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Trois contes est le titre d'un recueil de trois nouvelles de Gustave Flaubert parues sous forme d'#65533;pisodes dans deux journaux diff#65533;rents au cours du mois d'avril 1877 et publi#65533;es dans leur int#65533;gralit#65533; le 24 avril 1877 par l'#65533;diteur Georges Charpentier. Cette oeuvre que Flaubert mit pr#65533;s de 30 ans #65533; #65533;crire dans sa totalit#65533; constitue sa derni#65533;re production romanesque achev#65533;e, puisqu'il devait mourir trois ans apr#65533;s sa publication.… (plus d'informations)
C'est sur la fin de sa carrière littéraire que Flaubert, en proie au doute, se lance dans la rédaction de ces trois contes. Les sujets en sont fort variés. Il y a un récit contemporain montrant la vie de Félicité, une servante au cœur très simple ; la légende "médiévale" de Saint-Julien l'hospitalier ; et le récit des moments précédent l'exécution de Saint Jean Baptiste. Le lien entre les trois est loin d'être évident mais on peut avoir le fil rouge des destinées humaines : une humble, un orgueilleux, un prophète et un roi. Dans les trois histoires, Flaubert montre une maîtrise consommée du récit. Il fait partie de ces novellistes qui marquent tant la littérature de la seconde moitié du XIXème siècle : Maupassant, Barbey d'Aurevilly, et qui plus tard éveillera également La Varende.
"Un coeur simple" retrace l'histoire, ou la non-histoire de Félicité, une "bonne fille de la campagne", un peu simplette, qui passera toute sa vie servante chez une dame de la moyenne bourgeoisie dont la fortune s'en va déclinant. Félicité participe aux joies et aux peines de la famille, n'a aucune ambition, aucun bien si ce n'est un fantasque perroquet qui finira empaillé. Flaubert trace un sillon d'écriture vigoureux pour nous faire partager cette existence sans passion. Tout l'art littéraire est de susciter l'intérêt du lecteur pour des non-évènements. Cela marche très bien avec ce style efficace, et c'est à cela que l'on reconnaît les grands maîtres.
"La légende de Saint-Julien l'hospitalier" est d'un tout autre genre. Des trois contes, c'est celui qui saisira le plus le lecteur. Comme pour "un cœur simple", c'est toute une vie sui est racontée. La vie d'une personne issue d'un milieu aisé de seigneurs, qui se prendra d'une passion maladive pour la chasse et la guerre, plongeant même dans la cruauté, s'éloignant de sa famille parce qu'une prophétie lui a annoncé le meurtre de ses parents, réalisant lui-même cette prophétie, et cherchant un chemin de rédemption. Flaubert réussit dans le même conte d'évoquer une histoire brillante des fastes médiévaux, à l'image d'un livre enluminé; mais aussi de susciter le dégoût et l'horreur à travers les scènes de chasse et par le magnifique final au lépreux. La langue est belle, les phrases simples, la tension dramatique parfaite.
"Hérodias" va reprendre la recette de l'orientalisme qui a fait le succès de "Salammbô". L'action se passe à la cour du roi Hérode Antipas, dans les années 30 de notre ère, au moment où un prophète préchant l'aplanissement des montagnes et le comblement des vallées est mis en geole. Flaubert montre dans un récit coloré mais plus complexe les dernières heures de Jean-Baptiste, le banquet du roi, les compromissions politiques et la danse de Salomé. Le récit est plus complexe car les personnages se croisent, ce n'est pas l'exposé d'une vie linéaire, toute l'action est ramassée en quelques courtes heures. Le vocabulaire est riche est choisit, l'auteur sachant parfaitement bien mettre le lecteur dans l'ambiance.
Trois contes qui sont trois petites perles littéraires, bien ciselées, et vers lesquelles on a plaisir à revenir. Lire des textes d'une telle qualité repose les yeux ! ( )
And that is the story of St. Julian Hospitator, more or less as it is depicted on a stained-glass window in a church in my part of the world. (The Legend of St. John Hospitator)
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This work refers to the collection that includes 'A Simple Heart', 'Saint Julian the Hospitalier', and 'Hérodias', published with the English titles of 'Three Tales'. Please don't combine with the work that is published under the English title of 'Three Short Works', which contains 'A Simple Heart', 'Saint Julian the Hospitalier' and 'Dance of Death'.
Trois contes est le titre d'un recueil de trois nouvelles de Gustave Flaubert parues sous forme d'#65533;pisodes dans deux journaux diff#65533;rents au cours du mois d'avril 1877 et publi#65533;es dans leur int#65533;gralit#65533; le 24 avril 1877 par l'#65533;diteur Georges Charpentier. Cette oeuvre que Flaubert mit pr#65533;s de 30 ans #65533; #65533;crire dans sa totalit#65533; constitue sa derni#65533;re production romanesque achev#65533;e, puisqu'il devait mourir trois ans apr#65533;s sa publication.
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"Un coeur simple" retrace l'histoire, ou la non-histoire de Félicité, une "bonne fille de la campagne", un peu simplette, qui passera toute sa vie servante chez une dame de la moyenne bourgeoisie dont la fortune s'en va déclinant. Félicité participe aux joies et aux peines de la famille, n'a aucune ambition, aucun bien si ce n'est un fantasque perroquet qui finira empaillé. Flaubert trace un sillon d'écriture vigoureux pour nous faire partager cette existence sans passion. Tout l'art littéraire est de susciter l'intérêt du lecteur pour des non-évènements. Cela marche très bien avec ce style efficace, et c'est à cela que l'on reconnaît les grands maîtres.
"La légende de Saint-Julien l'hospitalier" est d'un tout autre genre. Des trois contes, c'est celui qui saisira le plus le lecteur. Comme pour "un cœur simple", c'est toute une vie sui est racontée. La vie d'une personne issue d'un milieu aisé de seigneurs, qui se prendra d'une passion maladive pour la chasse et la guerre, plongeant même dans la cruauté, s'éloignant de sa famille parce qu'une prophétie lui a annoncé le meurtre de ses parents, réalisant lui-même cette prophétie, et cherchant un chemin de rédemption. Flaubert réussit dans le même conte d'évoquer une histoire brillante des fastes médiévaux, à l'image d'un livre enluminé; mais aussi de susciter le dégoût et l'horreur à travers les scènes de chasse et par le magnifique final au lépreux. La langue est belle, les phrases simples, la tension dramatique parfaite.
"Hérodias" va reprendre la recette de l'orientalisme qui a fait le succès de "Salammbô". L'action se passe à la cour du roi Hérode Antipas, dans les années 30 de notre ère, au moment où un prophète préchant l'aplanissement des montagnes et le comblement des vallées est mis en geole. Flaubert montre dans un récit coloré mais plus complexe les dernières heures de Jean-Baptiste, le banquet du roi, les compromissions politiques et la danse de Salomé. Le récit est plus complexe car les personnages se croisent, ce n'est pas l'exposé d'une vie linéaire, toute l'action est ramassée en quelques courtes heures. Le vocabulaire est riche est choisit, l'auteur sachant parfaitement bien mettre le lecteur dans l'ambiance.
Trois contes qui sont trois petites perles littéraires, bien ciselées, et vers lesquelles on a plaisir à revenir. Lire des textes d'une telle qualité repose les yeux ! ( )