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Editer et pirater. Le commerce des livres en France et en Europe au seuil de la Révolution

par Robert Darnton

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421596,506 (3.83)Aucun
Comment expliquer le pouvoir du livre à l'époque des Lumières si on ignore le fonctionnement de l'industrie de l'édition ? Il importe de savoir que la moitié au moins des livres vendus en France entre 1750 et 1789 étaient piratés. Du fait des politiques centralisées de l'État, soucieux de surveillance, la Communauté des libraires et imprimeurs de Paris monopolisait les privilèges des livres et ruinait presque toute édition dans les provinces. En réaction, hors de la capitale, les libraires s'approvisionnaient de plus en plus auprès de maisons d'édition qui produisaient des livres français en des lieux stratégiques hors des frontières du royaume dans ce que Robet Darnton appelle le « Croissant fertile » : d'Amsterdam à Bruxelles, par la Rhénanie, à travers la Suisse et en descendant vers Avignon, les éditeurs pirataient tout ce qui en France se vendait avec quelque succès. Grâce à une main-d'œuvre et à un papier peu coûteux, les contrefaçons étaient moins chères que les œuvres produites avec privilèges à Paris. En conséquence, une alliance naturelle se développa entre les libraires de province et les éditeurs étrangers qui razziaient le marché avec un esprit d'entreprise audacieux. Tel fut l'autre visage des Lumières : un capitalisme de butin.… (plus d'informations)
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Darnton looks mainly at the publishers surrounding France and how they carved out a living without copyright and often under threat of censorship (sometimes for the political works they published, sometimes for the sexy books). They also lived without much money—there were lots of debts and promises, but very little specie and no government-backed paper, which complicated matters a lot as they tried to make a living in trade. Their interactions and unauthorized dissemination of works, he suggests, were significant in spreading the Enlightenment: with some notable exceptions, nearly all the works of the French Enlightenment were published outside France and smuggled back in. (Hostility to legally enforced “privilege” thus permeated the books both in content and in practice.) He estimates that half the standard books in the crucial period leading up to the French Revolution were pirated in this way, making piracy crucial to the history of ideas. It was a hard life—lots of bankruptcies (which meant flight or debtor’s prison in those days), occasional arrests, lots of authors commissioning print runs and then failing to pay the bills. But by making books available to the literate middling classes—lawyers, doctors, state officials—they contributed to fundamental changes in French society. Since they competed with each other to sell whatever would sell, they had to try to stay ahead of demand and sometimes engaged in false advertising about their own plans to warn others off.

One of the most fascinating tidbits: As the system creaked under strain, censors began giving private approval to printing, until privately approved texts represented 30% of printed books. The approval remained secret and the books would usually indicate they’d been printed outside of France even if they’d been printed in Paris; if they became controversial, they could be withdrawn without a fuss. Also, booksellers who trafficked in unapproved texts were known as marrons, a term also applied to fugitive slaves in the colonies. And people saved a perhaps surprising number of letters discussing their shenanigans, even ones marked “tear this up right away.” ( )
  rivkat | Sep 17, 2021 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Robert Darntonauteur principaltoutes les éditionscalculé
Sené, Jean-FrançoisTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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Comment expliquer le pouvoir du livre à l'époque des Lumières si on ignore le fonctionnement de l'industrie de l'édition ? Il importe de savoir que la moitié au moins des livres vendus en France entre 1750 et 1789 étaient piratés. Du fait des politiques centralisées de l'État, soucieux de surveillance, la Communauté des libraires et imprimeurs de Paris monopolisait les privilèges des livres et ruinait presque toute édition dans les provinces. En réaction, hors de la capitale, les libraires s'approvisionnaient de plus en plus auprès de maisons d'édition qui produisaient des livres français en des lieux stratégiques hors des frontières du royaume dans ce que Robet Darnton appelle le « Croissant fertile » : d'Amsterdam à Bruxelles, par la Rhénanie, à travers la Suisse et en descendant vers Avignon, les éditeurs pirataient tout ce qui en France se vendait avec quelque succès. Grâce à une main-d'œuvre et à un papier peu coûteux, les contrefaçons étaient moins chères que les œuvres produites avec privilèges à Paris. En conséquence, une alliance naturelle se développa entre les libraires de province et les éditeurs étrangers qui razziaient le marché avec un esprit d'entreprise audacieux. Tel fut l'autre visage des Lumières : un capitalisme de butin.

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