King. Ici ce qui fait l'horreur c'est la lente descente aux enfers, décrite minutieusement par l'auteur avec un luxe de détails. On sait très bien comment l'histoire va finir, on sait que les hommes vont tout faire pour garder jusqqu'au bout une part d'humanité (admirable au passage sont les pages où l'on voit le capitaine Crozier se plier au rite de la cérémonie religieuse en lisant une page du Léviathan de Hobbes dont on connaît le pessimisme sur la nature humaine) et résister au cannibalisme mais on lit, fasciné, par cette histoire pourtant prévisible de A à Z (ou presque).
Terreur est bien écrit et traduit. Le lecteur est invité à être plus intelligent qu'il n'est (le signe des bons livres) et à se familiariser avec le langage de la marine et du monde arctique si ce n'est pas le cas (prévoir un dictionnaire pas trop loin de soi au début ). Il achèvera sa lecture en se disant qu'un de ces quatre, ce serait bien qu'il lise Tragédies polaires de Pierre Vernay comme lui conseille le traducteur (deux mini bibliographies achèvent le livre, une de l'auteur et une autre du traducteur - une attention franchement bienvenue pour le lecteur qui a envie d'en savoir plus). A une époque où l'on parle de fonte des glaces et de domaines exploitables, il est bon d'aller à contre courant et de se rappeler à quel point l'arctique est une terre inhospitalière (avec ou sans créature blanche !). ( )