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"A reflection on "freedom" in a dramatic, beautifully written memoir of the end of Communism in the Balkans. Lea Ypi grew up in the last Stalinist country in Europe: Albania, a place of queuing and scarcity, of political executions and secret police. While family members disappeared to what she was told were "universities" from which few "graduated", she swore loyalty to the Party. In her eyes, people were equal, neighbors helped each other, and children were expected to build a better world. Then the statues of Stalin and Hoxha were toppled. Almost overnight, people could vote and worship freely and invest in hopes of striking it rich. But factories shut, jobs disappeared and thousands fled to Italy, only to be sent back. Pyramid schemes bankrupted the country, leading to violence. One generation's dreams became another's disillusionment. As her own family's secrets were revealed, Lea found herself questioning what "freedom" really means. With acute insight and wit, Lea Ypi traces the perils of ideology, and what people need to flourish"--… (plus d'informations)
pitjrw: Both set in Albania during the 1990's transition from communism. Both call out the West's hypocrisy of encouraging Albanians to flee when they could not and later treating them horribly when they did actually flee.
Lea Ypi est aujourd’hui professeur de théorie politique à la London School of Economics, spécialisée notamment dans la théorie marxiste. Une théorie marxiste qu’elle a vécue et qu’elle a vu fonctionner, comme elle nous le raconte dans ce livre, avec sa jeune enfance dans l’Albanie d’Enver Hoxha, puis son adolescence alors que le régime s’effondre et que l’économie de marché se met en place. C’est un témoignage intéressant, d’abord parce qu’il est rare, et ensuite parce qu’elle essaie de nous faire vivre tout cela à hauteur d’enfant qui croit à tout ce qu’on lui dit, puis d’adolescente qui a besoin de se construire. La première partie, où on la voit tellement convaincue de ce que lui explique sa maîtresse, socialiste et communiste jusqu’au bout des ongles, et ce bien qu’elle soit d’une famille qui a beaucoup perdu avec le socialisme, et qui, si certains croient en la théorie, ne porte pas le régime dans son cœur. Lea Ypi nous livre différentes anecdotes de son enfance, la plus savoureuse étant probablement celle de la cannette de Coca, ou bien peut-être celle des bonbons. Pour cette petite fille, la chute du régime, c’est aussi la chute de tout ce en quoi elle croyait, la perte de tous ses repères, et l’adaptation est rude, surtout lorsque l’on est une jeune adolescente. Il faut d’abord apprendre à désapprendre, comprendre les mensonges dans lesquels on a vécu (même ceux des parents qui ne pouvaient pas toujours être honnêtes avec leur propre fille), puis apprendre à penser par soi-même. Même si le livre peut parfois paraître décousu car il égraine les anecdotes ou les instants de vie sans toujours avoir un fil conducteur clair, il est plein de fraîcheur et ne manque pas d’ironie. Lea Ypi regarde avec tendresse et amusement l’enfant et la jeune fille qu’elle a été, essaie de comprendre comment une enfance si particulière l’a modelée et tente de nous faire partager cette réalité qui nous paraît si étrangère quand bien même ce pays et cette époque sont hier et la porte à côté. Dans sa conclusion, Lea Ypi explore rapidement quelques aspects de sa vie actuelle qui ont été influencés, ou façonnés par cette enfance particulière. En particulier, il est intéressant de voir comment elle aborde la théorie marxiste, après son expérience de première main de ce qui s’est dit un régime en route vers le communisme. Elle a en effet étudié cette théorie pour comprendre l’histoire récente de son pays, en quoi il était socialiste et en quoi il ne l’était pas. Une façon de boucler une boucle qui ne manque pas de sel et qui fait réfléchir.
Merci aux éditions du Seuil de m’avoir permis de découvrir ce livre, via netgalley.
Références à cette œuvre sur des ressources externes.
Wikipédia en anglais
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"A reflection on "freedom" in a dramatic, beautifully written memoir of the end of Communism in the Balkans. Lea Ypi grew up in the last Stalinist country in Europe: Albania, a place of queuing and scarcity, of political executions and secret police. While family members disappeared to what she was told were "universities" from which few "graduated", she swore loyalty to the Party. In her eyes, people were equal, neighbors helped each other, and children were expected to build a better world. Then the statues of Stalin and Hoxha were toppled. Almost overnight, people could vote and worship freely and invest in hopes of striking it rich. But factories shut, jobs disappeared and thousands fled to Italy, only to be sent back. Pyramid schemes bankrupted the country, leading to violence. One generation's dreams became another's disillusionment. As her own family's secrets were revealed, Lea found herself questioning what "freedom" really means. With acute insight and wit, Lea Ypi traces the perils of ideology, and what people need to flourish"--
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La première partie, où on la voit tellement convaincue de ce que lui explique sa maîtresse, socialiste et communiste jusqu’au bout des ongles, et ce bien qu’elle soit d’une famille qui a beaucoup perdu avec le socialisme, et qui, si certains croient en la théorie, ne porte pas le régime dans son cœur. Lea Ypi nous livre différentes anecdotes de son enfance, la plus savoureuse étant probablement celle de la cannette de Coca, ou bien peut-être celle des bonbons.
Pour cette petite fille, la chute du régime, c’est aussi la chute de tout ce en quoi elle croyait, la perte de tous ses repères, et l’adaptation est rude, surtout lorsque l’on est une jeune adolescente. Il faut d’abord apprendre à désapprendre, comprendre les mensonges dans lesquels on a vécu (même ceux des parents qui ne pouvaient pas toujours être honnêtes avec leur propre fille), puis apprendre à penser par soi-même.
Même si le livre peut parfois paraître décousu car il égraine les anecdotes ou les instants de vie sans toujours avoir un fil conducteur clair, il est plein de fraîcheur et ne manque pas d’ironie. Lea Ypi regarde avec tendresse et amusement l’enfant et la jeune fille qu’elle a été, essaie de comprendre comment une enfance si particulière l’a modelée et tente de nous faire partager cette réalité qui nous paraît si étrangère quand bien même ce pays et cette époque sont hier et la porte à côté.
Dans sa conclusion, Lea Ypi explore rapidement quelques aspects de sa vie actuelle qui ont été influencés, ou façonnés par cette enfance particulière. En particulier, il est intéressant de voir comment elle aborde la théorie marxiste, après son expérience de première main de ce qui s’est dit un régime en route vers le communisme. Elle a en effet étudié cette théorie pour comprendre l’histoire récente de son pays, en quoi il était socialiste et en quoi il ne l’était pas. Une façon de boucler une boucle qui ne manque pas de sel et qui fait réfléchir.
Merci aux éditions du Seuil de m’avoir permis de découvrir ce livre, via netgalley.