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Bon Voyage, Mister Rodriguez

par Christiane Duchesne

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Tous les après-midi, à seize heures précises, des enfants et leur petit chien blanc se dissimulent derrière un grand arbre afin d'observer le vieux monsieur Rodriguez, qui sort d'une allée étroite et entame une promenade dans la ville. Les enfants semblent les seuls à remarquer les allées et venues de l'élégant vieil homme, qui semble dissimuler des nuages sous son manteau noir en plus d'attirer les animaux comme un aimant. Lundi, il attache ainsi un fil de soie à une colombe venue se poser sur son pied, mardi, il flotte au-dessus du sol en portant un bocal à poissons en équilibre sur sa tête, jeudi, il fixe une paire d'ailes sur le dos d'un chat venu vers lui... Mais, samedi, plus aucune trace du promeneur. Où est-il donc passé? [SDM] Un album onirique envoûtant, où l'on retrouve le mystère et l'aura poétique caractérisant l'oeuvre de l'auteure. Dès la première page, le lecteur est happé par l'ambiance toute particulière qui auréole le texte et qui est sublimée par les tableaux de François Thisdale, qui campe la petite bande d'enfants multiethnique dans une petite ville bordée par la mer. Évoquant la beauté de la Grèce avec ses demeures blanches et bleues aux toits ocres, ses dômes, ses rues pavées et sa promenade hérissée de lampadaires jouxtant le bord de l'eau, cette cité exotique déploie ses trésors architecturaux sous des cieux sans cesse changeants, qui passent du vert bouteille au violet, puis du orangé au bleu, alors que les nuages et le brouillard embrassent le phare qui se dresse toujours en arrière-plan. La lumière, feutrée, tamisée et hautement symbolique, est au coeur de ces tableaux, auxquels elle confère une atmosphère enveloppante, mystérieuse et captivante tout en rappelant le rôle de passeur et de guide que joue le vieil homme pour les animaux, vieux et fatigués, qui viennent à lui. Les jours de la semaine s'égrènent lentement dans un texte plein de suspense et cette révélation arrive avec énormément de subtilité dans une chute empreinte de sérénité et d'onirisme, où les enfants voient le vieil homme sortir de nulle part pour les saluer, assis sur un piano volant autour duquel gravitent tous les animaux rencontrés dans les jours précédents, avant de partir vers les nuages dans une belle métaphore de la mort. Ceci tandis que les enfants, qui le savent heureux, lui souhaitent paisiblement un bon voyage d'un mot rédigé sur le sable. Un petit bijou pour aborder les grands départs à hauteur d'enfant. [SDM]… (plus d'informations)
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Tous les après-midi, à seize heures précises, des enfants et leur petit chien blanc se dissimulent derrière un grand arbre afin d'observer le vieux monsieur Rodriguez, qui sort d'une allée étroite et entame une promenade dans la ville. Les enfants semblent les seuls à remarquer les allées et venues de l'élégant vieil homme, qui semble dissimuler des nuages sous son manteau noir en plus d'attirer les animaux comme un aimant. Lundi, il attache ainsi un fil de soie à une colombe venue se poser sur son pied, mardi, il flotte au-dessus du sol en portant un bocal à poissons en équilibre sur sa tête, jeudi, il fixe une paire d'ailes sur le dos d'un chat venu vers lui... Mais, samedi, plus aucune trace du promeneur. Où est-il donc passé? [SDM] Un album onirique envoûtant, où l'on retrouve le mystère et l'aura poétique caractérisant l'oeuvre de l'auteure. Dès la première page, le lecteur est happé par l'ambiance toute particulière qui auréole le texte et qui est sublimée par les tableaux de François Thisdale, qui campe la petite bande d'enfants multiethnique dans une petite ville bordée par la mer. Évoquant la beauté de la Grèce avec ses demeures blanches et bleues aux toits ocres, ses dômes, ses rues pavées et sa promenade hérissée de lampadaires jouxtant le bord de l'eau, cette cité exotique déploie ses trésors architecturaux sous des cieux sans cesse changeants, qui passent du vert bouteille au violet, puis du orangé au bleu, alors que les nuages et le brouillard embrassent le phare qui se dresse toujours en arrière-plan. La lumière, feutrée, tamisée et hautement symbolique, est au coeur de ces tableaux, auxquels elle confère une atmosphère enveloppante, mystérieuse et captivante tout en rappelant le rôle de passeur et de guide que joue le vieil homme pour les animaux, vieux et fatigués, qui viennent à lui. Les jours de la semaine s'égrènent lentement dans un texte plein de suspense et cette révélation arrive avec énormément de subtilité dans une chute empreinte de sérénité et d'onirisme, où les enfants voient le vieil homme sortir de nulle part pour les saluer, assis sur un piano volant autour duquel gravitent tous les animaux rencontrés dans les jours précédents, avant de partir vers les nuages dans une belle métaphore de la mort. Ceci tandis que les enfants, qui le savent heureux, lui souhaitent paisiblement un bon voyage d'un mot rédigé sur le sable. Un petit bijou pour aborder les grands départs à hauteur d'enfant. [SDM]

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