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First published nearly one hundred years ago, André Gide's masterpiece, translated from the original French by Pulitzer Prize winner Richard Howard, draws from the disciplines of biology, philosophy, and history to support the author's assertion that homosexuality is a natural human trait At the time of his death in 1951, having won the Nobel Prize in Literature only four years prior, André Gide was considered one of the most important literary minds of the twentieth century. In Corydon, initially released anonymously in installments between 1911 and 1920, Gide speaks his most subversive and provocative truth. Citing myriad examples that span thousands of years, Gide's Socratic dialogues argue that homosexuality is natural--in fact, far more so than the social construct of exclusive heterosexuality, the act of systematically banning or ostracizing same-sex relationships. Corydon, named for the pederast character in Virgil's Eclogues, caused its author "all kinds of trouble," according to his friends, but he regarded it as his most important work. The courage, intelligence, and prescience of Gide's argument make it all the more impressive today.… (plus d'informations)
Ni confession, ni pamphlet, ni revue des déviations sexuelles, ces quatre dialogues avec Corydon, le médecin des àmes, se présentent comme un essai de clarification sur le sujet délicat de l'uranisme — essai qui se veut le mérite d' "étre franc sans paraitre cynique, et naturel avec simplicité".
S'appuyant sur Montaigne, Pascal, Spinoza, etc, Gide souligne le role civilisateur de la pédérastie. Jamais cependant il ne prononce son apologie. Ainsi, avec cet ouvrage, aura-t-il simplement combattu pour que l'homo-sexualité ne fasse pas de l'homme un « contrebandier » de la cité, réprouvé aux yeux du monde comme un rebut de la morale. Et la joie de vivre qui, par-dessus tout, émane de ce texte nest pas le moindre des arguments de l'auteur.
Mes amis me répètent que ce petit livre est de nature à me faire le plus grand tort. Je ne pense pas qu'il puisse me ravir aucune chose à quoi je tienne ou mieux je ne crois pas tenir beaucoup à rien de ce qu'il m'enlèvera applaudissements, décorations, honneurs, entrées dans les salons à la mode, je ne les ai jamais recherchés. [...]
PRÉFACE DE LA SECONDE ÉDITION (1920)
Je me décide après huit ans d'attente à réimprimer ce petit livre. Il parut en 1911, tiré à douze exemplaires, lesquels furent remisés dans un tiroir d'où ils ne sont pas encore sortis. [...]
PREMIER DIALOGUE
L'an 190. un scandaleux procès remit sur le tapis une fois encore l'irritante question de l'uranisme. Dans les salons et les cafés, huit jours durant, on ne parla plus de rien d'autre. Las d'entendre à ce sujet s'exclamer ou théoriser au hasard les ignorants, les butés et les sots, je souhaitai d'éclairer mon jugement et, ne reconnaissant qu'à la raison, non point au seul tempérament, le droit' de condamner ou d'absoudre, je résolus d'aller interviewer Corydon. [...]
First published nearly one hundred years ago, André Gide's masterpiece, translated from the original French by Pulitzer Prize winner Richard Howard, draws from the disciplines of biology, philosophy, and history to support the author's assertion that homosexuality is a natural human trait At the time of his death in 1951, having won the Nobel Prize in Literature only four years prior, André Gide was considered one of the most important literary minds of the twentieth century. In Corydon, initially released anonymously in installments between 1911 and 1920, Gide speaks his most subversive and provocative truth. Citing myriad examples that span thousands of years, Gide's Socratic dialogues argue that homosexuality is natural--in fact, far more so than the social construct of exclusive heterosexuality, the act of systematically banning or ostracizing same-sex relationships. Corydon, named for the pederast character in Virgil's Eclogues, caused its author "all kinds of trouble," according to his friends, but he regarded it as his most important work. The courage, intelligence, and prescience of Gide's argument make it all the more impressive today.
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S'appuyant sur Montaigne, Pascal, Spinoza, etc, Gide souligne le role civilisateur de la pédérastie. Jamais cependant il ne prononce son apologie. Ainsi, avec cet ouvrage, aura-t-il simplement combattu pour que l'homo-sexualité ne fasse pas de l'homme un « contrebandier » de la cité, réprouvé aux yeux du monde comme un rebut de la morale. Et la joie de vivre qui, par-dessus tout, émane de ce texte nest pas le moindre des arguments de l'auteur.
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