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Chargement... Une journée d'Ivan Denissovitch (1962)par Alexander Solzhenitsyn
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Soljenitsyne, un nom que j’ai souvent entendu dans les médias quand j’étais plus jeune. Dissident politique, voix incontournable lorsque l’on évoquait les derniers soubresauts de l’empire soviétique… Je savais qu’il avait écrit des livres, je savais qu’il avait eu le prix Nobel, mais je n’avais jamais franchi le pas, ne pouvant m’empêcher de me demander si ce prix Nobel couronnait effectivement une œuvre littéraire, ou plutôt un engagement politique. Même si la lecture d’un livre est bien peu pour se faire une opinion sur un auteur, je pense pouvoir maintenant dire que ce prix Nobel me paraît plus politique que littéraire, même si je ne peux nier que le style assez sec de l’auteur et son réalisme me semblent dans la veine des auteurs qui ont remporté ce prix depuis quelques décennies. Le propos de La journée d’Ivan Denissovitch est simple et respecte les trois règles de l’unité de temps, de lieu et d’action des pièces de théâtre classiques. Comme l’indique son titre, on suit dans ce roman le personnage d’Ivan Denissovitch Choukhov pendant une journée entière, dans un camp dont on ne saura pas le nom, où il purge une peine de dix ans (renouvelable…) pour avoir été soupçonné de trahison. Il ne se passe rien que de très ordinaire pendant cette journée, ce livre se veut justement un témoignage de ce qu’est la vie dans ces camps, la lutte de chaque instant pour survivre, pour gagner un jour après l’autre, une heure après l’autre. On pense à être bien placé au réfectoire, à se chauffer, à rendre un petit service en espérant que peut-être cela vaudra un bout de pain ou une cigarette. Le propos est intéressant, le parti pris de suivre une seule et même personne sur une journée est aussi intéressant, et c’est même probablement cela qui m’a fait choisir ce livre dans l’œuvre de Soljenitsyne. Pourtant, j’ai finalement peu apprécié ma lecture. Le style sec, journalistique peut-être, m’a laissé en-dehors du sujet ; à aucun moment je n’ai senti d’empathie pour le personnage malgré la difficulté de sa situation, malgré l’incroyable énergie qu’il faut pour décider de survivre et pour mettre en place les systèmes et les réflexes de chaque instant afin de se donner le plus de chances possible pour être encore là le jour suivant. Soljenitsyne montre à chaque instant comme il est important de savoir s’il faut être le premier dans la file pour la soupe, ou bien le dernier à sortir pour l’appel. Tous ces détails absolument insignifiants mais qui veulent dire un peu plus de chaleur, un peu plus de nourriture, un peu plus de chance de ne pas passer le point de non-retour, qui est de ne plus pouvoir lutter et d’être emporté à la moindre occasion. A la lecture de ce livre, cette attention constante du personnage m’a littéralement épuisée, et j’ai vraiment le sentiment que seuls ceux armés d’une volonté de survivre sans faille pourraient s’en sortir, même si cette volonté ne sera pas suffisante à elle seule. Mais, si Soljenitsyne fait toucher du doigt cette importante de rester en alerte à chaque instant, je n’ai ressenti ni le froid ni la faim avec Choukhov, ni même l’arbitraire de cet enfermement. Je suis restée extérieure à ce livre, je n’ai même pas été vraiment touchée ou révoltée. Alors peut-être que ce livre a eu une autre résonnance lors de sa parution, et le courage qu’il a fallu pour récolter les témoignages, pour survivre soi-même à ces conditions et pour les coucher sur le papier malgré la censure et la peur sont à saluer. Mais cela ne donne pas une valeur littéraire à ce livre, du moins à mes yeux. Il n’en demeure pas moins, même s’il s’agit d’un prix Nobel politique (et ce ne sera ni le premier ni le dernier dans l’histoire de ce prix), que ce livre est intéressant pour ce qu’il dit d’une époque, tant dans ses pages que par l’histoire de son écriture et de sa publication. C’est un livre intéressant à lire pour ce qu’il dit donc, pas pour la façon dont il le dit, un livre que je suis contente d’avoir lu même s’il ne m’a pas touché. Une littérature engagée, une littérature qui dit son époque et qui fait devoir de mémoire.
This quiet tale has struck a powerful blow against the return of the horrors of the Stalin system. For Solzhenitsyn's words burn like acid. Appartient à la série éditorialeCentopaginemillelire (90) I coralli [Einaudi] (169) dtv (1524) — 17 plus Harvill (68) Helikon Zsebkönyvek (62) Keltainen kirjasto (50) Knaur Taschenbuch (190) Nobelpreisträger Coron-Verlag (weiß) (1970 (Russland)) Penguin Modern Classics (2053) Est contenu dansIm Interesse der Sache. Alle Erzählungen und der Roman - Ein Tag des Iwan Denissowitsch. par Aleksandr Isaevic Solzenicyn Oeuvres complètes, tome 2 : Le Pavillon des cancereux - Une journée d'Ivan Denissovitch par Alexandre Soljenitsyne The Novels of Alexander Solzhenitsyn (Cancer Ward, August 1914, The First Circle, One Day in the Life of Ivan Denisovitch) par Alexander Solzhenitsyn Rasskazy (Short Stories) including One Day in the Life of Ivan Denisovich. (Russian Edition) par Alexander Solzhenitsyn Fait l'objet d'une adaptation dansEst en version abrégée dansContient une étude deContient un supplémentContient un commentaire de texte deContient un guide de lecture pour étudiantAlexander Solzhenitsyn's One Day in the Life of Ivan Denisovich (Monarch Notes) par Albert Loren Weeks Contient un guide pour l'enseignantListes notables
Hiver 1950-1951. Ivan Denissovitch Choukhov vit sa huitie me anne e de Camp a re gime se ve re. Simple paysan, il a eu le tort d'e tre fait prisonnier par les Allemands pendant la guerre et surtout, son e vasion re ussie, d'avouer nai vement sa capture. De s lors, il devenait un trai tre et un espion. Une journe e au Camp, une parmi d'autres mais pluto t heureuse, avec l'appel, le travail en chantier, la cantine, les relations entre de tenus, voila tout le re cit d'Alexandre Solje nitsyne. Mais c'est un univers entier. L'e criture en plus, riche, savoureuse, poe tique. Un re cit majeur, ve ritable bombe au moment de sa parution en 1963. La re ve lation d'un immense e crivain. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)891.7344Literature Literature of other languages Literature of east Indo-European and Celtic languages Russian and East Slavic languages Russian fiction USSR 1917–1991 Late 20th century 1917–1991Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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22 avr. 2017 ... Ce roman poignant dépeint les conditions de vie dans un Goulag au début des années 50. Soljenitsyne commence ce roman alors qu'il est lui-même prisonnier dans un camp. Cette œuvre en partie censurée jusqu'en 1973 est également une part de l'Histoire russe que personne ne doit oublier. Un témoignage à lire de toute urgence !
> Par Laurent Ottavi (LeFigaro.fr) : «Relire Soljenitsyne pour retrouver une source de vérité et de courage»
03/08/2018 ... À la veille de la victoire des Alliés, Alexandre Soljenitsyne écrit dans une correspondance que Staline est un chef de guerre incompétent, qui a affaibli l'Armée rouge par les purges et s'est imprudemment allié à Adolf Hitler. Cette critique le conduit pendant huit années dans l'enfer du Goulag, «où ce fut, écrit-il, mon sort de survivre, tandis que d'autres -peut être plus doués et plus forts que moi- périssaient». Il révèle l'existence des camps de travaux forcés au monde dans Une journée d'Ivan Denissovitch. Staline, depuis, est mort. Ce texte est publié dans une revue littéraire avec l'autorisation de Nikita Khrouchtchev. Il donne à son auteur une renommée en Russie mais aussi dans le monde.