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Chargement... Celtika (2001)par Robert Holdstock
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Appartient à la sérieLe Codex Merlin (book 1) Est contenu dansPrix et récompenses
Centuries before he meets Arthur, Merlin wanders the earth, eternally young, a traveler on the path of magic and learning. During his journeys he encounters Jason and joins his search for the Golden Fleece. It is a decision that will cost him dear... Hundreds of years later, Merlin hears of a screaming ship in a northern lake and divines that it is the Argo...that Jason still screams out for his sons, stolen by the enchantress Medea and thought dead. But death is not the end, and Merlin's trek to the north leads to the revival of both man and ship, and a new quest, with new companions-to find Jason's sons. Roving from the frozen north to the blighted island that will become Arthur's realm, from the deep forests of ancient Britain to the sun-washed shores of ancient Greece, Merlin's journey is an epic tale of mystery and enchantment. Celtika begins a retelling of the Arthurian legend unlike any other. At the Publisher's request, this title is being sold without Digital Rights Management Software (DRM) applied. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.914Literature English & Old English literatures English fiction Modern Period 1901-1999 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Celtika de robert Holdstock le graal de fer de robert holdstock. D’abord le contexte. Le premier tome se déroule à une époque très ancienne, l’Antiquité, ou plutôt, je vais me faire tataner par les historiens, entre l’âge des mythes grecs et l’Antiquité (est-ce qu’on appelle l’âge de bronze ?). Cela fait des années que Jason, le Jason des argonautes, est revenu de son périple maritime au cours duquel Médée, prêtresse du Bélier, a tué ses fils. Le vieil homme las ressasse ses douleurs sur le pont d’Argo, le bateau « magique » protégé par la déesse Héra pour mener sa quête à bien. Quelques-uns de ses anciens compagnons argonautes, dont le mystique Antiokus, veillent sur lui et tentent vainement de lui redonner le goût de vivre. Un soir, un drame arrive et Jason se tue sur le pont d’Argo. C’est alors que les argonautes assistent à ce qui semble être le dernier geste d’Argo qui dérive vers le large pour y emmener la dépouille de son maître Jason. Avec la disparition d’Argo et de Jason semble se terminer l’âge mythologique, quand le rideau se relève, nous nous retrouvons plusieurs siècles plus tard et suivons le récit d’Antiokus aussi connu sous le nom de Merlin.
Merlin n’est pas le vieux chenu tel qu’on le voit dans le dessin animé de Disney ou la série d’Alexandre Astier, il est jeune, fringuant et surtout il est immortel. Ce n’est pas un secret mais ce dernier n’est pas humain, pas au sens où on l’entend. Il est « né » avant eux, à l’époque primale où les esprits qui deviendront les dieux foulaient la terre. La magie de son être est contenue dans ses os et il peut y faire appel pour perpétrer quelques prodiges. Le problème, c’est que plus il puise dans sa magie intrinsèque, plus il vieillit et contrairement à ceux de son espèce, il a choisit de ne rien gaspiller et de voyager indéfiniment, de suivre le Chemin que la destinée trace pour lui. Quand le récit commence, Merlin va dans les terres septentrionales d’Hyperborée à la recherche de l’épave d’Argo et de Jason. Il a une nouvelle à lui annoncer, ses fils ne sont pas morts…C’est une des sagas les plus fraîches qui m’ait été permis de lire et qui se démarque, à mes yeux, des œuvres fantasy « classiques ». Cet univers est baigné de magie, de mysticisme et Holdstock a une manière bien à lui de la traiter. Ici, point de magie hermétique, de boules de feu, de miracles et de démons monothéistes, il règne une atmosphère païenne et animiste très riche et omniprésente, plus proche des cavernes de la préhistoire que de la forêt vierge amazonienne ou de Papouasie. En plus de ça, le récit se déroule à une période inédite pour moi. C’est très dépaysant et donc bienvenu.
Pour les rôlistes, et en particulier ceux qui jouent à Mage, l’Ascension, le codex de Merlin a un autre intérêt puisqu’il présente à coup sûr une source d’inspiration sur la magie ancienne et païenne d’occident que ce soit celle des grecs, des celtes ou des peuples vivant dans les contrées du Nord. Personnellement, j’ai toujours trouvé qu’il y avait une lacune dans ce jeu quand il fallait décrire les paradigmes Verbena, Onirologues occidentaux ou Euthanatos. C’était un peu pauvre et l’univers de Holdstock comble en partie cette lacune, il y a des idées à piquer et à développer. J’ai ouï dire qu’une autre de ses sagas, les Mythagos, était du même acabit, faudra y jeter un œil :) ( )