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The Promise: A Novel (Booker Prize Winner)…
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The Promise: A Novel (Booker Prize Winner) (original 2021; édition 2021)

par Damon Galgut (Auteur)

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1,0705619,013 (3.99)1 / 130
"A modern saga that could only have come from South Africa, written in gorgeous prose by the Booker Prize-shortlisted author Damon Galgut. Haunted by an unmet promise, the Swart family loses touch after the death of their matriarch. Adrift, the lives of the three siblings move separately through the uncharted waters of South Africa; Anton, the golden boy who bitterly resents his life's unfulfilled promises; Astrid, whose beauty is her power; and the youngest, Amor, whose life is shaped by a nebulous feeling of guilt. Reunited by four funerals over three decades, the dwindling family reflects the atmosphere of its country - an atmosphere of resentment, renewal, and - ultimately - hope. The Promise is an epic drama that unfurls against the unrelenting march of national history..."… (plus d'informations)
Membre:cameling
Titre:The Promise: A Novel (Booker Prize Winner)
Auteurs:Damon Galgut (Auteur)
Info:Europa Editions (2021), 256 pages
Collections:Votre bibliothèque
Évaluation:***
Mots-clés:South Africa, family drama

Information sur l'oeuvre

La Promesse par Damon Galgut (2021)

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Un roman qui parfois ressemble à un coup de poing dans l’estomac, ou peut-être plus exactement, à un bras que l’on tord lentement mais sûrement, bien sadiquement… Avec son style difficile à lire (les paragraphes se succèdent sans espace, que ce qu’ils décrivent se suive ou qu’on se déplace dans le temps ou dans l’espace ; des changements de narrateur ou de point de vue ont lieu au beau milieu d’une phrase où le « je » et le « il » peuvent alors désigner la même personne…), on a parfois l’impression que l’auteur prend un plaisir sadique à perdre son lecteur, à l’obliger à revenir en arrière pour relire la phrase, pour identifier le point de bascule passé inaperçu. Mais ce n’est pas qu’avec le lecteur que Damon Galgut n’est pas tendre, c’est aussi avec ses personnages et ses lieux, qu’il ne peint jamais à leur avantage. Il n’hésite pas à décrire les corps dans leurs fonctions les plus triviales (ou, et je prends cet exemple parce qu’il arrive assez tôt dans le livre et parce que c’est là que j’ai pris la mesure de cette dureté de l’écriture, quand Damon Galgut décrit la maison familiale, la pièce décrite le plus en détail est les toilettes, et ce qui y est passé au cours de la journée d’enterrement qui inaugure le livre…).
Après cette entrée en matière, c’est presque difficile de dire que j’ai apprécié ce livre. Il m’a fallu du temps pour m’habituer au style et pouvoir lire plus que quelques dizaines de pages à la fois, mais le jeu en vaut la chandelle. Ce livre se compose de quatre parties, qui sont autant de moments dans la vie de la famille Swart, une famille blanche de propriétaires terriens dans les environs de Pretoria, une famille d’Afrikaners protestants en déliquescence. On est d’abord en 1986, au moment de manifestations très dures contre l’apartheid suivi de sanctions internationales fortes ; puis on est en 1995 au moment de la Coupe du Monde de Rugby que joue pour la première fois depuis longtemps une Afrique du Sud de retour sur la scène internationale (et qu’elle gagne, je ne dévoile rien qu’on ne sache déjà) ; arrive ensuite 2004 et la seconde élection de Thabo Mbeki et enfin 2018 et la chute de Jacob Zuma. Entre ces moments, on ne sait pas ce qu’il se passe, on le devine seulement aux changements dans la vie des personnages.
A chaque fois, la promesse initiale de 1986 est remise sur la table : sur son lit de mort, la mère de la famille Swart, Rachel, fait promettre à son mari de faire don à la servante noire de la famille, Salomé, de la maison dans laquelle elle vit. Mais cette promesse est toujours remise à plus tard, pour une raison ou pour une autre. De là à faire un parallèle avec la façon dont les blancs ont promis (puis de façon récurrente remis à plus tard) aux noirs de partager le pays, il n’y a qu’un pas qu’il est facile de faire.
Et ce livre, en plus de la violence de son écriture, devient alors d’une grande amertume. On voit les relations entre les personnages évoluer avec la fin de l’apartheid, avec la discrimination positive, avec les ressentiments, les promesses non tenues et les espoirs volés. Et, de toute façon, qu’est-ce qui est promis à Salomé ? Pas une gestion à responsabilité égale de la propriété, non, juste une bicoque aux murs décrépis et au toit percé. C’est juste ça que les noirs peuvent espérer de leur pays ? Parce que même si entre-temps la propriété des Swart ne rapporte plus grand-chose, comme le pays qui n’arrive pas à sortir de la pauvreté, il semble qu’ils n’aient même pas le droit d’aspirer à être pleinement dans leur pays. Alors, même si à la fin, Salomé reçoit enfin la maison qui lui a été promise, avec 35 ans de retard, il n’y a pas vraiment de quoi se réjouir, et c’est bien ce que dit Lucas, le fils de Salomé qui ne voit pas pourquoi il dirait merci pour quelque chose qui lui est tout simplement dû.

Difficile de conclure cette note de lecture très sombre. Et cela paraîtra peut-être étonnant, mais c’est en recommandant chaudement cette lecture (mais à ceux qui ont le cœur bien accroché quand même. Rien de choquant ou d’ouvertement violent, je tiens à le préciser, mais je trouve personnellement que cette violente rampante et non dite est presque plus difficile). C’est un livre qu’il faut s’approprier à la force du poignée (sans mauvais jeu de mot sur la notion de propriété qui est bien sûr au cœur du livre), un livre qui dérange mais qui dit beaucoup et qui englobe tout un pays avec une économie de personnages et de dialogues qui dit l’incommunicabilité, la difficulté de l’héritage, celle du partage aussi, qui dit les incompréhensions et les rancœurs tenaces. Un livre dur et dérangeant mais apporte beaucoup.
  raton-liseur | Jun 25, 2022 |
Damon Galgut’s stunning new novel charts the decline of a white family during South Africa’s transition out of apartheid. It begins in 1986, with the death of Rachel, a 40-year-old Jewish mother of three on a smallholding outside Pretoria. The drama of the novel turns on a promise that her Afrikaner husband, Manie, made to her before she died, overheard by their youngest daughter, Amor: that Manie would give their black maid, Salome, the deeds to the annexe she occupies. Now that Rachel is dead, Manie has apparently forgotten and doesn’t care to be reminded. Nor does his bigoted family, who regard Amor’s stubborn insistence that Salome should own her home as the kind of talk that “now appears to have infected the whole country”.
 
For three decades the South African writer Damon Galgut has been assessing his country through scrutiny of its white people. His prior novels include the Booker Prize finalist “The Good Doctor,” set at a clinic in one of apartheid’s forlorn “homelands,” and “The Impostor,” an account of a poet self-exiled to the lonely countryside. Galgut’s new work, “The Promise,” studies the Swart family, descendants of Voortrekker settlers, clinging to their farm amid tumultuous social and political change — “just an ordinary bunch of white South Africans,” he writes, “holding on, holding out.” Beginning in 1986, the novel moves toward the present, following Ma, Pa and the alliterative trio of Swart children: Anton, a military deserter and failed novelist; Astrid, a narcissistic housewife; and Amor, an introspective loner who eventually becomes a nurse.
 
In scope, seriousness, and experimental ambition, modernist writing like {Virginia} Woolf’s sometimes appears to have expired along with its serious and experimental epoch, a moment when political and moral disenchantment was met by a belief in literature’s regenerative power. Yet Damon Galgut’s remarkable new novel, “The Promise” (Europa), suggests that the demands of history and the answering cry of the novel can still powerfully converge. As a white South African writer, Galgut inherits a subject that must feel, at different times, liberating in its dimensions and imprisoning in its inescapability. (J. M. Coetzee once argued that South African literature is a “literature in bondage,” because a “deformed and stunted” society produces a deformed and stunted inner life.) “The Promise” is drenched in South African history, a tide that can be seen, in the end, to poison all “promise.” The book moves from the dying days of apartheid, in the eighties, to the disappointment of Jacob Zuma’s Presidency of the past decade, and the tale is told as the fable of a family curse: first the mother dies, then the father, then one of their daughters, then their only son.
ajouté par kidzdoc | modifierThe New Yorker, James Wood (Apr 12, 2021)
 

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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Galgut, Damonauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Filipetto, CeliaTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Noble, PeterNarrateurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Veer, Rob van derTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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This morning I met a woman with a golden nose.
She was riding in a Cadillac with a monkey in her arms.
Her driver stopped and she asked me, "Are you Fellini?"
With this metallic voice she continued,
"Why is it that in your movies, there is not even one normal person?"


—FEDERICO FELLINI
Dédicace
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to Antonio and Petruchio
for all the agentry, cookery and travelry
Premiers mots
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The moment the metal box speaks her name, Amor knows it's happened.
Citations
Derniers mots
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(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
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DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

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"A modern saga that could only have come from South Africa, written in gorgeous prose by the Booker Prize-shortlisted author Damon Galgut. Haunted by an unmet promise, the Swart family loses touch after the death of their matriarch. Adrift, the lives of the three siblings move separately through the uncharted waters of South Africa; Anton, the golden boy who bitterly resents his life's unfulfilled promises; Astrid, whose beauty is her power; and the youngest, Amor, whose life is shaped by a nebulous feeling of guilt. Reunited by four funerals over three decades, the dwindling family reflects the atmosphere of its country - an atmosphere of resentment, renewal, and - ultimately - hope. The Promise is an epic drama that unfurls against the unrelenting march of national history..."

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