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Extrait : "Dans les derniers jours de mai 1793, un des bataillons parisiens amen?s en Bretagne par Santerre fouillait le redoutable bois de la Saudraie en Astill?. On n'?tait pas plus de trois cents, car le bataillon ?tait d?cim? par cette rude guerre. C'?tait l'?poque o, apr?s l'Argonne, Jemmapes et Valmy, du premier bataillon de Paris, qui ?tait de six cents volontaires, il restait vingt-sept hommes, du deuxi?me trente-trois, et du troisi?me cinquante-sept."… (plus d'informations)
rebeccanyc: Hugo and Mantel both create fiction: Hugo's is closer to the passions of the time and more philosphical, involving largely fictional characters; Mantel's more distanced and historical. Hugo's novel deals with the counter-revolution in the Vendée, with a detour to Paris; Mantel's with the leaders of the revolution in Paris.… (plus d'informations)
Hugo nous décrit la contre-révolution vendéenne de 1793 à travers l'affrontement de trois hommes, de trois "principes": le royaliste Lantenac, son neveu Gauvain, tenant d'un esprit révolutionnaire "juste", et le père spirituel de ce dernier, Cimourdain, incarnation de la révolution absolue et de la Terreur. A noter un dialogue entre Robespierre, Marat et Danton: un très grand moment.
Un bon moment qui peut servir de fenêtre historique. ( )
Dans les derniers jours de 1793, un des bataillons parisiens amenés en Bretagne par Santerre fouillait le redoutable bois de la Saudraie en Astillé.
Citations
Dans la terre fatale avait germé l'arbre sinistre. De cette terre, arrosée de tant de sueurs, de tant de larmes, de tant de sang, de cette terre où avaient été creusées tant de fosses, tant de tombes, tant de cavernes, tant d'embûches, de cette terre où avaient pourri toutes les espèces de morts faites par toutes les espèces de tyrannies, (.. .), de cette terre profonde, était sortie, au jour marqué, cette inconnue, cette vengeresse, [... ]
Derniers mots
Et ces deux âmes, soeurs tragiques, s'envolèrent ensemble, l'ombre de l'une mêlée à la lumière de l'autre.
Extrait : "Dans les derniers jours de mai 1793, un des bataillons parisiens amen?s en Bretagne par Santerre fouillait le redoutable bois de la Saudraie en Astill?. On n'?tait pas plus de trois cents, car le bataillon ?tait d?cim? par cette rude guerre. C'?tait l'?poque o, apr?s l'Argonne, Jemmapes et Valmy, du premier bataillon de Paris, qui ?tait de six cents volontaires, il restait vingt-sept hommes, du deuxi?me trente-trois, et du troisi?me cinquante-sept."
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Description du livre
L'histoire débute avec le débarquement du marquis de Lantenac, prenant la tête de la révolte contre-révolutionnaire de Bretagne contre les partisans de la République. Il sera traqué par les révolutionnaires, et en particulier par son neveu, Gauvain, passé du côté des révolutionnaires, contrôlé par Cimourdain. On assiste à la confrontation de deux modèles, de deux visions de l'Histoire, de deux systèmes de Valeurs. Le marquis de Lantenac incarne l'Ancien Régime, celui du Sacré, de la Tradition, de la Fidélité, de l'anti-matérialisme au profit du spirituel, tandis que son neveu incarne le modernisme et l'idéalisme révolutionnaire et républicain. Un troisième personnage plane sur ce livre et éclipse ces deux protagonistes par le caractère fouillé qu'en donne Hugo, il en est le personnage principal, il s'agit de Cimourdain, l'envoyé du comité de salut public, ancien prêtre qui fut appointé par Lantenac pour être le précepteur de Gauvain à qui il a transmis son idéal républicain. Mais autant Gauvain illustre la République dans sa magnanimité, sa fraternité, autant Cimourdain est la face noire, inflexible de la révolution, pour reprendre une expression de Hugo "la ligne droite qui ne connaît pas la courbe", ce qui signifie qu'il ne veut pas connaître l'humain, ses sentiments. Cimourdain et les pauvres hères représentés par 3 enfants abandonnés sont les héros de ce livre, chacun portant en soi le drame et sa propre fin.
Une bonne partie du texte traite par ailleurs d'une rencontre (imaginaire) entre trois grandes figures de la révolution française, Marat, Danton et Robespierre, et décrit une séance de l'assemblée de la Convention.
A noter un dialogue entre Robespierre, Marat et Danton: un très grand moment.
Un bon moment qui peut servir de fenêtre historique. ( )