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Chargement... Extension du domaine de la lutte (1994)par Michel Houellebecq
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. > Babelio : https://www.babelio.com/livres/Houellebecq-Extension-du-domaine-de-la-lutte/1718 J'ai si peu vécu que j'ai tendance à m'imaginer que je ne vais pas mourir; il paraît invraisemblable qu'une vie humaine se réduise à si peu de chose ; on s'imagine que quelque chose va, tôt ou tard, advenir. Profonde erreur. Une vie peut fort bien être à la fois vide et brève. Il y aurait des choses intéressantes dans ce livre : le sujet, cette façon de passer à côté de sa vie, de se sentir hors de tout, de la société, des attentes des autres, des relations individuelles, des espoirs ; certaines phrases aussi, qui font mouche. Mais l’écriture en général est tellement insipide (on peut vouloir que la forme colle au fond, mais je ne pense pas que ce soit le projet ici), les rares événements qui émaillent le récit tellement ridicules et outranciers que je n’ai pas pu apprécier cette lecture audio, ni pour la forme ni pour le fond. C’était pour moi une découverte de Houellebecq, cet auteur tellement sulfureux que j’avais fui au moment où il faisait la une de tous les magazines en donnant au cirque médiatique exactement ce qu’il attendait. Je voulais me faire ma propre idée, tranquillement, dans mon coin, maintenant que tout cela est oublié et que les médias sont passés à d’autres agitateurs histoire de toujours renouveler l’intérêt mais pas la profondeur ou la réflexion. Je me suis donc effectivement fait ma propre opinion, et elle n’est pas très bonne. Je suis venue, j’ai vu, je suis repartie, et on ne m’y reprendra plus. Il y a quelques temps, chez mon ami bouquiniste, je tombe sur un livre grand format, assez fin, à la couverture grise. Là, en lettre rouge, un titre que je connais bien Extension du domaine de la lutte. Bizarre, je ne savais pas que Houellebecq était chez Maurice Nadeau avant de claquer la porte au nez de son éditeur de l'époque, le trublion des milieux littéraires, Frédéric Beigbeder - alors directeur éditorial de Flammarion - pour partir chez Fayard. Bref tout ça pour dire que j'avais très envie de relire ce roman découvert lorsque j'étais étudiant. Je me souviens très bien avoir été bluffé par cette écriture, c'était quelque chose de complètement nouveau pour moi bouleversant les codes de la littérature que je connaissais. J'ai donc décidé de le relire. La première chose est qu'il n'a pas trop vieilli, mis à part quelques Minitels et autre traces des années 90 aux détours de certaines pages, le sujet dont il traite, la dépression, est malheureusement toujours d'actualité. C'est un mal terrible et insidieux qui frappe lourdement notre civilisation. Le phrasé de Michel Houellebecq est toujours aussi efficace et décapant, jugez plutôt: 'Le bâtiment, la nuit, est envahi par une bande de zonards et de semi-clochards. Des créatures crasseuses et méchantes, brutales, parfaitement stupides, qui vivent dans le sang, la haine et leurs propres excréments. Ils s'agglutinent là, dans la nuit, comme de grosses mouches à merde, autour des vitrines de luxe désertes.'. Le tout est donc assez glauque mais à la fois très percutant. C'est donc un roman à lire si vous n'avez toutefois pas de tendances dépressives... Après cette lecture, je vais me tourner vers quelque chose de plus réjouissant, du Christopher Moore peut-être ? http://www.aubonroman.com/2010/05/extension-du-domaine-de-la-lutte-par.html Je voulais un Houellebecq. Le libraire m'a dit qu'il fallait que je prenne "Extension du domaine de la lutte", que c'était le meilleur Houellebecq. Je ne suis pas d'accord. Auparavant, j'avais lu Plateforme et je trouve ce livre meilleur, plus nouveau, moins ordinaire. Cependant "Extension du domaine de la lutte" reste une lecture plaisante. Le héros n'est pas un super héros, c'est un homme normal, sans grande passion, avec un métier qui ne l'intéresse que moyennement, une vie amoureuse ratée. On ne rêve pas, on lit une vie ordinaire.
Der Nihilismus in Gestalt eines Software-Entwicklers Appartient à la série éditorialeCompactos Anagrama (259)
L'odyssée désenchantée d'un informaticien entre deux âges, peu convaincu de l'intérêt de son métier, jouant toutefois son rôle en observant les mouvements humains et les banalités qui s'échangent autour des machines à café. L'installation d'un progiciel en province lui permettra d'étendre le champ de ses observations, d'anéantir les dernières illusions d'un collègue - obsédé malchanceux - et d'élaborer une théorie complète du libéralisme, qu'il soit économique ou sexuel.. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813Literature English (North America) American fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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