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Chargement... Pan (1894)par Knut Hamsun
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Appartient à la série éditoriale
Classic Literature.
Fiction.
HTML: In this dreamlike parable from Norwegian writer Knut Hamsun, a disenchanted military man and the daughter of a small-town merchant cross paths one day and instantly fall prey to a heated mutual attraction. But can the passionate romance survive their drastically different backgrounds and beliefs? .Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)839.8236Literature German literature and literatures of related languages Other Germanic literatures Danish and Norwegian literatures Norwegian literature Norwegian Bokmål fiction 1800–1900Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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(p. 6-7, Chapitre 2).
J’ai découvert Knut Hamsun par hasard, juste sur le titre d’un livre de poche qui n’avait ni résumé ni présentation de l’auteur, mais un livre qui s’appelle Vagabonds et qui coûte à peine un euro, je ne pouvais pas être déçue. Et j’ai été comblée au-delà de mes espérances.
Depuis, j’ai fait quelques autres incursions dans l’œuvre de Hamsun, mais je n’ai jamais retrouvé ce coup de foudre initial. Je pensais qu’avec Pan, un de ses livres les plus connus, je pourrais retrouver un peu de mon engouement d’autrefois. Mais non, c’est probablement le pire livre d’Hamsun que j’ai lu (bon, il n’y en a pas tant que cela, j’ai encore quelques œuvres à découvrir, je ne désespère pas de retrouver quelque chose à mon goût).
Pour en venir aux faits, Pan est l’histoire d’un jeune lieutenant en congé dans le nord giboyeux de la Norvège. Louant une petite cabane, il passe ses après-midi à chasser et à arpenter les bois, ne demandant pas plus à la vie que d’être libre dans cette nature où il se sent plus à l’aise que dans la société. Mais il ne peut s’extraire tout à fait du commerce avec les hommes, et surtout du commerce avec les femmes. Il séduit, il est séduit, dans des jeux qui se révèlent plus dangereux et surtout plus malsains qu’ils ne paraissent au premier abord.
Et c’est ce côté malsain qui m’a dérangée tout au long de ce livre, que j’ai fini seulement parce que je me suis engagée à en faire la relecture pour une publication gratuite. Bien que ce roman puisse apparaître comme une exaltation de la nature et de la vie simple et en autarcie dans les grands espaces sauvages de Norvège, tout est vicié, peu agréable, et ce Thomas Glahn est vraiment antipathique (au même degré que son amour principale, la prude et manipulatrice Edvarda).
L’épilogue, conté par une tierce personne alors que le roman est écrit à la première personne, et situé dans la moiteur de l’Inde, tranche avec le corps principal du roman et lui donne une autre perspective, mais cela n’a pas racheté cette lecture à mes yeux, qui est donc un cuisant échec.