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The Rainbow (Wordsworth Classics) par D. H.…
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The Rainbow (Wordsworth Classics) (original 1915; édition 1995)

par D. H. Lawrence (Auteur)

Séries: Brangwen Family (1)

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneDiscussions / Mentions
4,148482,870 (3.66)1 / 159
Pronounced obscene when it was first published in 1915, " The Rainbow" is the epic story of three generations of the Brangwens, a Midlands family. A visionary novel, considered to be one of Lawrence's finest, it explores the complex sexual and psychological relationships between men and women in an increasingly industrialized world. "Lives are separate, but life is continuous--it continues in the fresh start by the separate life in each generation," wrote F. R. Leavis. "No work, I think, has presented this perception as an imaginatively realized truth more compellingly than "The Rainbow.""… (plus d'informations)
Membre:Arbieroo
Titre:The Rainbow (Wordsworth Classics)
Auteurs:D. H. Lawrence (Auteur)
Info:Wordsworth Editions (1995), Edition: New edition, 448 pages
Collections:Votre bibliothèque
Évaluation:***
Mots-clés:general-fiction

Information sur l'oeuvre

L'Arc-en-ciel par D. H. Lawrence (1915)

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 Literary Centennials: 1915: D. H. Lawrence - The Rainbow3 non-lus / 3edwinbcn, Décembre 2014

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Lawrence n’a que 30 ans lorsqu’il publie The Rainbow, roman long et dense, fort bien écrit et porteur d’une formidable modernité. Il y compte l’histoire de la famille Brangwen qui se déroule sur trois générations, entre les années 1840 et le début du 20ème siècle, dans le Midlands. Cette progression sur une période de 60 ans, à travers le portrait d’un fermier (Tom), de sa belle-fille Anna puis de sa petite-fille Ursula qui étudiera à l’université, permet d’appréhender la mutation rapide et profonde de l'Angleterre qui s’industrialise, s’urbanise, se développe et s’éduque.

La grande modernité du roman s’illustre tout particulièrement dans l’analyse psychologique complexe et très fouillées des personnages qu’il met en scène, dans le désir d’individualité et d’émancipation du féminin mais aussi et surtout dans la description des rapports très ambivalents qui existent entre les hommes et les femmes. Bien que Lawrence exprimera son désaccord avec Freud sur bien des points, l’empreinte de la psychanalyse n’en demeure pas moins évidente dans The Rainbow. Lawrence rompt en effet avec la littérature romantique du 19ème siècle en se livrant à une dissection sans concession des esprits et en osant dire l’importance du corps, de la sensualité et de la sexualité que l’on avait jusque là réduites au silence ou seulement effleurées. Oui, semble vouloir nous dire Lawrence, le désir du corps de l’autre influe bel et bien fortement sur la personnalité, joue un rôle majeur dans la naissance et l’évolution du sentiment amoureux, peut aussi déterminer la vie que l’on choisira de vivre. Cette sensualité omniprésente, superbement exprimée par exemple dans l’échange de baisers, est encore troublante et singulière pour le lecteur d’aujourd’hui; elle se teinte aussi de poésie :

« She seemed to be filled with his kiss; filled as if she had drunk strong, glowing sunshine. She glowed all inside, the sunshine seemed to beat upon her heart underneath, she had drunk so beautifully. »

Lawrence évoque le désir de fusion entre hommes et femmes à travers la rencontre d’Anna et de son cousin Will (bien nommé dans sa quête autoritaire de domination), puis à travers celle de leur fille Ursula et d’Anton Skrebensky, un soldat britannique d’origine polonaise. Dans les deux cas, la rencontre amoureuse est totalement fusionnelle, exclusive et abritée du reste du monde. Dans les deux cas, elle se fissure lorsqu’un besoin d’externalité se fait ressentir. Ainsi, au terme de plusieurs semaines de huis-clos amoureux pendant lequel le bruit du monde est inaudible, Will perd pied lorsque Anna émet le souhait d’organiser une rencontre avec ses amies, Anton est saisi d’angoisse quand Ursula exprime le désir de voyager. Comme si le désir d’autre chose que l’autre annonçait les prémisses de l’insuffisance et de l’insatisfaction, portait la menace imminente de l'extinction de l’amour (« All the love, the magnificent new order was going to be lost, she would forfeit it all for the outside things »). Les relations hommes/femmes sont décrites comme l’épreuve suprême de l’altérité, tout en étant terriblement complexes, ambivalentes et conflictuelles (« So it went on continually, the recurrence of love and conflict between them. One day it seemed as if everything was shattered, ruined, desolate et laid waste. The next day it was marvellous again, just marvellous. One day she thought she would go mad from his very presence, the sound of his drinking was detestable to her. The next day, she loved and rejoiced in the way he crossed the floor, he was sun, moon and stars in one. ») / « They fought an unknown battle, unconsciously. Still they were in love with each other, the passion was there. But the passion was consumed in a battle. »). On constate qu'à partir du moment où le corps n’est plus le seul moyen d’expression, le témoignage de l’attirance religieuse ou de l’attrait pour le colonialisme -par exemple- de l'un peut commencer à rebuter l’autre et à lui faire prendre de la distance.

Le contraste homme/femme, l’attirance irrésistible entre deux astres opposés s’expriment également dans la personnalité solaire d’Anna face à la nature ombrageuse et même ténébreuse de Will : « By now they knew each other; she was the daytime, the daylight, he was the shadow, put aside, but in the darkness with an overwhelming voluptuousness. »

Le roman renferme un certain nombre de scènes tout à fait marquantes et singulières. Parmi elles : celle durant laquelle Tom s’efforce d'apporter du réconfort à Anna tandis que la mère de la petite fille est en train d’accoucher, la mort de Tom qui revient à cheval par une nuit d’intempérie à l’issue d’une soirée arrosée, les scènes durant lesquelles Ursula tente de dompter une classe nombreuse et féroce en tant que toute jeune institutrice ou encore le torrent de larmes incontrôlable que verse Anton lorsque Ursula lui avoue qu’elle ne désire pas l’épouser.
L’individualité d’Ursula s’exprime dans son besoin de quitter son foyer qu’elle juge médiocre et surpeuplé d’enfants, son désir d’étudier et d’avoir une profession (même si cela lui coûtera des débuts très amers en tant qu’institutrice au sein d’une petite école rurale où elle subit la fureur des enfants et la misogynie ordinaire) mais aussi ses désirs sexuels qu’elle exprime dans sa relation avec une femme puis avec Anton ("her sexual life flamed into a kind of disease ») auquel elle n’hésite pas à dire, au cours d’une des scènes où elle le rejette, qu’elle n’atteint pas la plénitude sexuelle avec lui.

Un arc-en-ciel apparaît trois fois dans le livre; il est chaque fois un seuil annonciateur d’une nouvelle voie possible pour les personnages C’est la voie étroite que trouvent Anna et Will pour faire durer leur union suite à une longue période de lutte et de déchirement, puis c’est celle d’Anna qui exprime son besoin d’être elle-même et de s’accomplir dans la maternité; c’est enfin, dans la page finale du roman, l’arc-en-ciel qui annonce la voie potentielle d’une vie indépendante pour Ursula, qui ne s’accomplira ni dans le mariage (elle a refusé de se marier avec Anton) ni dans la maternité (elle vient de subir une fausse couche). Le refus farouche d’Ursula de vivre une vie conventionnelle et de se plier à une vie matérielle est fortement conduit par l’hyper-maternité de sa mère qui la dégoûte. On voit comme l’auteur souhaite mettre en évidence le chemin parcouru entre les générations, de l’épouse-mère à la femme pour elle-même.

Il est à noter que la description de la nature environnante, souvent de toute beauté, donne une envie folle de marcher au soleil, de trouver refuge sous un arbre, de se gorger du chant d’une rivière.

Et pour finir, un petit extrait illustrant le potentiel d’incandescence érotique de l’auteur :

« He would go all the day waiting for the night to come, when he could give himself to the enjoyment of some luxurious absolute of beauty in her. The thought of the hidden resources of her, the undiscovered beauties and ecstatic places of delight in her body, waiting, only waiting for him to discover them, sent him slightly insane. He was obsessed. If he did not discover and make known to himself these delights, they might be lost for ever. He wished he had a hundred men’s energies, with which to enjoy her. He wished he were a cat, to lick her with a rough, grating, lascivious tongue. He wanted to wallow in her, bury himself in her flesh, cover himself over with her flesh." ( )
  biche1968 | Oct 16, 2016 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
D. H. Lawrenceauteur principaltoutes les éditionscalculé
Fernihough, AnneIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Hardy, BarbaraIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Jeffrey, PeterNarrateurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Kinkead-Weekes, MarkDirecteur de publicationauteur secondairequelques éditionsconfirmé
McCaddon, WandaNarrateurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
O'Brien, MaureenNarrateurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Slack, PaulNarrateurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Worthen, Johnauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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The Brangwens had lived for generations on the Marsh Farm, in the meadows where the Erewash twisted sluggishly through alder trees, separating Derbyshire and Nottinghamshire.
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Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

Pronounced obscene when it was first published in 1915, " The Rainbow" is the epic story of three generations of the Brangwens, a Midlands family. A visionary novel, considered to be one of Lawrence's finest, it explores the complex sexual and psychological relationships between men and women in an increasingly industrialized world. "Lives are separate, but life is continuous--it continues in the fresh start by the separate life in each generation," wrote F. R. Leavis. "No work, I think, has presented this perception as an imaginatively realized truth more compellingly than "The Rainbow.""

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