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Chargement... Façons de perdre (1977)par Julio Cortázar
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. > Façons de perdre de Julio CORTAZAR (traduit de l’espagnol par Laure Guille-Bataillon. Gallimard, coll. « Du monde entier ») Se reporter au compte rendu de Chantal LABRE In: Revue Esprit (1940-) No. 25 (1) (Janvier 1979), pp. 168-169… ; (en ligne), URL : https://esprit.presse.fr/article/labre-chantal/facons-de-perdre-par-julio-cortaz... > Lucien Ghariani. Une façon de perdre. In: América : Cahiers du CRICCAL, n°17, 1997. Le fantastique argentin: Silvina Ocampo, Julio Cortázar. pp. 95-100. … ; (en ligne), URL : https://www.persee.fr/doc/ameri_0982-9237_1997_num_17_1_1228 > Façons de perdre, de Julio CORTAZAR (traduit de l'espagnol par Laure Guille- Bataillon, Paris, Gallimard, 1978, collection «Du monde entier».) Se reporter au compte rendu de François RICARD In: Ricard, F. (1979). Compte rendu de [Lire en traduction : rire, oublier, perdre (Milan Kundera, Julio Cortazar)]. Liberté, 21 (4-5), pp. 243–251… ; (en ligne), URL : https://id.erudit.org/iderudit/60193ac aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la série éditorialeMeulenhoff editie (756) Listes notables
"Reune once cuentos en los que el autor vuelve a superarse a si mismo. Se abre con la inquietante melancolia de ""Cambio de luces"" y culmina con la violencia policial de ""La noche de mantequilla"". Se crean climas y situaciones irrepetibles y sorprende con proezas estilisticas como ""Usted se tendio a tu lado""" Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)863.64Literature Spanish and Portuguese Spanish fiction 20th Century 1945-2000Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Plusieurs nouvelles magistrales :
- Apocalypse de Solentiname : Un écrivain, après un passage à Cuba (Cortazar lui-même), redécouvre à l’occasion d’un visionnage de diapo les photos de peintures qu’il avait prises pendant son voyage. Et au lieu d’y voir des peintures naïves et colorées, empreintes de soleil, de joie, ce sont des images d’horreur qu’il voit. Evocation de la répression politique et des dictatures d’Amérique latine. Un texte magnifique et saisissant.
- Vents alizés : Un couple décide de revivre une rencontre amoureuse dans un club de vacances. Jouant les célibataires, l’un et l’autre ont des aventures. L’intensité de ces rencontres signe pour eux la fin de leur histoire. Sans se déchirer mais pour toujours.
- La deuxième fois : Une nouvelle très kafkaïenne : une femme est convoquée dans un immeuble pour une raison inconnue. Elle y fait des rencontres et malgré son angoisse et l’absurdité de la situation (elle ne saura jamais pourquoi elle est là, au même titre que les autres personnages). Thématique de la dictature, de son traitement bureaucratique et policier des êtres humains. Cortazar y dénonce le système mais aussi la propension des individus à s’y soumettre malgré l’absence totale de logique.
- La barque ou nouvelle visite à Venise : Un exercice d’écriture : nouvelle la plus longue du recueil. Ecrite initialement en 1954, Cortazar ne l’avait jamais publiée. En 1977, il décide de la reprendre et de la compléter. Variation sur le thème du trio amoureux, elle met en scène une jeune femme qui voyage à travers l’Europe et ses rencontres avec une autre femme, avec qui elle décide de voyager, et un homme avec qui elle a une aventure. A Venise elle cède à un gondolier. Le texte initial est donc centré sur cette femme tiraillée entre 2 hommes, un jeune, riche et beau, et un gondolier, rustre, violent. Thématique classique (bourgeois/prolétaire etc.). Mais l’intérêt de la nouvelle réside dans la réécriture de 1977 qui ajoute une voix, celle de l’autre voyageuse. En italique dans le texte. Plus sérieuse (elle visite, elle raconte son tourisme culturel), on la devine moins belle, moins aventureuse. Son récit à elle éclaire autrement le texte : amoureuse de cette femme, elle intrigue et espère à tout moment que celle-ci voudra bien céder à ses avances. Récit à 2 voix, de 2 points de vue ( )