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Chargement... La fête de l'insignifiance (2013)par Milan Kundera
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Voilà ce que célèbre Kundera dans sa petite fête de 142 pages qui, dans un refus de la gravité qui le fait flirter lui-même avec l'insignifiance, nous prévient de la menace qu'est le sérieux, sans qu'on sache vraiment au final ce qui est le plus tragique entre l'insignifiance et le sérieux qu'on veut lui opposer. Un point d'orgue déconcertant et malicieux d'un écrivain qui semble revenu de tout. L'animateur en a contre le principe de Milan Kundera à vouloir se soustraire à la dictature de l'histoire et considère que La fête de l'insignifiance n'est tout simplement pas fait pour lui. « Mais si vous aimez Milan Kundera, sa qualité de réflexion, sa manière d'aborder des sujets en faisant mine de ne pas y toucher, mais d'y revenir, vous allez adorer ça » Tout dans le nouveau roman de Milan Kundera est insignifiance. Les quatre amis, héros du roman, sont insignifiants au point qu’on a du mal à les distinguer les uns des autres. Pauvreté des dialogues, faiblesse du style, sécheresse de l’exposition. La technique narrative chère à Kundera pourtant éprouvée, inspirée de la partition musicale, cette fois rate son effet. Son goût du fragment ici tombe à plat et ne donne qu’une impression de décousu. L’esprit de sérieux a subi en littérature des assauts autrement plus convaincants. C’est à se demander si, après ce quatrième roman écrit directement en français, il ne gagnerait pas, du moins pour sa fiction, à se remettre à sa langue natale, celle qui lui conférait un authentique génie du conte philosophique le distinguant de la masse des écrivains. Avec une verve fidèle à son style, Milan Kundera montre à ses lecteurs autant qu'à ceux qui se "prennent au sérieux", que les ignorants prétentieux sont les ânes d'une farce dont il faut savoir rire. On se souvient du mot de Courteline (dans La Philosophie): "Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet." Milan Kundera nous fait partager avec saFête de l'insignifiance, la volupté de rire de tout, pour mieux oublier le néant du rien. Appartient à la série éditorialeGallimard, Folio (6032) Prix et récompensesDistinctions
"An enchanting new novel from one of the most distinguished writers of our time, an altogether serious comedy that is the synthesis and culmination of his oeuvre"-- Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.914Literature French French fiction Modern Period 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Nous avons compris depuis longtemps qu'il n'était plus possible de renverser ce monde, ni de remodeler, ni d'arrêter sa malheureuse course en avant. Il n'y avait qu'une seule résistance possible : ne pas le prendre en sérieux. (p85)
L'insignifiance, mon ami, c'est l'essence de l'existence. Elle est avec nous partout et toujours. Elle est présente même là où personne ne veut la voir : dans les horreurs, dans les luttes sanglantes, dans les pires malheurs. Cela exige souvent du courage pour la reconnaître dans des conditions dramatiques et pour l'appeler par son nom (p123) ( )