Ce premier roman d'Amélie Nothomb est un petit tour de force : uniquement composé de dialogues, et pour la moitié du livre de dialogues entre deux personnages, il réussit à tenir en haleine le lecteur tout en dissertant parfois sur la littérature, l'écriture et la lecture. Son originalité fait mouche et donne envie de se plonger dans son deuxième roman. ( )

> L'annonce de la mort imminente de Prétextat Tach, Prix Nobel de littérature, misanthrope et obèse, suscite un engouement sans précédent chez les journalistes du monde entier. Rares sont ceux qui ont le privilège d'approcher le grand homme ; les quatre premiers, trahis par leur incompétence et leur fatuité, sont éconduits de façon grossière : le premier est épinglé pour sa bêtise, le deuxième, écoeuré, fuit au récit des orgies rituelles de Tach, les deux autres n'échappent pas non plus aux vexations orchestrées avec jubilation ; seule Nina, par sa parfaite connaissance de l'oeuvre de l'écrivain, parvient à faire face au mépris et au sadisme affichés par Tach ; tous deux engagent alors un duel à fleurets mouchetés, qui va amener l'écrivain à se dévoiler et à révéler son surprenant passé...
Amélie Nothomb signe avec Hygiène de l'assassin son premier roman ; son style corrosif, au service d'une intrigue originale, assure depuis lors le succès de l'auteur de Péplum et de Stupeur et tremblements.
--Nathalie Gouiffès, Amazon.fr

> L'entrée en littérature d’Amélie Nothomb ! Un premier roman d'une extraordinaire intensité, dans lequel l’auteur manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.
--Le Livre de Poche

Le roman qui fit du destin d'Amélie une aventure fabuleuse tient longtemps ses promesses. On prend un malin plaisir à suivre la destruction en masse par ce sphinx immonde de ces quelques candidats au suicide. La confrontation finale se révèle moins flatteuse et s'égare dans une trop longue et pas toujours convaincante palabre sur l'amour, la mort, la vie, entre deux êtres non aimables. ( )

que c'est bon d'avoir un regard différent et extérieur sur les choses, et d'être libre
de briser le faux miroir de nos conventions.

Lecture facile. Le début donne presque des hauts-le-coeur, tant le héros est répugnant. Style d'écriture, cynisme et mauvaise foi sont les vrais héros du livre. La fin est attendue et donc décevante. ( )