Un troisième tome qui ne cherche pas à sortir des rails déjà bien mis en place dans les précédents : l'histoire est destinée à être close, et si certains éléments sont délibérément laissés en suspens (notamment l'organisation interne de l'Ordre de St-Georges, son mystérieux leader et son origine), le run d'Erica à Archer's Peak trouve une conclusion logique, satisfaisante et naturellement un peu frustrante. D'évidence, l'auteur aime ses personnages et tout naturellement cette relation particulière entre la tueuse et le jeune geek survivant, et la candeur touchante qu'elle engendre éclaire le sombre récit d'une lueur maladroitement apaisante. On ne nous épargne pourtant ni sang, ni larmes, ni violence graphique dans un chapitre tout en accélération.
Les couvertures bonus donnent une idée de ce que pourrait être l'adaptation télévisée pour Netflix, avec une grosse pression sur la future actrice et le futur showrunner, en espérant qu'on n'en fasse pas une série pour ados tiède et assagie comme ce qu'ils ont osé faire de Locke & Key. ( )