Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
Chargement... Mal de pierres (2006)par Milena Agus
Chargement...
Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Entourée de jeunes hommes qui pourraient demander sa main, l'héroïne tarde pourtant à trouver un mari car elle rêve de l'amour idéal. À trente ans, elle est déjà considérée une vieille fille par les siens, dans une Sardaigne qui connaît les affres de la Seconde Guerre mondiale... Et lorsqu'elle conclut une union très attendue, c'est en affirmant haut et fort que ce n'est pas par amour mais par raison. Comme son unique enfant, l'amour se fera attendre. Elle finira par le rencontrer sur le Continent, lors d'une cure thermale destinée à guérir son « mal de pierres », des calculs rénaux, mais qui aura raison aussi de son « mal d'amour ». À sa petite-fille, elle racontera quelques décennies plus tard ses émotions, ses cheminements, tout en laissant des zones d'ombres. La vérité ne se recomposera que longtemps plus tard, de façon inattendue, lorsque la dernière pièce du puzzle se retrouvera entre les mains de la narratrice. Mais quelle est au juste la vérité ? «Mal de pierres» ressemble à un conte chuchoté. En Sardaigne, dans ces austères années 1930, une jeune femme trop belle aime l'amour et en attend tout. Tant et si bien que, la trentaine venue, elle doit renoncer à ses rêves pour, raisonnablement, épouser un veuf à qui elle ne donnera pas d'enfant, en raison de son Mal de pierres. Mal qui la fait d'ailleurs tant souffrir qu'elle part en cure. Elle y rencontre le Rescapé, un homme cassé, meurtri dans son âme et dans son corps. L'amour jaillit, grandiose, et Milena Agus décrit en mots, en phrases furtives, en effleurements provocants, ce doux danger de l'amour fou. Il se dégage de ce récit une poésie profonde, digne de ce nom, une sensualité pleine de bonheur. Une centaine de pages suffiront pour comprendre d'où nait le simple désir d'enfant, et comment l'amour conçoit cette envie parfois hors la chair. Et l'on referme presque à regret ce petit opus tellement léger, tellement lourd en sentiments, qui fourmille de personnages et s'appuie sur ces ineffables et complexes liens entre les êtres et les choses qui peuvent rendre un roman si vrai. J'ai d'abord craint une histoire banale et puis assez vite elle se complexifie et gagne en profondeur. Finalement, j'en garde un goût âpre et plus je la remâche en y pensant et plus elle me plaît. Elle fait partie de ces histoires que l'on n'est pas sûr de bien comprendre, qui garde leur part d'indécision, d'inexplicable, comme la vie elle-même. Une très bonne lecture. Une jeune fille qui brosse le portrait de sa grand-mère aimée et fantasque. On ne saura pas ce qui est vrai et ce qui l’est un peu moins... Ce livre m’a fait penser à un hybride entre la Maison aux esprits de Isabel Allende pour son regard décalé sur une histoire familiale ancrée dans sa culture et les Invités de l’île de Vonne van der Meer pour son écriture légère et discrète. Un étrange mélange me direz-vous, et vous aurez raison! Cela donne une tonalité particulière au livre, mais le mélange ne prend pas tout à fait à mon goût. Peut-être un peu trop incertain entre ces deux extrêmes pour que j’accroche réellement, mais le livre peut avoir son charme. aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la série éditorialePrix et récompenses
Au centre, l'h ro ne: une jeune Sarde trange aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses . Toujours en d calage, toujours contretemps, toujours c t de sa propre vie... l'arri re-plan, les personnages secondaires, peints avec une extraordinaire finesse: le mari, pous sans amour, sensuel, taciturne, jamais m connu; le Rescap , br ve rencontre sur le continent, qui lui laisse une empreinte ind l bile; le fils, inesp r , et futur pianiste; enfin, la petite-fille, la narratrice de cette histoire, la seule qui permettra l'h ro ne de se r v ler dans sa v rit . Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il ? Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Discussion en coursAucunCouvertures populaires
Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)853.92Literature Italian Italian fiction 1900- 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
Est-ce vous ?Devenez un(e) auteur LibraryThing. |
> Psychologies magazine : https://fr.calameo.com/books/0000483785bc16b3d04fd
> Paru en France en 2007, ce court roman que sa traductrice compare à une miniature a créé l'événement en librairie à son lancement. Alliant une grande sensibilité à une liberté de langage délicieusement irrévérencieuse, ce premier roman de Milena Agus traduit en français raconte le cheminement d'une jeune Sarde vers l'amour idéal. Quelques décennies plus tard, elle se confie à sa petite-fille.
—Le Livre de Poche
> La Sardaigne, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La narratrice nous raconte l'histoire de sa grand-mère qui, toute sa vie, va espérer l'amour. Roman délicat, plein de retenue, de secrets...
—Valérie Fourmentel, Librairie Majuscule à Saint-Omer (62)
> Un beau récit tout empreint de mystère et de passion, (...) un style sobre et poétique, concentré, sans ornement, semblable aux murs de granit des maisons sardes.
—Raphaëlle Rérolle, Le Monde.
> Abasourdi. Ravi d'être piégé par tant de finesse, de prise de risques, de liberté.
—Télérama
> Tour à tour cocasse et enivrant, limpide et mystérieux, en un mot : INOUBLIABLE !
—Librairie Millepages
> Étrange et fascinant.
—Elle
> Un diamant venu de Sardaigne.
—Le Canard enchaîné
> Délicieusement irrévérencieux et terriblement surprenant.
—Librairie Le Comptoir des mots
> Un petit bijou de roman, poli comme une pierre précieuse et délicieux, pour ne pas dire entêtant, comme certains gâteaux sardes, tout miel et tout anis.
—Libération
> Un petit joyau venu de Sardaigne !
—Librairie Mollat
> Une sidérante maestria.
—La Vie
> Lisez-le, faites passer, c'est du vif-argent.
—Le Nouvel Observateur
> Troublant et exceptionnel !
—Librairie La Manœuvre
> Étonnant et remarquable. Une révélation.
—L'Express
> L'ultime page transfigure la chronique familiale en magistrale métaphore de l'emprise si particulière que l'imaginaire a sur le réel.
—Le Figaro Littéraire
> Compact, lisse en apparence et cependant plein d'anfractuosités, de retenues, de secrets.
—Le Monde