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It Can't Happen Here

par Sinclair Lewis

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MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
3,356883,879 (3.71)151
First published in 1935, when Americans were still largely oblivious to the rise of Hitler in Europe, this prescient novel tells a cautionary tale about the fragility of democracy and offers an alarming, eerily timeless look at how fascism could take hold in America. Doremus Jessup, a newspaper editor, is dismayed to find that many of the people he knows support presidential candidate Berzelius Windrip. The suspiciously fascist Windrip is offering to save the nation from sex, crime, welfare cheats, and a liberal press. But after Windrip wins the election, dissent soon becomes dangerous for Jessup. Windrip forcibly gains control of Congress and the Supreme Court and, with the aid of his personal paramilitary storm troopers, turns the United States into a totalitarian state.… (plus d'informations)
  1. 41
    Le complot contre l'Amérique par Philip Roth (sturlington)
  2. 20
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  3. 00
    The Great Pacific War: A History of the American-Japanese Campaign of 1931-1933 par Hector C. Bywater (Lammers)
    Lammers: Though it reads like Alternative History today, the book shows very nicely what people in the 1920s and 1930s could happen in the very near future.
  4. 00
    President Fu Manchu par Sax Rohmer (Lammers)
    Lammers: A unique literary and historical view of the fears and uncertainties surrounding the 1936 Presidential election.
  5. 00
    Leila par Prayaag Akbar (susanbooks)
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Comme on peut le deviner à la couverture, ce livre du Prix Nobel de littérature 1930, Sinclair Lewis, s’inscrit dans l’actualité électorale des États-Unis. C’est un livre qui est actuellement redécouvert dans ce contexte (il a été publié pour la première fois en 1935) ; on peut le constater aux nombres d’avis sur LibraryThing et sur Goodreads.

De quoi s’agit-il ? On est en 1936, année électorale aux États-Unis. (Dans la version française, on est en 1940 (p. 33, 42 et 54 par exemple) alors que toutes les sources américaines indiquent que dans l’original, on est bien en 1936. Être en 1940 est un peu étrange pour le lecteur contemporain, vu que l’Europe n’est pas en guerre mais sous-tension. Il n’y a pas de Guerre mondiale. Je peux comprendre ce choix pour la première édition française (et encore) mais pour cette nouvelle édition, j’aurais repris la bonne date, personnellement. Mais bon, ce n’est pas si grave. Je referme la parenthèse). La situation économique du pays n’est pas glorieuse. Une partie importante de la population est au chômage. Elle a son défenseur en la personne d’un homme que l’on pourrait assimilé aujourd’hui à un prédicateur. D’autre part, la situation internationale est tendue. Une guerre semble inévitable, d’autant que certains trouvent que la population se ramollit (un peu). Les mêmes pensent au déclin de la civilisation américaine. Une des solutions : renvoyer la femme à ses foyers pour raffermir la vigueur du peuple. On a tous déjà entendu ce type de clichés (n’appelons pas cela des idées tout de même) et on a tous pensé que ces clichés étaient innocents et resteraient à tout jamais sans conséquences car on pense tous que la majorité de la population est tout de même censée. Que le fascisme (comme en Italie ou en Allemagne, à l’époque de la parution du livre) ne peut pas arriver ici. D’où le titre : Impossible ici (le titre américain est It Can’t Happen Here).

Sinclair Lewis part justement du postulat que si, cela peut se produire ici (où que soit l’ici). Il situe son histoire dans une petite ville du Vermont, Fort Beulah. Le “héros” de l’histoire est un journaliste d’une soixantaine d’années, Doremus Jessup. C’est donc un homme bien installé dans la vie qui sera le témoin par lequel on suivra l’histoire. Il est propriétaire du journal local, possède une certaine érudition, surtout dans son domaine de prédilection, la politique. Il est plutôt orienté républicain. Il vit avec sa femme d’une façon que je qualifierai de bourgeoise, dans le sens où leur quotidien est dicté par le fait d’avoir ou de paraître, et non pas par l’amour ou une quelconque tendresse. Il a une maîtresse (avec des idées très libérables) pour cela. En entendant pour la première fois les propos que j’ai cité plus haut, il est sceptique mais a peur. D’autant qu’un candidat, Berzelius “Buzz” Windrip, annoncé tardivement semble se détacher dans la population. Les autres candidats, les plus classiques, ne veulent pas le prendre au sérieux et ne répondent pas sur son programme ou ses arguments, semblent que tout peut rester tel quel sans aucun changement. Ils ne sentent pas ce qu’il se passe dans la population (et c’est tout de même la population qui fait l’élection), une population qui est sensible aux discours de son candidat (du candidat le plus populiste en fait) : tout le monde aura 5000 dollars par moi, il supprimera le chômage et la délinquance. Le soutien tardif du prédicateur des chômeurs sera décisif pour l’élection du candidat populiste. L’auteur montre d’ailleurs les meetings, montrant une certaine vitrine, de l’ordre, du clinquant.

Une fois le pouvoir acquis, on se doute qu’aucune des promesses ne sera tenu (ou sinon de manière particulièrement absurde). La presse est mise au pas (on ne sait plus rapidement ce qu’il se passe réellement dans le pays), une milice est créée (complètement aux ordres du président) pour dompter la population, des camps sont construits, le pouvoir change de main, ne s’exerce plus de manière éclairée mais bien de manière autoritaire, on éloigne ou brime les opposants. Tout le monde ne se rend pas compte immédiatement de ce qu’il se passe ; la résistance s’organise très progressivement (d’autant plus que personne ne sait ce qu’il se passe réellement ; l’information arrive très tardivement). Doremus Jessup hésite à rentrer en résistance, parce qu’il est trop vieux, qu’on ne l’embête pas encore, puis pas tant que cela. Il s’accommode de sa nouvelle vie jusqu’au jour où il ne peut plus et commence par résister à l’autoritarisme du régime avec des petites actions. Le régime réplique en tapant de plus en plus fort. Et tout va crescendo.

La préface de Thierry Gillyboeuf est absolument fascinante pour comprendre le contexte de l’écriture du livre (l’auteur montre aussi l’actualité du livre mais vu le sujet du livre, il n’y a pas beaucoup de peine pour penser aux prochaines échéances électorales dans plus d’un pays occidental). Sinclair Lewis était mariée à l’époque à la journaliste Dorothy Thompson, qui a été la première journaliste étrangère à rencontrer Hitler. À la sortie de l’entretien, elle s’est dit que l’homme qui faisait peur au monde était tout de même bien insignifiant et finalement n’avait plus si peur (comme quoi, tout le monde peut se tromper). On ne peut pas douter que tout cela a influencé son écrivain de mari. D’autant qu’à cette élection, il y avait réellement un candidat avec ce type d’idées et qui était lui aussi extrêmement populaire. Il a été assassiné et n’est donc pas resté dans nos mémoires.

Le choix de Sinclair Lewis de situer son histoire dans une petite localité est très intéressante. Pareil pour le fait de prendre un “héros” âgé, bien installé, intellectuel, avec ses défauts, sans aucun super-pouvoirs. Cela rend la démonstration moins abstraite pour le lecteur lambda. Il montre que la résistance à l’autoritarisme peut se faire, dès qu’on le veut (et dès qu’on est courageux tout de même, il ne faut pas minimiser les actes), à même très petite échelle. Ce n’est pas forcément décisif mais peut créer un mouvement. Le “héros” n’est pas parfait et est même assez désagréable car finalement, il ne s’interroge pas ou ne cherche pas à comprendre (il voit par contre ce qu’il va se passer ; il défend son candidat), il est trop installé dans ses certitudes et son confort, est très souvent condescendant face à ses enfants mais aussi face aux autres. Il n’aime pas non plus grand monde (à part sa maîtresse, tout le monde est bête). Pourtant, à son échelle, il décide de faire quelque chose pour changer le nouvel ordre national.

La localisation dans la petite ville vise un peu à la même chose à mon avis. Elle montre l’évolution des proches, des voisins et des amis d’enfance, que l’on redécouvre à l’occasion de tels événements. En isolant la ville, l’auteur montre la proximité du régime. On ne voit pratiquement pas le président “Buzz” Windrip, au cours du roman, uniquement les conséquences de ses décisions sans qu’on connaisse ses décisions. Le livre se distingue d’un probable film sur le même sujet, où finalement on aurait eu un héros qui aurait tué le méchant président et hop, tout aurait été arrangé ! Le livre permet un traitement plus profond du sujet, plus quotidien pour le lecteur.

Passons maintenant aux points négatifs. La langue a extrêmement vieilli. Apparemment, ce n’est pas un problème de traduction car j’ai lu le même type de commentaire sur Goodreads. Le traitement des personnages est aussi un peu léger : le “héros” est correctement personnifié mais reste très superficiel, lointain pour le lecteur. L’auteur ne détaille pas la psychologie des autres personnages : ils semblent tous être extrêmement légers (pour les relations amoureuses par exemple mais j’ai l’impression que cela vient d’une mode de l’époque car la manière d’écrire m’a rappelé certaines scènes des livres de Rosamond Lehmann), inconséquents, prendre des décisions sans aucune réflexion. C’est assez particulier car cela joue sur l’ambiance du livre. Tout le monde semble vivre dans l’inconscience ou dans la gravité extrême. L’impression que j’ai eu à la lecture, c’est que j’ai vécu l’histoire avec ma tête mais pas avec mon cœur. Je ne l’ai pas vraiment ressenti.

En conclusion, une lecture excellent d’un point de vue sociétal. Par contre, je suis moins convaincue d’un point de vue littéraire. ( )
  CecileB | Oct 1, 2016 |
“It Can’t Happen Here” is a work of dystopian fantasy, one man’s effort in the 1930s to imagine what it might look like if fascism came to America. At the time, the obvious specter was Adolf Hitler, whose rise to power in Germany provoked fears that men like the Louisiana senator Huey Long or the radio priest Charles Coughlin might accomplish a similar feat in the United States. Today, Lewis’s novel is making a comeback as an analogy for the Age of Trump.
 

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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Sinclair Lewisauteur principaltoutes les éditionscalculé
Kennedy, Jay RichardIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Meisel, HansTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Meisel, PerryIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Meyer, Michael LeversonIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Scharnhorst, GaryPostfaceauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Schorer, MarkIntroductionauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Épigraphe
Dédicace
Premiers mots
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The handsome dining room of the Hotel Wessex, with its gilded plaster shields and the mural depicting the Green Mountains, had been reserved for the Ladies' Night Dinner of the Fort Beulah Rotary Club.
Citations
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I am convinced that everything that is worth while in the world has been accomplished by the free, inquiring, critical spirit, and that the preservation of this spirit is more important than any social system whatsoever.
Summarized, the letter explained that he was all against the banks but all for the bankers—except the Jewish bankers, who were to be driven out of finance entirely; that he had thoroughly tested (but unspecified) plans to make all wages very high and the prices of everything produced by these same highly paid workers very low; that he was 100 per cent for Labor, but 100 per cent against all strikes; and that he was in favor of the United States so arming itself, so preparing to produce its own coffee, sugar, perfumes, tweeds, and nickel instead of importing them, that it could defy the World . . . and maybe, if that World was so impertinent as to defy America in turn, Buzz hinted, he might have to take it over and run it properly. (Chapter 7)
And Loveland, teacher of Greek, Latin, and Sanskrit (two lone students), had never till now meddled in any politics of more recent date than A.D. 180. (p. 25)
"...we've got to change our system a lot, maybe even change the whole Constitution...The executive has got to have a freer hand and be able to move quick in an emergency, and not be tied down by a lot of dumb shyster-lawyer congressmen taking months to shoot off their mouths in debate." (p. 30, Senator Windrip)
He used to surprise persons who were about to shake hands with him by suddenly bending their fingers back till they almost broke. (p. 29)
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Notice de désambigüisation
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Courtes éloges de critiques
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DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

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First published in 1935, when Americans were still largely oblivious to the rise of Hitler in Europe, this prescient novel tells a cautionary tale about the fragility of democracy and offers an alarming, eerily timeless look at how fascism could take hold in America. Doremus Jessup, a newspaper editor, is dismayed to find that many of the people he knows support presidential candidate Berzelius Windrip. The suspiciously fascist Windrip is offering to save the nation from sex, crime, welfare cheats, and a liberal press. But after Windrip wins the election, dissent soon becomes dangerous for Jessup. Windrip forcibly gains control of Congress and the Supreme Court and, with the aid of his personal paramilitary storm troopers, turns the United States into a totalitarian state.

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