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Chargement... Le vaisseau des morts (1926)par B. Traven
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The story of an American sailor, who is stateless and penniless. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.52Literature English (North America) American fiction 20th Century 1900-1944Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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> … Si l'épopée du travailleur n'a jamais été décrite,
c'est qu 'elle eût déchiré les oreilles de ces messieurs. Yes sir.
—Bernard Traven, "Le vaisseau des morts"
> LE VAISSEAU DES MORTS, de B. Traven, 286 pages, 2004, éditions La Découverte. — Einstein aurait dit qu'il n'emporterait sur une île déserte qu'un seul livre, pourvu que ce fût un livre de Traven. Publié de son vivant à 25 millions d'exemplaires, qui se souvient aujourd'hui de l'auteur du Trésor de la Sierra Madre ?
La vie de Traven reste bien mystérieuse. On ne connaît pas son vrai nom. Il refusait les interviews. « La biographie des écrivains, ce sont leurs oeuvres » répétait-il.
Il faut lire Le vaisseau des morts (publié en langue allemande en 1926, traduit en français en 1935). Tribulations dans l'Europe des années vingt d'un marin américain, un « sans-papiers » malgré lui, dépouillé de ses droits, reconduit nuitamment de frontières en frontières par les autorités.
Description apocalyptique des conditions faites aux marins sur certains bords. On croit toucher le fond de l'indignité ; on est démenti la page d'après. Un livre culte. (Jacques MARMEY)
—Carnets du Yoga, (287), Mai 2010, (p. 19)
> LE VAISSEAU DES MORTS, de B. Traven. — Le bateau de Gerard Gale a quitté le port d'Anvers sans lui. Commence alors pour ce marin américain une odyssée à travers l'Europe des années 1920. Sans papiers, sans argent, il n'est plus rien, n'existe plus, chaque pays tente de se débarrasser de lui en lui faisant passer la frontière la plus proche en douce. Il s'embarque finalement sur la Yorikke, un vaisseau fantôme, un « vaisseau des morts », cercueil flottant voué au naufrage pour que l'armateur puisse toucher la prime d'assurance, et toujours assez bon, tant qu'il tient l'eau, pour se livrer à tous les trafics. Il y connaîtra l'enfer.
-- Premier roman de B. Traven, publié en Allemagne en 1926, Le Vaisseau des morts (proposé ici dans une traduction enfin intégrale) dénonce capitalisme et inégalités sociales sans fausse candeur. Si le burlesque l'emporte dans les premières pages, le réalisme s'impose bientôt pour décrire les conditions d'existence de ceux qui, dépouillés de tous leurs droits, morts vivants, acceptent les indignités les plus scandaleuses, sans pourtant cesser d'espérer.
—Pauline Hamon (Culturebox)
> LE VAISSEAU DES MORTS, de B. Traven, éditions La Découverte, coll. Culte fictions, 286 p. — Au second roman, en 1927, Traven fait de nouveau sensation. C’est Le Trésor de la Sierra Madre, situé dans la région de Tampico, joyeuse fable morale sur le pouvoir corrupteur de l’argent que le cinéaste américain John Huston porte à l’écran en 1948, avec Humphrey Bogart. Notons que, fidèle à sa croyance qu’ « un écrivain ne saurait avoir d’autre biographie que son oeuvre », il refuse de rencontrer Huston, mais se fait engager subrepticement sur le tournage comme conseiller technique sous le nom de Hal Croves (le marié texan)… Dans son autobiographie, Huston, qui soupçonnait Croves d’être Traven, avoue que « le mystère demeure entier ». (Robert LÉVESQUE)
—Le Libraire, (43), Nov./Déc. 2007