Au hasard, Balthasar... Ce pourrait être l'enseigne du bazar qui vient d'ouvrir à Castle Rock. Pourtant, rien ici n'est laissé au hasard. Perles noires, pâtes de verre, ticket gagnant, saintes reliques... le moindre objet excite la convoitise de chacun des habitants, répondant à ses plus secrets désirs. Un rêve qui tourne vite au cauchemar car le sieur Gaunt, propriétaire des lieux, est habile commerçant. Si ses prix sont dérisoires, les blagues soi-disant anodines qu'il demande en échange de ses faveurs ont une saveur empoisonnée ! Qu'importe ! La voix du démon est douce à l'oreille et, pour une pacotille qui les met en transe, Brian, Nettie, Wilma et les autre, gens de Castle Rock, n'hésitent pas à vendre leur âme… ( )

A castle rock, petite ville du Maine, la vie est tranquille. Comme partout ailleurs, comme dans n'importe qu'elle petite ville. On y passe son temps à s'épier, à se jalouser, à colporter sur son voisin n'importe qu'elle rumeur, du moment que celle-ci remplit son office: alimenter les conversations. On y trouve son lot de légendes locales, de morts inexpliqués, de clans, et deux communautée religieuse, catholiques et protestants, qui se déteste cordialement. Forcément, quand un étranger vient ouvrir un commerce à Castle Rock, cela fait de l'animation... Mais Leland Gaunt est un commercant peu ordinare. À l'enseigne du Bazaar des reves, il propose une pipe, une photo d'Elvis Presley, un appareil photo Polaroid, une géode ou un éclat de bois fossilisé provenant de l'arche de Noé... Et puis, il suffit d'avoir envie d'un objet particulier pour que Leland Gaunt le fasse aussitôt apparaître, venu d'on ne sait où. Et ce qu'il vend coûte un bouchée de pain. Formidable non? les autoctones auraient dû se méfier. Ils s'aperceveront un peu tard que le prix a payé est inestimable et que l'étranger est celui par qui le malheur arrive: le diable en quelque sorte... ( )