AccueilGroupesDiscussionsPlusTendances
Site de recherche
Ce site utilise des cookies pour fournir nos services, optimiser les performances, pour les analyses, et (si vous n'êtes pas connecté) pour les publicités. En utilisant Librarything, vous reconnaissez avoir lu et compris nos conditions générales d'utilisation et de services. Votre utilisation du site et de ses services vaut acceptation de ces conditions et termes.

Résultats trouvés sur Google Books

Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.

Chargement...

Kadar a eu son jour de peur

par Albert Camus

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
117,735,091Aucun1
Récemment ajouté parraton-liseur
Aucun
Chargement...

Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre

Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre.

» Voir aussi la mention 1

il n'y a pas d'évolution possible dans une société totalitaire. La terreur n'évolue pas, sinon vers le pire, l'échafaud ne se libéralise pas, la potence n'est pas tolérante. Nulle part au monde on n'a pu voir un parti ou un homme disposant du pouvoir absolu ne pas en user absolument. (p. 9).


J'avais téléchargé ce court texte de Camus dans ma liseuse, sur la seule foi du nom de l’auteur. Je m’attendais plus ou moins à une nouvelle peu connue, il s’agit en réalité d’un discours, prononcé par Camus le 15 mars 1957 à l'occasion d’un meeting organisé par le Comité de Solidarité antifasciste pour la fête nationale hongroise, et retranscrit dans la revue Franc-Tireur. Mon ignorance est en partie due au fait que le nom de Kadar m'était inconnu et ce n'est qu'après avoir lu l'introduction à ce texte que j’ai compris qu’il fallait que je fasse quelques recherches rapides avant de me lancer dans la lecture de ces quelques pages.
C'est la répression en Hongrie après l’insurrection de Budapest à la fin de 1956 et Camus ne mâche pas ses mots. Pour lui bloc de l'est n'est pas synonyme de progrès, dans « dictature du peuple » il ne retient que le mot de dictature (c’est moi qui résume ici, Camus ne le dit pas comme cela). En un mot, Camus dit ce que beaucoup d'intellectuels aveuglés par l’utopie communiste n'ont pas dit dans ces années-là et il base toute son argumentation sur le fait que la fin ne justifie pas les moyens. D'ailleurs, on n'aura jamais les lendemains qui chantent si on n'a pas le droit de siffloter aujourd'hui. On ne rend pas un peuple libre en le privant de liberté.
Ce texte peu connu est celui du Camus engagé que l'on connaît : une plume simple et claire, une philosophie de l'action politique qui ne transige pas avec les principes. Un texte que j'aurais aimé écouté plutôt que lire, car Camus avait aussi une diction qui donnait encore plus de souffle à ce genre de texte.
  raton-liseur | Feb 10, 2021 |
aucune critique | ajouter une critique
Vous devez vous identifier pour modifier le Partage des connaissances.
Pour plus d'aide, voir la page Aide sur le Partage des connaissances [en anglais].
Titre canonique
Titre original
Titres alternatifs
Date de première publication
Personnes ou personnages
Lieux importants
Évènements importants
Films connexes
Épigraphe
Dédicace
Premiers mots
Citations
Derniers mots
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

Aucun

Aucune description trouvée dans une bibliothèque

Description du livre
Résumé sous forme de haïku

Discussion en cours

Aucun

Couvertures populaires

Vos raccourcis

Genres

Aucun genre

Évaluation

Moyenne: Pas d'évaluation.

Est-ce vous ?

Devenez un(e) auteur LibraryThing.

 

À propos | Contact | LibraryThing.com | Respect de la vie privée et règles d'utilisation | Aide/FAQ | Blog | Boutique | APIs | TinyCat | Bibliothèques historiques | Critiques en avant-première | Partage des connaissances | 204,809,471 livres! | Barre supérieure: Toujours visible