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The Letter Killers Club

par Sigizmund Krzhizhanovsky

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"Writers are professional killers of conceptions. The logic of the Letter Killers Club, a secret society of "conceivers" who commit nothing to paper on principle, is strict and uncompromising. Every Saturday they meet in a fire-lit room hung with blank black bookshelves to present their "pure and unsubstantiated" conceptions: a rehearsal of Hamlet hijacked by an actor who vanishes with the role; the double life of a medieval merry cleric derailed by a costume change; a machine-run world that imprisons men's minds while conscripting their bodies; a dead Roman scribe stranded this side of the River Acheron. The overarching scene of this short novel is set in Soviet Moscow, in the ominous 1920s. Known only by pseudonym, like Chesterton's anarchists in fin-de-sic̈le London, the Letter Killers are as mistrustful of one another as they are mesmerized by their despotic president. Sigizmund Krzhizhanovsky is at his philosophical and fantastical best in this extended meditation on madness and silence, the word and the soul unbound"--… (plus d'informations)
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J'ai eu envie de découvrir cet auteur après avoir vu que la traductrice, Anne-Marie Tatsis-Botton, du dernier titre de cet auteur paru chez Verdier, Souvenir du futur, avait reçu le prix de la Russophonie 2012.

C'est une bonne découverte même si je n'ai pas eu l'impression d'avoir saisi tout ce que l'auteur a voulu dire.

Ce qui m'a plu, c'est bien sûr le thème des livres. Le maître des rencontres de cette "secte" a une histoire particulière avec le livre (voir l'extrait) et a réussi sa carrière en se rappelant des phrases qu'il avait lu et qu'il a ré-agencé pour faire ses propres livres. À partir du moment où il a eu trop de livre à portée de main, il n'a plus pu écrire. C'est déjà très intéressant puisque cela revient à se poser une question courante : pour écrire, doit-on avoir beaucoup lu ? À mon avis, oui mais ce n'est que mon avis.

Là-dessus arrive les histoires racontées au fil des semaines par les membres de la secte. Chaque histoire est fascinante car elle semble raconter une phase des romans, d'une manière d'écrire les livres. Cela m'a rappelé Trahisons de Charles Palliser. Là ou je n'ai pas compris, c'est que j'ai attendu le lien et quand il est apparu, il m'a semblé ténu. Ce n'est pas que la fin m'a déçu mais elle m'a paru cocasse par rapport à ce que j'attendais.

La très belle surprise est sans aucun doute le style. Dans une phrase, l'auteur arrive à passer deux, trois images. Il y a une concision impressionnante ainsi qu'une écriture qui rend tout sensible.

Ce qui est bien, c'est qu'il paraît que ce n'est pas son meilleur livre. ( )
  CecileB | Mar 11, 2012 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Krzhizhanovsky, Sigizmundauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
De Hertogh, AnneliesTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Emerson, CarylIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Formozov, NikolaiTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Roon Hertoge, Els deTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Trottenberg, DorotheaTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Turnbull, JoanneTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

Appartient à la série éditoriale

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Premiers mots
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"Bubbles over a drowned man."
"What?"
Citations
Outre le bureau qui faisait office de cimetière des fictions, ma chambre était meublée d'un lit, d'une chaise et d'une étagère à livres - quatre longues planches occupant tout un mur et qui ployaient sous le faix des lettres. Ordinairement, le poêle n'avait rien à brûler et moi rien à manger. Mais j'avais pour ces livres une vénération quasi religieuse, comme d'autres pour des icônes. Les vendre ... cette idée ne m'effleurait pas jusqu'au jour où elle me fut imposée par un télégramme : "Mère décédée samedi. Présence indispensable. Venez." Le télégramme s'était abattu sur mes livres dans la matinée ; le soir même, les rayonnages étaient vides et je fourrais dans ma poche la bibliothèque métamorphosée en trois ou quatre billets de banque. La mort de celle qui vous a donné la vie est un évènement grave, très grave. C'est toujours, et pour chacun, un coin noir enfoncé dans la vie. Une fois acquittées les obligations funèbres, je m'en suis retourné vers mon misérable logis à mille verstes de là. Le jour du départ, je ne voyais rien de ce qui m'entourait, et c'est seulement à mon retour que l'effet produit par les rayonnages vides a pénétré mon esprit. Après m'être déshabillé et installé à la table, j'ai tourné les yeux vers le vide suspendu aux quatre planches noires. Quoique délivrées du poids des livres, les planches avaient conservé leur courbure, comme ployées sous la charge du vide. J'ai bien essayé de regarder ailleurs, mais, comme je l'ai déjà dit, il n'y avait dans la chambre que les rayonnages et le lit. Je me suis déshabillé et couché dans l'espoir que le sommeil chasserait la dépression. Eh bien non, après un bref répit, la même sensation m'a réveillé. J'étais couché le visage tourné vers les rayonnages et je voyais un reflet de lune tressauter le long des planches dénudées, comme si une vie à peine perceptible était en train de naître - à touches timides - là-bas, dans l'absence des livres. Bien sûr, tout cela n'était que coup d'archet sur des nerfs trop tendus, et quand le jour les eut relâchés, j'ai tranquillement examiné la béance des planches baignées de soleil et je me suis installé à mon bureau pour reprendre ma besogne habituelle. J'eus besoin d'un renseignement et ma main gauche, d'un geste quasi automatique, alla vers les rangées de livres pour ne rencontrer que le vide. Et puis encore une fois, et encore. Dépité, j'ai scruté la non-bibliothèque envahie d'un essaim de poussières de soleil, en faisant un effort de mémoire pour revoir la page et la ligne requises. Mais les lettres imaginaires que renfermait la reliure imaginaire bondissaient dans tous les sens, et au lieu de la ligne que je cherchais, j'obtenais un papillotement bigarré de mots, les lignes se brisaient et formaient des dizaines de combinaisons nouvelles. J'en ai choisi une que j'ai précautionneusement insérée dans mon texte.
Derniers mots
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
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DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

"Writers are professional killers of conceptions. The logic of the Letter Killers Club, a secret society of "conceivers" who commit nothing to paper on principle, is strict and uncompromising. Every Saturday they meet in a fire-lit room hung with blank black bookshelves to present their "pure and unsubstantiated" conceptions: a rehearsal of Hamlet hijacked by an actor who vanishes with the role; the double life of a medieval merry cleric derailed by a costume change; a machine-run world that imprisons men's minds while conscripting their bodies; a dead Roman scribe stranded this side of the River Acheron. The overarching scene of this short novel is set in Soviet Moscow, in the ominous 1920s. Known only by pseudonym, like Chesterton's anarchists in fin-de-sic̈le London, the Letter Killers are as mistrustful of one another as they are mesmerized by their despotic president. Sigizmund Krzhizhanovsky is at his philosophical and fantastical best in this extended meditation on madness and silence, the word and the soul unbound"--

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