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Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755)

par Jean-Jacques Rousseau

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Cet essai philosophique fut commencé en 1753 et publié en 1755, en réponse à un sujet de l'Académie de Dijon intitulé « Quelle est l'origine de l'inégalité des conditions parmi les hommes ? » Sa participation au concours est dans la continuité du Discours sur les sciences et les arts pour lequel il avait déjà été primé en 1750 par cette même académie, mais cette fois-ci, il fut autrement critiqué... Notamment par Voltaire dans une lettre datée du 30 août 1755 dans laquelle il écrit: « J'ai reçu, Monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain [...] On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes, il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage. » C'était précisément ne pas comprendre l'entreprise de Rousseau, et le statut nouveau qu'une telle entreprise fait porter à la fiction théorique d'un « état de nature », dont la vocation est de permettre la critique sociale en séparant la question de l'origine (en fait) de l'inégalité de celle de son fondement ou plus précisément de son absence de fondement (en droit), tout en ouvrant l'espace d'une distinction explorée plus tard dans le Contrat social entre réalité du pouvoir et autorité légitime. Ce discours a valu à Rousseau une condamnation religieuse de l'Église catholique, qui lui reprochait de nier le péché originel et d'adhérer au pélagianisme.… (plus d'informations)
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Si [la nature] nous a destiné à être sains, j’ose presque assurer que l’état de réflexion est un état contre nature, et que l’homme qui médite est un animal dépravé.
(p. 83, Première partie).


C’est officiel, je n’aime pas Rousseau. Je n’aime pas sa façon d’écrire pour une raison que je ne saurais expliquer, et j’ai aussi du mal avec la façon dont il mène son raisonnement. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai du mal à sortir de ma position de lectrice du XXIème siècle lisant la littérature des Lumières ou si c’est un problème lié à Rousseau en particulier. Je n’ai pas lu assez d’essais des Lumières pour trancher cette question. Mais les raisonnements de Rousseau me semblent trop souvent spécieux, et plutôt du genre : j’ai besoin de démontrer ceci, or en posant l’hypothèse machin, je me démontrer ceci, je pose donc l’hypothèse machin et donc ceci est vrai. Mouais…
Passé ce préambule et pour en arriver au texte qui m’intéresse : j’aurais dû passer la première partie qui adresse ce discours aux notables de Genève : un pensum. Ensuite, la première partie, parce qu’elle affirme sans démontrer ni justifier horripilante, même si elle m’a permis de mieux comprendre la notion de bon sauvage chez Rousseau. La seconde partie est plus intéressante. Elle ne démontre pas plus, mais elle est un peu plus argumentée et tente de justifier ce que devraient être les fondements de la société. Récusant Hobbes et Locke, Rousseau plaide lui pour une société basée sur la morale et là son discours devient intéressant pour ce qu’il analyse des relations sociales et aussi parce qu’en le replaçant dans l’histoire, on a parfois l’impression de lire les prémices du communisme, c’en est vertigineux.
En définitive, je suis contente d’avoir lu ce livre, c’est un classique et j’en projette la lecture depuis la terminale, ce qui ne date pas d’hier. Grâce à cette lecture, j’ai l’impression d’avoir comblé un trou dans ma culture ; j’ai aussi précisé certaines notions un peu trop vagues que j’avais, mais je dois bien dire que ce n’a pas été une lecture agréable et je suis contente que ce discours ne fasse pas plus de 100 pages. Je vois bien qu’à la suite de cette lecture il serait intéressant d’enchaîner sur [Le Contrat social], dans lequel, quelques deux décennies plus tard, Rousseau précise et approfondit son propos, mais je ne relèverai pas le gant tout de suite, j’ai eu assez de Rousseau pour un petit moment !
  raton-liseur | Aug 6, 2022 |
Le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, titre original de l'œuvre parfois également publiée comme De l'Inégalité parmi les hommes, est un essai écrit par l'écrivain et philosophe genevois de langue française Jean-Jacques Rousseau. Cet essai philosophique fut commencé en 1752 et publié en 1755, en réponse à un sujet de l'Académie de Dijon intitulé: « Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle ? » Sa participation au concours est dans la continuité du Discours sur les sciences et les arts pour lequel il avait déjà été primé en 1750 par cette même académie, mais cette fois ci il fut quelque peu critiqué... Notamment par Voltaire dans une lettre datée du 30 août 1755, et dans laquelle il écrit : « J'ai reçu, Monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain (...) On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes, il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage. » C'était précisément ne pas comprendre l'entreprise de Rousseau, et le statut nouveau qu'une telle entreprise fait porter à la fiction théorique d'un "état de nature", dont la vocation est de permettre la critique sociale en séparant la question de l'origine (en fait) de l'inégalité de celle de son fondement ou plus précisément de son absence de fondement (en droit), tout en ouvrant l'espace d'une distinction explorée plus tard dans le Contrat social entre réalité du pouvoir et autorité légitime. Ce discours a valu à Rousseau une condamnation religieuse, puisque le clergé lui reprochait de nier le péché originel, c'est-à-dire d'adhérer au pélagianisme. ( )
  vdb | Dec 16, 2010 |
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Rousseau, Jean-Jacquesauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Keynäs, VilleTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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'Tis of man I am to speak;  and the very question, in answer to which I am to speak of him, sufficiently informs me that I am going to speak to men, for to those alone, who are not afraid of honouring truth, it belongs to propose discussions of this kind.
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Derniers mots
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DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

Cet essai philosophique fut commencé en 1753 et publié en 1755, en réponse à un sujet de l'Académie de Dijon intitulé « Quelle est l'origine de l'inégalité des conditions parmi les hommes ? » Sa participation au concours est dans la continuité du Discours sur les sciences et les arts pour lequel il avait déjà été primé en 1750 par cette même académie, mais cette fois-ci, il fut autrement critiqué... Notamment par Voltaire dans une lettre datée du 30 août 1755 dans laquelle il écrit: « J'ai reçu, Monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain [...] On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes, il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage. » C'était précisément ne pas comprendre l'entreprise de Rousseau, et le statut nouveau qu'une telle entreprise fait porter à la fiction théorique d'un « état de nature », dont la vocation est de permettre la critique sociale en séparant la question de l'origine (en fait) de l'inégalité de celle de son fondement ou plus précisément de son absence de fondement (en droit), tout en ouvrant l'espace d'une distinction explorée plus tard dans le Contrat social entre réalité du pouvoir et autorité légitime. Ce discours a valu à Rousseau une condamnation religieuse de l'Église catholique, qui lui reprochait de nier le péché originel et d'adhérer au pélagianisme.

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