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Chargement... Le Monde d'hierpar Stefan Zweig
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. > Babelio : https://www.babelio.com/livres/Zweig-Le-monde-dhier--Souvenirs-dun-europeen/4882... > BAnQ (L. Morin, Le devoir, 28 févr. 1987) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2763587 > BAnQ (C. Trudel, Le devoir, 24 juil. 1982) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2769429 > BAnQ (C. Trudel, Le devoir, 11 déc. 1982) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2769550 > BAnQ (G. Archambault, Le devoir, 26 avr. 1997) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2767863 > BAnQ (Écrits du Canada français, 1985, No 56) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2884058 > Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=SIa9CwAAQBAJ&hl=fr&printsec=frontcover&... > Par Le blog de Pascale Lismonde : « Le Monde d'hier » de Stefan Zweig 26 sept. 2012 - Et rien n’est plus saisissant que la toute dernière page de ce livre où Stefan Zweig évoque le retour dans la rue derrière lui de « l’ombre de la guerre » qui ne l’a jamais quitté depuis la dernière guerre, « voilant de deuil chacune de ses pensées, de jour et de nuit ». ... > Par Flora (Edilivre) : Le monde d'hier : Souvenirs d'un Européen de Stefan Zweig ... Cet ouvrage est une autobiographie, mais également une présentation de la riche vie artistique de Vienne au XXème siècle. Stefan Zweig nous dépeint également les changements politiques qui occurrent après 1914. L’écrivain est nostalgique de l’avant-guerre et de ce qu’il appelle « l’âge d’or de la sécurité ». Le Monde d’hier est un livre testament puisque le manuscrit est posté par Stefan Zweig un jour seulement avant son suicide avec sa femme, en février 1942. > LE MONDE D'HIER, par Stefan Zweig. — Un simple, un grand, un beau livre, à placer au rayon de choix à côté de “The Summing Up” de Somerset Maugham, dont la traduction se fait bien attendre, des “Sept Piliers de la Sagesse”, de Lawrence d’Arabie et du “Petit Prince” de Saint-Exupéry. “Le Monde d’Hier”, ce sont les Mémoires posthumes de Stefan Sweig. C’est en 500 pages l’évocation pleine de nostalgie et de charme d’un monde aboli, qu’on ne connaîtra plus : celui de la joie de vivre, de l’aisance raisonnable chez l’individu et chez la nation, de la satisfaction de ce que la Providence accorde à chacun selon ses talents et ses mérites, du respect des croyances, des communautés ethniques, des signatures et de la parole donnée. Zweig, avec son magnifique don de narrateur, semble se vouer à de l'histoire ancienne, déjà fort en recul dans le temps, lorsqu'il nous décrit, d'abord à Vienne, sa ville natale, puis à travers les diverses contrées d'une Europe ouverte librement à tous par-dessus des frontières qui n'étaient pas des barrières infranchissables mais de simples indications géographiques, ce qu'était le monde de la sécurité, de la liberté de penser, de croire, de parler, de circuler. De fort beaux chapitres se succèdent sur la vie universitaire, sur Paris rendez-vous des étudiants du monde entier, puis c'est la première guerre mondiale, l’entre-deux-guerres trompeuse, les premières atteintes à la fraternité spirituelle des artistes, des écrivains européens, et enfin, "l'agonie de la paix", la mort des amitiés les plus chères, la rentrée des hommes dans le noyau du particularisme le plus étroit, l'écrivain exilé, traqué, qui va se réfugier au Brésil pour y mourir désespéré de tout. "Le Monde d'Hier", c'est celui encore de Verhaeren, de Rilke, de Rodin, de Romain Rolland, de Rathenau, de tous les beaux esprits disparus depuis le début du siècle. Aux regrets d’un monde sacrifié brutalement qu'inspire l’ouvrage, se joint celui qu’il soit le dernier laissé par Stefan Zweig. « Editions Albin Michel ». Dans "LE DIVIN VISAGE’, paru aux Editions de l’Elan, M. René Benjamin, de l’Académie Goncourt, nous offre en quelque sorte la contre-partie de l’ouvrage de Zweig. C’est, sous forme de pamphlet romanesque, la description de l’état de crainte, de suspicion, de justice expéditive créé en France depuis la libération. Plaidoyer pro-domo peut-être, mais dont les perspectives s'étendent pour dénoncer précisément la transformation d’un monde de nonchalance, de douceur de vivre, de raison, en un aréna de lutte quotidienne contre l'étroitesse d'esprit et la cruauté des hommes. "Le Divin Visage”, pour reprendre un titre de chapitre, c’est la "Folie de la France vue d’une fenêtre”. C'est évidemment une fenêtre, quand c’est un René Benjamin qui s’y campe, d’où l'on voit beaucoup de choses… (Jean BÉRAUD) —La presse, 21 août 1948 Témoignage remarquable sur l'effondrement politique et de la société humaine de la première moitié du 20ème siècle. Écrit comme toujours dans une langue concise, très fluide et intelligente. Le livre rend compte avec beaucoup de passion et de chaleur les amitiés et rencontres avec les plus grand artistes et intellectuels de l'époque. L'extrême richesse artistique décrite ainsi que les espoirs légitimement nourris alors pour un monde plus libre et plus solidaire rendent l'agonie de l'Europe et du monde particulièrement pénible et évidente. Un très grand livre. Le monde d'hier, souvenirs d'un Européen : l'autobiographie de Stefan Zweig (1881-1942) est l'un des livres les plus remarquables que j'aie lus, par son sujet et la qualité de son écriture, et se lit comme un roman. J'ai rêvé que mes grands-parents, qui subirent les deux guerres mondiales, aient écrit de tels mémoires, et j'ai retrouvé dans ce livre des sentiments qu'ils auraient pu éprouver, ayant connu ce "monde d'hier", puis les tragiques tourments du suicide européen du 20e siècle (p. 8, 354, 463). À vrai dire, j'ai du mal à comprendre qu'on ne nous l'ait pas fait lire au lycée, lorsque nous étudiions cette période. On y partage le désarroi d'un homme qui vient d'un monde qui a doublement disparu, englouti par l'histoire, pour le malheur de l'Europe entière, et à qui ne reste plus qu'un "seul bien assuré, le sentiment de liberté intérieure" (p. 24, 453) : de l'empire austro-hongrois des Habsbourg-Lorraine, le "monde de la sécurité", ne subsistait plus qu'une république d'Autriche amputée, elle-même annexée et avilie en 1938 par l'Allemagne nationale-socialiste. La préface annonce déjà cette accélération du rythme de l'histoire, le monde libre et sûr d'hier, entraîné par des progrès merveilleux de la technique et l'émancipation de la femme (3e chapitre), mais cédant sous les coups des "chevaux livides de l'Apocalypse" (p. 11) et la diffusion des idéologies de masse : fascisme, national-socialisme, bolchevisme, nationalisme. Je retiens notamment l'atmosphère de cette Vienne d'avant 1914, dont la maxime était "leben und leben lassen" (p. 41), celle d'un Paris encore insouciant (4e chapitre), puis le vain espoir que la solidarité spirituelle des intellectuels pourrait infléchir les "puissances qui poussaient à la haine" (p. 243), le basculement dans la guerre en 1914, l'échec de la tentative de paix séparée (p. 307), la description du bureau de Romain Rolland (p. 312), la chute de l'empire austro-hongrois (p. 334), le récit saisissant des ravages de l'inflation (p. 341, 366, 444), le bouleversement de l'art (p. 353), la rare description de la méthode d'écriture de l'écrivain par l'auteur lui-même (p. 374), l'interrogation sur le financement du parti nazi (p. 421), la perte irrémédiable de la liberté de circulation (p. 476), de nombreux portraits et rencontres, dont celle de Dali avec Freud (p. 492), et l'aliénation insensée d'être un écrivain de langue allemande, déchu de sa nationalité autrichienne par l'Allemagne, qui le hait et le proscrit en tant que juif, et pourtant assimilé à l'Allemagne ennemie, à laquelle comme Autrichien il n'a jamais appartenu, par les bureaucrates de son pays d'exil (p. 505), la laideur de la guerre, et le point final d'une vie trop remplie, assombrie par l'échec de la "fédération pacifique de l'Europe" (p. 505) à laquelle il avait tant rêvé et travaillé, et dont les germes ne grandiraient qu'après sa mort.
Det är en kulturgärning av ansenligt format, att den här boken åter gjorts tillgänglig. Est contenu dansEst en version abrégée dansListes notables
R?dig? en 1941 au Br?sil o le triomphe du nazisme en Autriche a contraint Zweig ?migrer, Le Monde d ?hier raconte une perte? : celle d ?un monde de s?curit? et de stabilit? apparentes, o chaque chose avait sa place dans un ordre culturel, politique et social qui nourrissait l ?illusion de l ??ternit?. Un monde austro-hongrois et une ville sans ?gale, Vienne, qu ?engloutira le cataclysme de 1914. Dans ce qui est l ?un des plus grands livres-t?moignages sur l ??volution de l ?Europe de 1895 1941, Zweig retrace dans un va-et-vient constant la vie de la bourgeoisie juive ?clair?e, moderne, int?gr?e, et le destin de l ?Europe jusqu ? son suicide, sous les coups du nationalisme, de l ?antis?mitisme, de la catastrophe de la Premire Guerre mondiale et de l ?effondrement de l ?Empire austro-hongrois, sans oublier le rattachement de Vienne au Reich national-socialiste. Ce tableau d ?un demi-sicle de l ?histoire de l ?Europe r?sume le sens d ?une vie, d ?un engagement d ??crivain, d ?un id?al d ?une R?publique de l ?intelligence par-dessus les frontires. Chemin faisant, le lecteur croise les amis de l ?auteur? : Schnitzler, Rilke, Rolland, Freud, Verhaeren ou Val?ry. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)838.91209Literature German literature and literatures of related languages Miscellaneous German writings 1900- 1900-1990 1900-1945 Individual authors not limited to one specific form : description; critical appraisal; biography; collected worksClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Emouvant par le suivi du parcours brillant de Stephen Zweig.
Intéressante description de la société d'alors.
Angoissante de voir la montée du nazisme qui vient écraser une période heureuse. ( )