Second volume de la saga des Enfants de la Terre où l’on retrouve avec plaisir Ayla chassée de son clan parti à la recherche de son peuple. Ce second tome est l’occasion d’introduire de nouveaux peuples, clans, issus des sapiens sapiens avec leur coutumes, mœurs, langages, méthodes de chasse, cultures, technologies. Ayla se réfugie dans une caverne, au sein d’une petite vallée, où elle va développer les techniques pour survivre. Elle sauve un jeune poulain, puis un jeune lion qui deviendront ses compagnons. Ces évènements permettent à l’auteure d’aborder les questions du moment où l’homme n’a plus considéré l’animal comme uniquement une ressource de nourriture et de vêtements mais également un être avec lequel un lien d’affection peut se nouer. Puis la rencontre entre Ayla et Jondalar permet d’aborder tout les thèmes de la différence, de l’autre ayant une telle différence qu’il est rejeté a priori du fait des incompréhensions liées au différence de culture, de croyance, de communication. Ce volume est également l’occasion de voir la découverte du feu par le frottement d’un silex et d’une pyrite, ou l’invention du propulseur pour amplifier la puissance du jet d’une sagaie, etc… C’est aussi la découverte par Ayla de l’amour et du plaisir sexuel. Le thème déjà très présent dans le premier tome sur le rôle de la femme et sa position sociale dans le groupe est également très largement abordé. Les besoins du roman nécessitent un regroupement spatial et temporel de tous ces thèmes et évènements notamment les avancées technologiques, mais cela ne m’a pas dérangé car l’intérêt principal est de faire prendre conscience qu’à un moment de l’évolution des nos ancêtres ces questions sont apparues. La manière dont l’auteure imagine qu’elles ont été abordées et résolues sont crédibles et permettent au moins d’y réfléchir. ( )

Passé la surprise et l'émerveillement suscités par Ayla, la jeune étrangère aux cheveux blonds qu'ils ont recueillie, les hommes du "clan de l'ours" ont pris peur de ses dons extraordinaires. Parce qu'elle prétend chasser comme les hommes, parce qu'elle sait rire et pleurer, éprouve des sentiments inconnus d'eux, parce qu'elle voudrait garder son enfant pour elle seule enfin, Ayla sera maudite et exilée. "Pars à la recherche de ton peuple, lui a dit Iza la guérisseuse. Va vers le nord, retrouve ton clan et un compagnon." Un long voyage solitaire commence, au bout duquel Ayla rencontre deux jeunes gens insouciants et aventureux. L'un d'eux est Jondalar. Comme elle, il est blond et ses yeux sont bleus. ( )