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La vie devant soi (1975)

par Romain Gary

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1,4503912,570 (4.11)43
Un beau roman, tendre, ironique, pudique, qui fait entrer le lecteur dans le monde de l'adolescence. Par le truchement de son jeune héros, Mohammed, dit Momo, l'auteur décape divers tabous; il dénonce en particulier le racisme et la puissance aveugle de l'argent. La vie devant soi décrit la faune des bas quartiers, sans noircir le tableau: leur sens de l'entraide est bien mis en évidence. La plupart des critiques signalent également que le langage faubourien employé par Momo est une véritable remise en question du langage courant, doublée d'une réflexion philosophique sur sa nature et ses fonctions. Prix Goncourt 1975. [SDM]… (plus d'informations)
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Emile Ajar, alias Romain Gary a réussi a obtenir le prix Goncourt sous son nom, puis sous le nom d'Emile Ajar, avec ce livre en en 1975.

On découvre un texte écrit avec le langage oral d'un petit parisien arabe des années 70, pleins de fautes (volontaires) de syntaxe, d’orthographe et d'expressions.Une grande part du charme et de l'humour de ce livre tient en grande partie à cette langue. Le livre s'ouvre sur "la première chose que je peux vous dire c'est qu'on habitait au sixième à pied" qui situe le style.

L'histoire tient en quelques mots : Mohammed, dit Momo, 10 ans (il apprendra plus tard qu'il en a en réalité 14), arabe, fils de pute (au sens littéral) vit avec d'autres enfants chez Mme Rosa, ancienne pute, juive, qui recueille et éleve ces enfants que leur mère ne peut ou ne veut élever. Mais Mme Rosa est très malade et va bientôt mourir. Momo nous raconte donc, avec ses mots,sa relation avec Mme Rosa, sa perception de la vie, la vie dans le quartier avec des voisins hauts en couleurs (le docteur Katz, les frères Waloumba, la travestie Mme Lola, Monsieur Hamil, ...), la déchéance progressive de la vieille juive et son accompagnement jusqu'à sa mort dans son "trou juif".

Avec beaucoup d'humour, souvent noir, Romain Gary aborde des thèmes qui lui semblent chers : le racisme, avec en point d'orgue la scène hilarante du père arabe de Momo qui cherche à récupérer son fils, à qui Mme Rosa fait croire qu'il a été élevé comme juif, et qui en meurt; la déchéance et la vieillesse, à travers les maladies de Mme Rosa ("Son organisme ne valait plus rien, et quand ce n'était pas une chose, c'était l'autre"); le droit à mourir, avec une scène clé où Momo demande au docteur Katz d'abreger la vie de Mme Rosa ("Dites, est-ce que vous ne pourriez-pas l'avorter, docteur, entre Juifs?") au "nom du droit sacré des peuples". ( )
  KersuFr | Nov 20, 2019 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Gary-La-Vie-devant-soi/2978
> Florinette : https://www.amazon.fr/gp/customer-reviews/R3561YTNVJ41WI/
> Elle, (par Laura Boudoux) : 21 livres à lire au moins une fois dans votre vie
> The French Review, Vol. 50, No. 6 (May, 1977), pp. 952-953 : https://drive.google.com/file/d/1rjQ8VXbxY3VBIEgddJ5AFk4JXY68LjK4/view?usp=shari...
> Bibliographie : https://www.librarything.fr/catalog.php?view=Joop-le-philosophe&author=garyr...

> Chepiga Valentina. Les archives de Romain Gary.
In: Genesis (Manuscrits-Recherche-Invention), numéro 29, 2008. pp. 171-173. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/item_1167-5101_2008_num_29_1_1450

> Autant le dire tout de suite, > La Vie devant soi d’Émile Ajar (Romain Gary) est une vraie pépite.
—(livrepoche.fr)

> Ce livre peuplé de personnages pittoresques et inoubliables, vivants dans une misère cachée, est un magnifique roman triste et drôle.
—(leslecturesdeflorinette.fr)

> Amateur de belle histoire intelligente et généreuse, ne passe pas ton chemin. Sur "La vie devant soi", précipite toi !
—(lecture-ecriture.com)

> La Vie devant soi se vendra à plus d'un million d'exemplaires. Le 2 décembre 1980, Romain Gary met fin à ses jours, quelques mois après son ex-femme
—(critiqueslibres.com)

> Pour la leçon d'humanité !
—(ici.radio-canada.ca)

> En un temps où le souci de l'image se généralise jusqu'à la nausée, il est plus qu'urgent de lire Romain Gary
—(l'Express)

> La Vie devant soi, c'est un rappel surprenant de Zazie dans le métro, Belle surprise et une très belle découverte.
—(ulostcontrol.com)

> LA VIE DEVANT SOI, par Romain Gary (Émile Ajar). — La vie devant soi est un roman écrit par Romain Gary sous le pseudonyme d'Émile Ajar. Publié en 1975, il raconte l'histoire d'un jeune garçon, Momo, et de sa relation avec une vieille dame juive, Madame Rosa, qui l'élève dans une maison close à Belleville, un quartier populaire de Paris. Momo et Madame Rosa sont très attachants et le lecteur suit leur histoire avec beaucoup d'émotion. Le roman aborde des thèmes tels que la mort, la solitude, l'amitié et le racisme. Il a remporté le prix Goncourt en 1975 et est considéré comme l'une des oeuvres les plus importantes de Romain Gary.
BooksAI
  Joop-le-philosophe | Dec 1, 2018 |
Madame Rosa est une dame âgée juive qui a connu Auschwitz. Ancienne prostituée, elle accueille désormais des enfants de prostituées dans son appartement afin de les protéger. Éprouvée par la vie, elle veille sur ces enfants avec tendresse. Momo est l’un d’eux, duquel madame Rosa s’éprendra d’affection. Jeune garçon attachant à la répartie lucide et même parfois rigolote, il veillera sur elle. Madame Rosa commence à craindre la mort, mais encore plus la souffrance d’être maintenue en vie par la médecine. Deux personnages attachants chemineront donc côte à côte dans ce voyage émouvant et plein d’espoir qu’est la vie.
  catherine6344a18 | Nov 26, 2018 |
« Tu as toute la vie devant toi. »
« Il cherchait à me faire peur, ce salaud-là, ou quoi? »

Sauf à avoir une pierre à la place du cœur, il est impossible de ne pas être touché sinon bouleversé par le témoignage de Momo, narrateur de La vie devant soi, enfant qui ne connaît -jusqu’à environ la moitié du livre- ni sa provenance, ni même son âge exact. Il s’exprime dans une langue très personnelle, qui balance entre celle de l’enfance et celle de la maturité accélérée involontaire, en prenant régulièrement un mot pour un autre. Si certaines choses lui sont encore incompréhensibles, il en sait déjà beaucoup trop pour son âge. Car sa vie n’est faite que de préoccupations, de difficultés à vivre, de solitude... et d’amour pour madame Rosa, de peur à l’idée de la perdre, de peur plus grande encore qu’on ne respecte pas les derniers vœux de celle que la vie s’est chargée de tellement malmener. Cette femme, anciennement prostituée, qui ne garde aucune trace de sa beauté passée (mise à part dans les yeux, peut-être), dont la démarche « ressemble à un déménagement », est gravement malade et condamnée à ne plus bouger de son appartement situé au 6ème étage sans ascenseur. Elle est aussi condamnée à une sénilité croissante et à une mort certaine dont Momo guette avec angoisse le moindre signe avant-coureur. Madame Rosa garde les enfants que lui confient des prostituées, y compris quand cesse le versement des mandats. Son préféré, celui qu’elle chérit par-dessus tout, qui la rassure dans ses accès de terreur de plus en plus fréquents, et à qui elle enjoint d’adresser avec elle des prières juives, c’est Momo, le jeune musulman. Il faut dire que le quartier multiculturel, polythéiste et haut en couleurs où évolue Momo forme un kaléidoscope de personnages hors du commun, dans les marges, vivant souvent dans la clandestinité, et plus encore dans leurs souvenirs et leurs rêves irréalisés.
La langue de Momo est inimitable, à l’image du regard acéré, tendre et hypersensible qu’il porte sur ceux qui l’entourent. Le plus souvent des gens qui n’ont rien et qui ne cessent de donner. Les mots sont tellement vivants, sincères et justes qu’il n’y a pas une seule page du livre où une phrase n’aille droit au cœur, fasse sourire ou ravaler des larmes. Romain Gary signe une magnifique tragi-comédie constamment sur le fil. « Quand on n’a que l’amour », chantait Brel. Là est la corde vibrante du livre, le cri muet de Momo.
La vie devant soi est un roman à la fois drôle et très poignant, d’une humanité douloureuse, au désespoir pudique.
Et même si ça peut paraître un peu facile d’écrire l’histoire a posteriori, le livre porte la marque et l’annonce du geste final de son auteur, quelques années plus tard.
Car comme le fait remarquer Momo, « La vie, c’est pas un truc pour tout le monde. » ( )
  biche1968 | Dec 9, 2017 |
Momo vit avec Madame Rosa, une très vieille dame juive. Pris d'amour pour cette denière, le petit garçon fera tout pour l'aider afin qu'elle puisse rester chez elle, lui évitant ainsi de demeurer à l'hôpital.
  vdb | Jan 20, 2012 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Gary, RomainAuteurauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Bognár, RóbertTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Elligers, AnneTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Kanetti, VivetTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Manheim, RalphTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Ringnes, HaagenPostfaceauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Titre canonique
Titre original
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Épigraphe
Ils ont dit : "Tu es devenu fou à cause de Celui que tu aimes"
J'ai dit : "La saveur de la vie n'est que pour les fous"

Yâfi'î, Raoudh al rayâhîn.
Dédicace
Premiers mots
La première chose que je peux vous dire c'est qu'on habitait au sixième à pied et que pour Madame Rosa, avec tous ces kilos qu'elle portait sur elle et seulement deux jambes, c'était une vraie source de vie quotidienne, avec tous les soucis et les peines. [...]
Citations
Informations provenant du Partage des connaissances italien. Modifiez pour passer à votre langue.
Certe volte avevo paura perché avevo ancora molta vita davanti a me e che promessa potevo mai fare a me stesso, io, povero uomo, se è Dio che tiene in mano la gomma da cancellare?
Derniers mots
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Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (1)

Un beau roman, tendre, ironique, pudique, qui fait entrer le lecteur dans le monde de l'adolescence. Par le truchement de son jeune héros, Mohammed, dit Momo, l'auteur décape divers tabous; il dénonce en particulier le racisme et la puissance aveugle de l'argent. La vie devant soi décrit la faune des bas quartiers, sans noircir le tableau: leur sens de l'entraide est bien mis en évidence. La plupart des critiques signalent également que le langage faubourien employé par Momo est une véritable remise en question du langage courant, doublée d'une réflexion philosophique sur sa nature et ses fonctions. Prix Goncourt 1975. [SDM]

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Description du livre
Momo ne connaît pas son âge, mais il connaît le "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" et, conformément à ce droit sacré à la dignité, Madame Rosa, ancienne prostituée reconvertie en nounou pour "enfants de putes", n'est pas obligée d'aller à l'hôpital. Il va donc tout mettre en oeuvre pour la préserver contre l'acharnement thérapeutique. Car, s'il sait que l'on peut vivre sans amour, il sait aussi reconnaître cette chose formidable quand elle se présente. Il sait que sans l'amour qu'elle lui infuse, sans l'amour qui déborde de son propre coeur, en vrac pourvu que ça sorte, la vie serait une lutte perdue d'avance pour les petits pensionnaires de la rue Bisson, à Belleville.
Pour nous parler d'un monde à part où les prostituée sont "des personnes qui se défendent avec leur cul", où les enfants vendent les chiens parce qu'ils les aiment trop, où les gens ont une grandeur d'âme insoupçonnée, Momo amalgame les mots sans toujours en saisir le sens, ce qui donne lieu à des phrases souvent incorrectes, mais toujours vraies et parfois même très crues. Cette oeuvre bouleversante mais jamais larmoyante, publiée sous le nom d'Émile Ajar, a remporté le Goncourt 1975, inscrivant ainsi Romain Gary dans la légende, puisqu'il est le seul romancier à avoir décroché deux fois le prestigieux prix. --Sana Tang-Léopold Wauters
Résumé sous forme de haïku

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